Toute veille débute par une phase d’identification des mots-clés qui serviront aux futures requêtes et alertes. Cette étape cruciale se complexifie quand la veille est internationale et nécessite de prendre en compte la question du multilinguisme.
Mais a-t-on encore besoin de maîtriser plusieurs langues étrangères pour identifier les mots-clés d’une veille multilingue ? Les dernières avancées de l’IA et l’arrivée de ChatGPT peuvent-elles nous être utiles lors de cette étape ? Et faut-il à tout prix se lancer directement à la recherche de mots-clés en langues locales que l’on ne maîtrise pas ?
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Identifier des sources dans une langue étrangère nécessite de sortir de sa zone de confort. Il faut non seulement se plonger dans un paysage médiatique et culturel différent, mais aussi minimiser son risque d’erreur d’interprétation.
Pour illustrer la méthodologie à suivre, nous prendrons comme exemple la réalisation d’un sourcing pour la mise en place d’une veille sur le marché de la restauration en Malaisie.
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À l’instar de la première étape de veille, le premier réflexe est de réfléchir à son besoin. Voici les questions à se poser :
1. De quelles compétences ai-je besoin, pour faire quoi ? Par exemple : pour enrichir son sourcing local en identifiant de nouvelles sources, mieux évaluer ses sources, décrypter les pratiques commerciales du pays, etc.
2. Quelle est la nature des informations dont j’ai besoin ? Culturelles, professionnelles, techniques ? A-t-on besoin d’être dans le pays ou non ?
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Lors de sa veille, il n’est pas rare d’identifier ou de collecter des contenus dans des langues que l’on ne maîtrise pas ou pas parfaitement. Mais ce n’est pas parce qu’on est en mesure de trouver les bons mots-clés dans une langue qui n’est pas la sienne que l'on est capable de comprendre et d' analyser des textes. Et c’est là que la traduction automatique vient jouer un rôle crucial.
La traduction automatique avait fait un bond en avant il y a quelques années avec l’introduction de l’IA et du NLP (natural language processing en anglais, ou traitement du langage naturel en français) dans les outils de traduction tels que Google Translate ou DeepL. La qualité des traductions s’en était alors retrouvée clairement améliorée. Aujourd’hui, c’est l’arrivée de ChatGPT et plus largement des IA conversationnelles qui vient changer la donne et le paysage de la traduction automatique.
Pour cet article, nous avons testé les capacités de ChatGPT et de ses acolytes, à l'instar de Perplexity, par rapport aux outils de traduction plus traditionnels comme Google Translate ou DeepL dans un contexte de veille afin de déterminer quelle était la meilleure méthode pour traduire les informations issues de la veille.
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La question du multilinguisme intervient également dans la phase de diffusion de la veille quand il s’agit de produire des contenus dans différentes langues : soit en dupliquant les livrables dans différentes langues pour satisfaire les besoins des collaborateurs basés dans différents pays soit pour produire des livrables dans une langue unique que tous les collaborateurs comprennent, dans la majorité des cas l’anglais.
Mais rares sont les veilleurs et professionnels de l’information maîtrisant à la perfection de multiples langues. Et quant à l’anglais, même si nombreux sont ceux qui en ont une maîtrise professionnelle ou avancée, il n’en reste pas moins que produire des contenus dans une langue qui n’est pas sa langue natale prend nécessairement plus de temps et de réflexion.
Comment produire des livrables multilingues et gagner du temps tout en produisant des contenus en « bon anglais » ? C’est ce que nous avons exploré dans cet article.
Cette nouvelle rubrique « FICHE DE SYNTHSE» se propose d’aider à comprendre en un clin d’œil les informations clés de chaque numéro de NETSOURCES. La datavisualisation faisant l’objet d’un numéro double, vous trouverez ici un rappel du précédent numéro. Cette rubrique sera également déclinée en version pédagogique « pas à pas » et commentée dans nos fiches pédagogiques « Les essentiels de la veille». Bonne lecture !
Avec l’internationalisation de la vie économique et institutionnelle, le professionnel de la veille doit gérer de plus en plus de langues, du sourcing jusqu'à la production du livrable.
