C’est une question qui revient régulièrement : retrouver la trace d’une personne décédée aux siècles précédents dans le but d’identifier dans quel cimetière elle a été enterrée, retrouver des informations pour comprendre les raisons de son décès, garder une trace d’un fait divers pour l’inclure et illustrer un dossier documentaire ou une biographie, etc.
Toutes ces demandes ont un point commun : elles nécessitent d’entrer dans le monde des archives et dans l’idéal même le monde des archives en ligne, ce qui évite de se déplacer.
On sort alors complètement des sources que l’on peut avoir l’habitude d’interroger sur le Web et ce type de requête demande une démarche spécifique.
Lire aussi :
Tous les outils pour rechercher dans les archives du Web (02/2022)
La recherche d’information appliquée aux personnes (04/2019)
La datavisualisation a un rôle à jouer à toutes les étapes de la veille comme nous avons pu le voir dans le précédent numéro de NETSOURCES. Cela commence dès les premières étapes de la veille avec la définition précise d’un sujet ainsi que le choix des mots-clés et du champ lexical à utiliser pour créer de futures alertes.
Dans cet article résolument pratique, nous avons voulu montrer comment la représentation de données pouvait apporter une aide précieuse dès cette première étape de formalisation du besoin et surtout comment s’y prendre concrètement, avec quelles méthodes et quels outils.
Pour nous aider à déterminer les angles de la veille, les thèmes à surveiller et les termes à mettre sous surveillance, nous avons choisi d’analyser un gros volume d’articles de presse sur le sujet, car même si ChatGPT est apparu récemment dans les médias, le volume d’articles consacré à cette IA est considérable et donc peu assimilable humainement.
La dataviz a un rôle important à jouer dans la réalisation des livrables en permettant notamment de représenter visuellement des informations et des analyses qui auraient pu avoir beaucoup moins d’impact si elles avaient été uniquement restituées sous forme de texte.
Mais utiliser la dataviz dans ses livrables, ce n’est pas appuyer sur un bouton pour récupérer en un clic toute une série de représentations graphiques adaptées à ses problématiques. Ce serait trop beau. C’est en réalité beaucoup plus complexe et fastidieux et nous en avons fait l’expérience à partir d’un exemple concret.
Cette nouvelle rubrique « En résumé » se propose d’aider à comprendre en un clin d’œil les informations clés de chaque numéro de NETSOURCES. La datavisualisation faisant l’objet d’un numéro double, vous trouverez ici un rappel du précédent numéro. Cette rubrique sera également déclinée en version pédagogique « pas à pas » et commentée dans nos fiches pédagogiques « Les essentiels de la veille». Bonne lecture !
À l’heure où le réseau social Mastodon profite des mésaventures de Twitter au point d’être parfois présenté comme une véritable alternative décentralisée, il est temps de se demander : comment faire de la veille sur Mastodon ?
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas intuitif. Malgré des similarités visuelles avec Twitter, Mastodon n’a pas du tout le même mode de fonctionnement ni les mêmes fonctionnalités.
Nous sommes donc partis d’un exemple concret : réussir à mettre en place sur Mastodon une veille métier autour de la veille, sujet ô combien important pour les veilleurs pour rester à jour dans leur métier et dans leurs pratiques.
Car, si Mastodon souhaite avoir une chance d’exister face à Twitter, le veilleur doit pouvoir basculer ses précédentes activités de Twitter vers Mastodon. Mais Twitter reste difficile à détrôner. Il conserve une place très importante pour le professionnel de l’information notamment pour sa propre veille métier grâce aux nombreux experts et fonctionnalités avancées qui s’y trouvent.
Alors comment et surtout peut-on reproduire le même schéma sur Mastodon ? Pour y parvenir, il faut effectivement qu’il y ait suffisamment d’experts sur Mastodon qui publient sur la thématique ciblée et que Mastodon nous fournisse des fonctionnalités suffisamment abouties pour pouvoir rechercher des contenus, identifier des utilisateurs pertinents et suivre leurs publications. C’est ce que nous allons vérifier dans cet article.
Dialog Solutions vient d’ajouter trois stratégies prêtes à l’emploi (Hedges) aux sept qu’il proposait déjà dans le domaine biomédical.
La mise à disposition de requêtes préétablies existe depuis un moment déjà tant pour des serveurs/agrégateurs que pour des banques de données, mais font rarement l’objet de l’attention du public des pros de l’info.
Elles peuvent pourtant être appliquées telles quelles ou servir de base à la constitution de nouvelles stratégies de recherche.
Dans le monde de la veille, on peut aisément s’imaginer que la dataviz a surtout un rôle à jouer au niveau de l’analyse et des livrables.
Elle a en réalité un rôle à jouer à tous les niveaux.
Dans cet article, nous analysons précisément la place de la représentation visuelle à toutes les étapes de la veille (de la définition des besoins jusqu’à la diffusion), d’abord sous l’angle du type de représentation puis avec le prisme des outils des dataviz.
Quand on souhaite mettre en place une veille, il faut commencer par définir précisément les besoins en allant interroger les personnes concernées par la veille comme les futurs destinataires notamment : pour qui, pourquoi, que veut-on apprendre et découvrir, que sait-on déjà, etc.
