Twitter est une source d’information incontournable pour le professionnel de l’information : qu’il s’agisse de réaliser une veille métier, un sourcing thématique, un premier tour d’horizon sur un sujet, une veille concurrentielle, Twitter apporte quasi systématiquement une valeur ajoutée à la recherche d’information et à la veille.
Contrairement à la plupart des autres réseaux sociaux, Twitter a l’immense avantage de proposer des fonctionnalités de recherche dignes de ce nom, qui permettent d’explorer efficacement les contenus qu’il renferme.
Pourtant, il arrive que les fonctionnalités proposées ne soient pas suffisantes pour arriver au résultat souhaité. Il faut alors tester différentes méthodes, ruser ou trouver des outils externes qui comblent ces lacunes.
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L’exploration de portails documentaires dans le dernier numéro de BASES (Décembre 2021) a mis en lumière une véritable couche informationnelle du Web, constituée d’ensembles très riches de ressources et sources de valeur sur des secteurs très souvent difficiles à appréhender avec exhaustivité.
Comme nous le faisions remarquer, ces portails sont produits par des personnes qualifiées, documentalistes spécialistes des secteurs traités, qui mettent ici à profit leurs compétences d’expert(e)s de l’information. Des compétences qui garantissent la fiabilité des opérations requises pour la mise à disposition des ressources, de leur recherche à la structuration des données, en passant par leur sélection et leur mise en valeur.
À ce titre, ces produits documentaires constituent des savoirs sectoriels bien aussi précieux, plus cohérents et complets, que certaines fiches sectorielles de l’incontournable Wikipédia. Mais, comme on s’en doute, moins bien publicisés…
C’est pour cette raison que nous avons décidé de les valoriser et de vous les faire découvrir au fur et à mesure de nos découvertes dans une nouvelle rubrique de BASES. Nous n’avons pas hésité à appeler cette rubrique « les trésors du web ». De véritables trésors en effet, dans un Web où le pire côtoie le meilleur et où les ressources les plus visibles sont souvent les plus commerciales…
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Les portails documentaires ont depuis de nombreuses années de multiples atouts qui en font des candidats de choix pour le sourcing des veilleurs. Mais encore faut-il réussir à les identifier.
Les portails sont créés et alimentés par des professionnels de l’information spécialistes des thématiques qu’ils abordent, au contact direct des experts du domaine et avec une connaissance pointue de la recherche d’information et de la veille, de la mise en place des portails et de la structuration de l’information (ontologie, thésaurus, indexation, etc.).
Au-delà du catalogue classique d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation, ou encore de certaines bases de données spécialisées, ces portails proposent de plus en plus des veilles thématiques prêtes à l’emploi, des newsletters ou encore des notes de synthèses, études et analyses.
Bref, une véritable mine d’or !
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Il y a quelques mois, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a mis en ligne son nouveau portail documentaire à l’adresse https://portaildocumentaire.inrs.fr/. On y trouve de multiples ressources en santé et sécurité au travail.
On y trouve tout d’abord INRS Biblio, une base de données bibliographique consacrée à la santé et sécurité au travail avec un focus plus spécifique sur la prévention.
À cela s’ajoutent les produits documentaires réalisés par les veilleurs et documentalistes de l’INRS :
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Le Cerema (Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a été créé en 2013 par la fusion de 11 organismes. C’est un centre de ressources et d’expertise interdisciplinaire qui travaille essentiellement pour l’État et les collectivités.
Le Cerema met à disposition des rapports d’études, des produits éditoriaux, des avis techniques, des articles qu’il réalise dans ses domaines de compétence.
En novembre 2021, le Cerema s’est doté d’une plateforme documentaire pour recenser et capitaliser l’ensemble de ses productions et livrables disponible à l’adresse : https://doc.cerema.fr/
C’est à cette plateforme riche en contenus et très ergonomique que nous allons nous intéresser dans cet article (Cf. Figure 1. Portail documentaire du Cerema).
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Le portail documentaire partenarial Eau & Biodiversité (https://www.documentation.eauetbiodiversite.fr/) a été mis en place depuis une douzaine d’années en co-animation entre l’OFB (Office français de la biodiversité) et OiEau (Office international de l’eau) et avec le soutien financier de l’OFB.
Il compte aujourd’hui 29 contributeurs mettant à disposition leur documentation technique et scientifique sur les thématiques de l’eau et de la biodiversité. Cette littérature grise libre de droits, souvent difficile d’accès, est ainsi partagée et rendue accessible à tout visiteur du portail (Cf. Figure 1. Portail Eau & Biodiversité).
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Horti’doc est un site particulièrement riche pour qui s’intéresse à l’horticulture.
Il propose ainsi un grand nombre de liens vers différentes ressources : formations, centres de documentations, contacts européens, fonds patrimoniaux, etc.
Le réseau documentaire, créé en 2003, à l’origine de ce portail associe ASTREDHOR (Institut Technique de l’Horticulture), Agrocampus Ouest (Centre d’Angers), le site d’Angers de l’INRAE et Plante & Cité.
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La grande force d’Hortidoc repose dans sa capacité à signaler les principales sources, ressources et produits documentaires du secteur, ce qui est extrêmement précieux notamment pour le sourcing du veilleur (Cf. Figure 1. Hortidoc)
Sont ainsi référencés :
Créé en 1992 par le centre de documentation de l’UIC (Union Internationale des Chemins de fer), le portail Raildoc (raildoc.uic.org) fournit de nombreuses ressources dans le domaine du transport ferroviaire international et dans les domaines connexes (politique des transports, environnement, énergie, télécommunications, etc.).
Quelles ressources ?
Le portail donne ainsi accès à :
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La Twittliste de l’industrie automobile
À l’occasion de la journée des utilisateurs qui s’est déroulée en distanciel, Covid oblige, STN a présenté plusieurs nouveautés de différente nature.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que STN continue à enrichir son offre, que ce soit au niveau de la couverture ou des fonctionnalités.
Une nouvelle base de données a été chargée qui a pour nom Russian Patents Full-Text (RUFULL). Elle propose le texte intégral en anglais des demandes de brevets, des brevets délivrés ainsi que des modèles d’utilité publiés par :
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Toute recherche d’information débute généralement par une recherche sur un moteur de recherche web généraliste et bien souvent Google.
Comme nous avons pu le voir dans le dernier numéro de NETSOURCES n°154 (septembre/octobre 2021), Google est de plus en plus un assistant virtuel, très bon certes, qui sélectionne des informations qu’il va présenter à l’utilisateur. Et en faisant cela, il s’éloigne de plus en plus de l’exhaustivité que l’on peut chercher à atteindre dans le cadre de certaines recherches d’informations.
C’est pour cela qu’il est plus que jamais utile d’aller interroger d’autres moteurs qui pourront faire émerger des résultats différents et complémentaires.
Ces dernières années, plus aucun acteur n’essayait véritablement de concurrencer directement Google, à l’exception de Bing qui gardait malgré tout toujours un train de retard. Les nouveaux acteurs, souvent des métamoteurs, faisaient tous le choix de se positionner sur des créneaux différents de ceux de Google : moteur qui respecte la vie privée comme Qwant ou DuckDuckGo, moteur qui aide à la sauvegarde de la planète comme Ecosia ou encore Lilo, moteurs thématiques, etc.
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