Quelles particularités le multilinguisme ajoute-t-il aux méthodes classiques de veille et que proposent les plateformes de veille et les outils de traduction en ligne ?
La datavisualisation, comme toutes les technologies, transforme les outils, les processus et l’organisation des entreprises. Elle amène à repenser les méthodes et les modes de communication, et le domaine de la veille n’y échappe pas.
Dans la première partie de notre dossier consacré à la dataviz, nous avons exploré comment la représentation visuelle des données pouvait trouver sa place à chaque étape de la veille. Elle apporte une aide puissante à l’expression initiale des besoins, à la construction des différentes briques du dispositif, et à la conception des livrables de veille.
Elle offre ainsi des possibilités de représentation, d’analyse et de synthèse des informations où le veilleur peut exercer sa créativité, et développer de nouvelles interactions avec ses clients et le top management.
Enfin, en permettant une meilleure compréhension des données et une identification des tendances et modèles sous-jacents qui auraient été peut-être plus difficiles à voir à l’œil nu, la datavisualisation contribue à une prise de décision plus éclairée pour l’entreprise.
De la théorie à la pratique, n’est-ce qu’un simple pas à franchir ?
La datavisualisation a un rôle à jouer à toutes les étapes de la veille comme nous avons pu le voir dans le précédent numéro de NETSOURCES. Cela commence dès les premières étapes de la veille avec la définition précise d’un sujet ainsi que le choix des mots-clés et du champ lexical à utiliser pour créer de futures alertes.
Dans cet article résolument pratique, nous avons voulu montrer comment la représentation de données pouvait apporter une aide précieuse dès cette première étape de formalisation du besoin et surtout comment s’y prendre concrètement, avec quelles méthodes et quels outils.
Pour nous aider à déterminer les angles de la veille, les thèmes à surveiller et les termes à mettre sous surveillance, nous avons choisi d’analyser un gros volume d’articles de presse sur le sujet, car même si ChatGPT est apparu récemment dans les médias, le volume d’articles consacré à cette IA est considérable et donc peu assimilable humainement.
La dataviz a un rôle important à jouer dans la réalisation des livrables en permettant notamment de représenter visuellement des informations et des analyses qui auraient pu avoir beaucoup moins d’impact si elles avaient été uniquement restituées sous forme de texte.
Mais utiliser la dataviz dans ses livrables, ce n’est pas appuyer sur un bouton pour récupérer en un clic toute une série de représentations graphiques adaptées à ses problématiques. Ce serait trop beau. C’est en réalité beaucoup plus complexe et fastidieux et nous en avons fait l’expérience à partir d’un exemple concret.
La dataviz semble désormais être partout dans notre monde de l’information professionnelle, dans les demandes des clients et… dans les plateformes de veille.
Cette irruption du quantitatif, de l’analytique et du visuel dans des masses d’information documentaire longtemps sous-exploitées est à notre sens extrêmement positive, tant l’extraction et l’interprétation des données, rendue possible par la dataviz, donnent du sens à celles-ci et valorisent le travail de collecte et capitalisation des professionnels de l’information et de la veille.
Mais attention, utiliser la cartographie dans le but d’embellir une présentation ou, pire, en faire un argument de vente à une direction d’entreprise en promettant de générer «automatiquement» du sens via des graphes et représentations diverses, est en soi une aberration trop souvent observée… La dataviz comme pensée «automatisée», voire magique, est un facteur de risque, de contresens et confusion.
Cette nouvelle rubrique « FICHE SYNTHETIQUE » se propose d’aider à comprendre en un clin d’œil les informations clés de chaque numéro de NETSOURCES. La datavisualisation faisant l’objet d’un numéro double, vous trouverez ici un rappel du précédent numéro. Cette rubrique sera également déclinée en version pédagogique « pas à pas » et commentée dans nos fiches pédagogiques « Les essentiels de la veille». Bonne lecture !
Les métiers des professionnels de l’information, - documentation, veille, KM et autres fonctions liées à la gestion de l’information, - ont toujours été en prise directe avec les évolutions du numérique.
Il nous semble que ces évolutions impactent nos métiers de deux façons différentes.
