Toute bonne veille ou recherche d’information requiert un corpus de sources qualifiées et représentatives pour un sujet donné sous peine de réaliser des analyses biaisées.
Mais en matière de sources, rien n’est jamais acquis, du moins jamais pour très longtemps.
L’accès aux médias, notamment la presse économique et les revues scientifiques académiques, est de plus en plus « instable » pour les professionnels de l’information avec des modèles d’accès (gratuit, payant, freemium, ouvert, fermé, présent dans des agrégateurs et bases de données, etc.) qui ne cessent d’évoluer.
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Les professionnels de l’information ne sont pas tous impactés par ces changements d’accès de la même manière.
Il y a tout d’abord ceux qui n’ont pas d’autre choix que de faire de la veille et des recherches d’information avec du tout gratuit. On serait tenté de penser que ce sont eux les plus impactés par l’instabilité des sources. Dès lors qu’une source n’est plus accessible gratuitement, ils n’ont de fait aucun autre moyen d’accéder aux contenus ;
Dans une catégorie intermédiaire, on trouve ceux qui disposent d’un budget pour souscrire quelques abonnements isolés ou peuvent acheter ponctuellement quelques articles, documents ou numéros. Eux aussi ne sont pas épargnés par l’évolution des modèles économiques des sources d’information, notamment celle de la presse ;
Enfin, il y a ceux qui disposent d’un véritable budget dédié à l’achat d’information et qui peuvent ainsi souscrire des abonnements à des serveurs, bases de données et agrégateurs professionnels ainsi qu’à d’autres ressources qualifiées. Longtemps préservés de l’instabilité des sources, ils sont néanmoins eux aussi touchés de plein fouet par certaines évolutions récentes, même si c’est à moins grande échelle.
Nous nous sommes basés sur ces différents profils de veilleurs pour évaluer l’impact des récentes évolutions de l’accès aux sources.
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