La première est une déstabilisation forte, sous l’effet par exemple de l’arrivée d’Internet hier ou de l’IA aujourd’hui qui « concurrencent » et remettent en cause l’existence même du professionnel.
La seconde agit plutôt comme un moteur de transformation. Elle a pour effet d’élargir les compétences du spécialiste car elle le pousse à intégrer les nouveautés technologiques dans son offre de service et à monter en compétence. On l’a vu par exemple avec les systèmes de GED, et cela nous paraît être aussi le cas de la data.
Depuis une dizaine d’années la data « interroge » les différents profils de spécialistes. Elle pose la question de leur ouverture au monde des données quantitatives, et non plus seulement qualitatives.
Dans le monde de la veille, on peut aisément s’imaginer que la dataviz a surtout un rôle à jouer au niveau de l’analyse et des livrables.
Elle a en réalité un rôle à jouer à tous les niveaux.
Dans cet article, nous analysons précisément la place de la représentation visuelle à toutes les étapes de la veille (de la définition des besoins jusqu’à la diffusion), d’abord sous l’angle du type de représentation puis avec le prisme des outils des dataviz.
Quand on souhaite mettre en place une veille, il faut commencer par définir précisément les besoins en allant interroger les personnes concernées par la veille comme les futurs destinataires notamment : pour qui, pourquoi, que veut-on apprendre et découvrir, que sait-on déjà, etc.
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La datavisualisation (souvent appelée dataviz) est une représentation graphique permettant de synthétiser des données quantitatives surtout mais aussi qualitatives.
Dans son ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le Web », Véronique Mesguich propose une vision intéressante de ce que la datavisualisation apporte aux professionnels de l’information.
À travers notamment la retranscription d’un échange avec Serge Courrier, l’ouvrage met en avant que dans le monde de la veille et de la recherche d’information, la datavisualisation distingue deux grands usages :
Véronique Mesguich indique que la datavisualisation au sens strict du terme correspond en réalité uniquement à ce deuxième usage, mais que dans le langage courant, le mot est souvent utilisé pour désigner toute forme de représentation de données.
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Depuis quelques années, les plateformes de veille intègrent de plus en plus de fonctionnalités de dataviz.
Dans la grande majorité des cas, les outils de veille intègrent la représentation visuelle au niveau de l’analyse des résultats de veille. Ils aident l’internaute à se repérer dans un vaste volume d’informations, à détecter plus rapidement et facilement des informations importantes qu’il ne connaît pas encore et à exporter ces visualisations pour les intégrer à des livrables.
Mais si tous les outils de veille parlent de dataviz ou de fonctionnalités analytiques, ce qui se cache derrière ce terme « vendeur » varie en réalité d’un outil à l’autre.
Tous proposent aujourd’hui des dashboards personnalisables avec différentes représentations visuelles. Certains ont choisi de continuer à développer leurs propres solutions de datavisualisation en interne là où d’autres ont préféré choisir des connecteurs avec des outils dédiés à la datavisualisation comme les outils de BI (Business Intelligence) dès qu’il s’agit d’aller plus loin. Ce qui va varier également, c’est le degré de personnalisation de ces datavisualisations, les corpus qui servent à la réalisation de ces visualisations ou encore l’existence ou non de graphes relationnels permettant de voir des liens entre les données.
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Quand la datavisualisation n’est pas incluse ou pas suffisamment aboutie dans les outils de recherche ou de veille que l’on utilise au quotidien, il n’y a pas d’autre choix que de se tourner vers des outils dédiés à la représentation visuelle de données.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on se retrouve vite confronté à un marché extrêmement vaste et surtout très disparate dans lequel il est très difficile de se repérer et de trouver l’outil adapté à ses besoins particuliers.
Il est en effet impossible de mettre sur le même plan un outil qui permet de réaliser des infographies manuellement, des graphes relationnels, un outil de data storytelling, un tableur qui permet de réaliser des graphes ou un outil de Business Intelligence.
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Le marché des outils de veille est un univers vaste qui regroupe aussi bien les grosses plateformes de veille et de social media monitoring que des outils moins onéreux comme les outils de surveillance de pages et les lecteurs de flux RSS.
Après avoir exploré en détails le marché des plateformes de veille en 2020 puis celui des outils de surveillance de pages en 2021, il est temps maintenant de se tourner vers les incontournables lecteurs/agrégateurs de flux RSS qui réussissent à allier fonctionnalités puissantes pour la veille (et même la recherche d’information !) et tarifs abordables.
Appréhender les lecteurs RSS pour la veille ne peut se faire sans une connaissance préalable du RSS et des flux RSS dans leur ensemble et de leur place dans les processus de veille. C’est justement le thème que nous avions abordé dans le précédent numéro de NETSOURCES en nous focalisant sur les flux RSS comme moyen de surveiller n’importe quelle source présente sur le Web. Nous avions notamment vu comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites Web, les réseaux sociaux, les newsletters ou encore les moteurs Web et Google Actualités.
Dans ce nouveau numéro, il est maintenant temps de s’intéresser aux étapes suivantes et tout particulièrement au choix crucial d’un lecteur/agrégateur de flux RSS pour réaliser sa veille.
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Si Feedly et Inoreader sont aujourd’hui les deux lecteurs RSS les plus plébiscités pour la veille (non sans raison), ils ne conviennent pas nécessairement à tout le monde : soit en raison du prix qui ne cesse d’augmenter avec les années, soit en termes d’hébergement et de sécurité des données (certaines entreprises n’autorisent pas l’utilisation de certains outils hébergés en ligne), soit en termes de fonctionnalités (ils en ont beaucoup pour la veille, mais ne peuvent couvrir l’ensemble des besoins).
Pour cet article, nous avons sélectionné 6 agrégateurs de flux RSS parmi tous ceux sur le marché qui sont sur le papier les plus prometteurs et intéressants pour toute personne faisant de la veille : Feedbro, Fresh RSS, New Sloth, Feedbin, Newsblur et Feeder.
Nous les avons testés, avons évalué leur potentiel pour le veilleur et avons analysé leurs particularités et leur valeur ajoutée par rapport aux autres outils du marché et notamment Feedly et Inoreader.
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Comment transformer une newsletter en flux RSS ?
Comment récupérer un flux RSS sur les moteurs web et Google Actualités ?
Conçu il y a 10 ans, Inoreader, est l’un des rares agrégateurs qui permet d’aller le plus loin avec les flux RSS et réellement faire de la veille.
Ses utilisateurs connaissent déjà les fonctionnalités qui ont assuré son succès, comme les « règles », pour automatiser le filtrage par mots-clés, le classement par « tags » ou « à lire plus tard », mais aussi la recherche et la surveillance facilitée de Google Actualités dans 25 langues, la « tasse à café » pour lire un article gratuit dans son intégralité ou encore la suppression des doublons. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est l’outil privilégié des professionnels de l’information qui souhaitent maitriser leurs flux.
Sa tarification est une autre raison. Depuis sa création, Inoreader ne cesse de proposer de nouvelles fonctionnalités très utiles pour la veille, ce qui le hisse peu à peu en véritable concurrent frontal de certaines plateformes de veille... pour un budget beaucoup plus réduit. Si l’abonnement Pro est accessible à moins de 9 euros par mois, il faut cependant savoir que ses fonctionnalités les plus évoluées sont limitées en nombre. Il est toujours possible d’en acheter davantage pour compléter son dispositif, ce qui augmente le prix de l’abonnement, qui reste malgré tout bien en-deçà des propositions alternatives sur le marché
Inoreader est aujourd’hui doté d’au moins quatre avantages concurrentiels: la création de flux RSS, l’écoute de sa veille sous forme de playlist, son « moteur de recherche personnalisé » et sa newsletter automatique.
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Quand on réalise une veille pour soi-même (dans le cas d’une veille métier par exemple), des veilles qui ne nécessitent pas des milliers de sources, qui génèrent un volume d’information raisonnable ou qu’on dispose d’un budget limité, les lecteurs de flux RSS sont toujours aujourd’hui des outils incontournables.
Mais il n’est pas toujours simple de choisir parmi tous les lecteurs/agrégateurs les plus adaptés pour la veille, car il y a de nombreux critères à prendre en compte.
C’est ce que nous explorons dans cet article.
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Comment transformer une newsletter en flux RSS ?
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Feedly est aujourd’hui un des lecteurs RSS les plus utilisés par les veilleurs et professionnels de l’information. Et ce n’est pas sans raison. Il propose en effet de nombreuses fonctionnalités qui répondent aux besoins des pros de l’information.
Le Feedly d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec l’outil lancé en 2008. Au départ, Feedly est un lecteur de flux RSS gratuit proposant des fonctionnalités on ne peut plus basiques. L’outil reste relativement méconnu pendant des années, jusqu’à la disparition de Google Reader, lorsqu’il réussira intelligemment à se positionner comme alternative à Google Reader.
Avec les années, Feedly a su ajouter de nombreuses fonctionnalités utiles à toute personne faisant de la veille, mais semble de plus en plus vouloir se tourner vers d’autres types de publics.
Dans cet article, nous explorons en détail les fonctionnalités de Feedly afin de pouvoir l’utiliser au maximum de ses possibilités dans un contexte de veille, mais aussi de recherche d’information.
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Comment transformer une newsletter en flux RSS ?
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Cela fait des années que l'on nous annonce tantôt la mort du RSS tantôt sa résurrection quand ce n’est pas les deux en même temps.
Le RSS n’est jamais vraiment mort, mais tel un sous-marin, il est immergé sous la surface du Web depuis une dizaine d’années, moment où les géants du Web ont choisi de s’en passer pour mieux garder les internautes captifs de leurs plateformes (disparition de Google Reader, disparition des flux RSS sur les réseaux sociaux, etc.).
Ce qui a entraîné une réaction en chaîne où les sites web, les uns après les autres, ont arrêté d’en mettre à disposition ou tout simplement de les mettre en avant. Et finalement le RSS est complètement sorti de la sphère grand public.
Du côté des sources d’information, le RSS n’est en réalité jamais très loin. Les flux RSS sont encore disponibles sur de nombreux sites web sauf qu’ils sont souvent très discrets voire invisibles, donc difficiles à détecter.
Du côté des internautes, il est clair que le RSS a complètement déserté la sphère grand public pour ne toucher aujourd’hui qu’une poignée d’irréductibles dont les veilleurs font partie. Mais une chose est sûre : on n’a encore rien inventé de mieux pour faire de la veille sur une majorité de sources.
Dans cet article, nous faisons le point sur la place du RSS dans les processus de veille en 2022 et sur l’importance de maîtriser en profondeur le sujet que l’on soit utilisateur d’une grosse plateforme de veille ou d’outils de veille gratuits et freemiums.
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Lors de la mise en place d’une veille, on aurait tort de penser qu’une fois l’étape de sourcing validé (c’est-à-dire la liste des sources à mettre en veille), le choix de la méthode de surveillance et l’intégration des sources (notamment des flux RSS) ne sont que de simples formalités réglées en quelques clics.
Comme nous avons pu le voir dans l’article « Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille » de ce numéro, le RSS est encore ce qui se fait de mieux aujourd’hui pour surveiller une source. Pour autant, toutes les sources et les contenus que l’on souhaite surveiller ne sont pas nécessairement adaptés à une veille avec des flux RSS. Et cette étape de choix de la bonne méthode de surveillance d’une source requiert finalement plus de réflexion qu’on ne pourrait le croire et demande un temps certain.
Dans cet article, nous détaillons les différentes sources auxquelles peuvent être confrontés les veilleurs, les options disponibles pour les mettre sous surveillance et enfin celles que nous préconisons. Dans quels cas faut-il privilégier la récupération de flux RSS ? Dans quels cas faut-il préférer les alertes mails ? Dans quels cas, faut-il abandonner toute tentative d’automatisation pour privilégier une veille manuelle ?
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Avant de vouloir à tout prix récupérer un flux RSS, il faut déterminer si la source et les contenus que l’on souhaite surveiller sont adaptés à ce format. Et si c’est bien le cas, il existe une méthode générale qui peut s’appliquer à tous les types de sources (sites web, moteurs, réseaux sociaux, bases de données, etc.) et que nous avons détaillée dans l’article « Comment déterminer la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille ? ».
Et puis, un peu comme en mathématiques, il y a tous ces cas particuliers où il y a juste des formules à connaître par cœur. Dans le cas des flux RSS, les cas particuliers se rencontrent quand on essaye de récupérer un flux RSS sur les réseaux sociaux ou encore certains types de sites Web. En guise de formule, nous aurons soit des URLs à connaître, dont on changera les paramètres selon ses besoins ; ou encore des outils très spécifiques qui ne fonctionnent que pour une source en particulier.
Comme il est impossible ou presque de retenir toutes ces formules par cœur, nous avons voulu dans cet article et les suivants rassembler en un seul et même endroit toutes les astuces, méthodes et outils à connaître, associés à chaque cas particulier.
Dans cet article, nous nous intéressons aux formules à connaître pour récupérer des flux RSS sur les sites Web de ses concurrents, de blogs, des sites de presse, des sites institutionnels, etc.
Toutes les formules et outils cités ont été testés et fonctionnaient au mois d’août 2022.
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RSS, Twitter, Facebook, LinkedIn et les autres: surveille-t-on vraiment la même chose ?
S’il y eut un temps où les réseaux sociaux proposaient pour la plupart des flux RSS sortants (sur des comptes, des requêtes, etc.), ce temps est bien révolu. En dépit du regain d’intérêt pour des solutions d’alertes du côté des géants du Web (voir notre article « Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille »), il faut avoir conscience que ces acteurs ne remettront jamais de flux RSS en tant que tels puisque le but est de garder l’internaute captif de la plateforme. Le veilleur va devoir donc continuer d’essayer de récupérer des flux RSS.
Pour ce faire, sur les réseaux sociaux il y a peu de formules à connaître, mais surtout des outils gratuits ou freemiums très spécialisés.
Les particularités des réseaux sociaux ne permettent en effet pas d’utiliser la méthode généraliste de création de flux RSS. On est obligé de se tourner vers des outils ou fonctionnalités dédiées.
On notera que ces outils reposent sur des modèles très instables et peuvent du jour au lendemain passer sur un modèle payant ou tout simplement disparaître. Par exemple, Queryfeed qui a beaucoup été utilisé par les pros de l’info était passé il y a quelque temps à un modèle payant avant de finalement disparaître.
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Une newsletter ne se reçoit pas nécessairement par email. Certaines plateformes de création de newsletters offrent la possibilité de s’abonner aux nouveaux contenus via RSS.
C’est par exemple le cas de Substack où il suffit d’ajouter /feed
derrière l’URL de la page d’accueil d’une newsletter.
C’est aussi le cas sur la plateforme Medium où on peut récupérer un flux sur tous les contenus publiés par un utilisateur en entrant https://medium.com/feed/@nomdutilisateur.
On peut également récupérer un flux sur tous les contenus publiés avec un tag particulier : dans ce cas le flux n’est plus associé à une newsletter en particulier ; il récupère tous les articles tagués avec un mot-clé particulier, présent sur Medium, et ce quel que soit l’utilisateur. Pour créer un tel flux il faut utiliser l’url : https://medium.com/feed/tag/nomdutag.
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Il est possible de récupérer des flux RSS sur certains moteurs et leurs verticales. C’est par exemple le cas de Google et de ses moteurs spécialisés comme Google Actualités ou même Google Scholar.
Le moteur Bing permet de récupérer des flux RSS à partir de ses recherches en utilisant l’url suivante : https://www.bing.com/search?q=motcle&format=rss
Google n’offre pas de fonctionnalité équivalente, mais il est possible de créer des alertes sur Google Alertes que l’on pourra récupérer au format RSS.
Il faut cependant avoir conscience que les résultats pourront différer de ce que l’on trouve directement dans le moteur web de Google.
Les autres moteurs ne permettent pas à notre connaissance de récupérer de flux RSS.
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Si on ne devait retenir qu’un seul réseau social pour sa veille et ses recherches d’information, ce serait sans aucun doute Twitter.
Et ce pour plusieurs raisons.
En termes de contenus déjà puisque c’est le réseau social qui détient à ce jour le plus de contenus professionnels pertinents qu’il s’agisse d’actualités, d’informations stratégiques, d’informations scientifiques ou techniques, etc.
En termes de fonctionnalités ensuite puisqu’il est aujourd’hui le seul réseau social à proposer des possibilités de recherche de qualité même si elles ont eu tendance à un peu se dégrader avec le temps.
Enfin, c’est le seul qui n’est pas trop « boîte noire » et qui permet de réaliser des recherches d’informations plus maîtrisées que sur d’autres plateformes. On sait sur quoi on recherche et on sait également qu’on peut réellement explorer l’ensemble des contenus et pas une petite partie seulement, choisie par un algorithme peu transparent.
Même quand on pense tout savoir sur Twitter pour la veille et la recherche d’information, on se rend compte qu’il y a toujours de nouveaux recoins à découvrir et de nouvelles méthodes à explorer.
Dans cet article, nous faisons le tour des possibilités offertes par Twitter pour la veille et la recherche d’information en 2022 en tenant compte des dernières évolutions et changements du réseau social. Nous nous intéressons également aux ressources externes à Twitter qui permettent d’améliorer la recherche et la veille sur Twitter.
Après avoir lu cet article, la veille et la recherche sur Twitter n’auront plus de secret pour vous !
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Rechercher dans les tweets et retweets d’un compte Twitter : pas si simple!
Né en octobre 2010 et racheté par Facebook dès 2012, Instagram compte aujourd’hui 1,386 milliard d’utilisateurs actifs mensuels, et 500 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde, ce qui en fait le 5e réseau social le plus utilisé.
Il se présente comme une plateforme où le moyen d’expression est essentiellement l’image : en premier lieu le format photo, auquel s’est ajoutée la vidéo. Dans tous les cas, il s’agit de publications très courtes et synthétiques : photo ou carrousel de photos accompagnés d’une simple légende, vidéo ne dépassant pas les 2 min, etc. Les commentaires y sont toujours très succincts, contrairement à ce que l’on peut voir sur Facebook par exemple.
Dans cet article nous allons expliquer le fonctionnement de ce réseau social, son intérêt pour la veille et la recherche d’information, comment l’explorer et le mettre sous surveillance.
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A priori Instagram semble avoir peu de rapport avec le monde de la veille et de la recherche d’information. Pourtant, ses évolutions successives et son appropriation, parfois très créative, par les start-ups et autres sociétés Tech, mais aussi plus récemment par les médias, en font un corpus incontournable pour certains sujets. C’est aussi le réseau de prédilection des marques, en comparaison de Twitter qui attire davantage les experts et les personnalités. On pensera en particulier aux secteurs de la mode, du design, de l’art et de l’image en général, mais aussi à tout ce qui touche à l’innovation. Plus largement, c’est un espace de communication pour les secteurs liés aux produits de grande consommation, puisqu’il ne faut pas perdre de vue qu’Instagram n’a pas été conçu pour diffuser de l’information, mais pour diffuser des images et in fine influencer certains publics.
Reddit - ( pour « have you read it ? ») est un site web communautaire américain de discussion et de partage d’information, de médias et de liens. Découpé par espaces thématiques, ou communautés appelées aussi subreddits, chacune de ces communautés traite d’un sujet unique (actualité, science, ingénierie, politique, astuces et conseils, tutoriels, humour, jeux vidéo, art, etc.). Ainsi, Reddit comptabilise plus de 1,2 million de sujets divers.
Fondé en 2005, Reddit s’adressait à l’origine à des passionnés de jeux vidéo et de programmation. Aujourd’hui ces derniers ne représentent plus que 4,5 % des utilisateurs, ce qui confirme la diversification des contenus et le rend désormais accessible au plus grand nombre. En 2020, Reddit se plaçait comme le 20e site web le plus populaire au monde. (Source Journal du Net : Reddit : réseau social discret, mais puissant !).
Malgré ce succès planétaire, il est encore boudé par la communauté française, même si on en entend parler de plus en plus.
Cet article vise à le réhabiliter auprès des professionnels de l’info, car sa structure inédite en fait un réseau social précis qui pourrait modifier vos approches méthodologiques et étoffer vos recherches.