Lire aussi :
Enrichir ses livrables de veille grâce à la datavisualisation
La datavisualisation (souvent appelée dataviz) est une représentation graphique permettant de synthétiser des données quantitatives surtout mais aussi qualitatives.
Dans son ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le Web », Véronique Mesguich propose une vision intéressante de ce que la datavisualisation apporte aux professionnels de l’information.
À travers notamment la retranscription d’un échange avec Serge Courrier, l’ouvrage met en avant que dans le monde de la veille et de la recherche d’information, la datavisualisation distingue deux grands usages :
Véronique Mesguich indique que la datavisualisation au sens strict du terme correspond en réalité uniquement à ce deuxième usage, mais que dans le langage courant, le mot est souvent utilisé pour désigner toute forme de représentation de données.
Lire aussi :
Enrichir ses livrables de veille grâce à la datavisualisation
Quand la datavisualisation n’est pas incluse ou pas suffisamment aboutie dans les outils de recherche ou de veille que l’on utilise au quotidien, il n’y a pas d’autre choix que de se tourner vers des outils dédiés à la représentation visuelle de données.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on se retrouve vite confronté à un marché extrêmement vaste et surtout très disparate dans lequel il est très difficile de se repérer et de trouver l’outil adapté à ses besoins particuliers.
Il est en effet impossible de mettre sur le même plan un outil qui permet de réaliser des infographies manuellement, des graphes relationnels, un outil de data storytelling, un tableur qui permet de réaliser des graphes ou un outil de Business Intelligence.
Lire aussi :
Enrichir ses livrables de veille grâce à la datavisualisation
Le moteur Brave fait partie des moteurs prometteurs à avoir dans sa boîte à outils de recherche.
Il a récemment introduit une fonctionnalité intéressante appelée « Goggles », permettant à tout internaute de créer un moteur pour rechercher sur des corpus de sources personnalisés.
Les moteurs personnalisés sont une véritable aubaine pour les professionnels de l’information et de la veille et on note d’ailleurs un regain d’intérêt pour ces outils, comme en témoigne le lancement de cette fonctionnalité chez Brave, les possibilités de personnalisation chez Neeva ou encore le lancement de l’Atlas.pro
Voir nos articles « Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info » et « Nous avons testé Latlas.pro, un nouveau moteur de recherche thématique personnalisable », BASES n° 402, avril 2022.
Tous ces outils et fonctionnalités ne sont d’ailleurs pas sans rappeler le moteur personnalisé proposé par Google appelé Google CSE, qui existe toujours et qui vient d’ailleurs de rajeunir son interface. Créer un moteur personnalisé sur Brave n’est malheureusement pas aussi simple que la création du moteur CSE sur Google, mais ce n’est pas insurmontable.
Dans cet article, nous vous expliquons pas à pas comment créer vos propres corpus de recherche sur Brave et nous évaluons la valeur ajoutée de ces moteurs personnalisés par rapport à Google CSE.
Lire aussi :
Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible
Nous avons testé Yep.com, un nouveau moteur de recherche à l’index maison
Nous avons testé Latlas.pro, un nouveau moteur de recherche thématique personnalisable
Faut-il préférer l’opérateur site: de Google ou la création d’un moteur CSE ?
Lors de la mise en place d’une veille, on aurait tort de penser qu’une fois l’étape de sourcing validé (c’est-à-dire la liste des sources à mettre en veille), le choix de la méthode de surveillance et l’intégration des sources (notamment des flux RSS) ne sont que de simples formalités réglées en quelques clics.
Comme nous avons pu le voir dans l’article « Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille » de ce numéro, le RSS est encore ce qui se fait de mieux aujourd’hui pour surveiller une source. Pour autant, toutes les sources et les contenus que l’on souhaite surveiller ne sont pas nécessairement adaptés à une veille avec des flux RSS. Et cette étape de choix de la bonne méthode de surveillance d’une source requiert finalement plus de réflexion qu’on ne pourrait le croire et demande un temps certain.
Dans cet article, nous détaillons les différentes sources auxquelles peuvent être confrontés les veilleurs, les options disponibles pour les mettre sous surveillance et enfin celles que nous préconisons. Dans quels cas faut-il privilégier la récupération de flux RSS ? Dans quels cas faut-il préférer les alertes mails ? Dans quels cas, faut-il abandonner toute tentative d’automatisation pour privilégier une veille manuelle ?
Lire aussi :
Comment se repérer dans le paysage des outils de veille gratuits et bon marché ?
Les outils de surveillance de pages gratuits et freemiums au banc d’essai
Faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
RSS, Twitter, Facebook, LinkedIn et les autres : surveille-t-on vraiment la même chose ?
Si on ne devait retenir qu’un seul réseau social pour sa veille et ses recherches d’information, ce serait sans aucun doute Twitter.
Et ce pour plusieurs raisons.
En termes de contenus déjà puisque c’est le réseau social qui détient à ce jour le plus de contenus professionnels pertinents qu’il s’agisse d’actualités, d’informations stratégiques, d’informations scientifiques ou techniques, etc.
En termes de fonctionnalités ensuite puisqu’il est aujourd’hui le seul réseau social à proposer des possibilités de recherche de qualité même si elles ont eu tendance à un peu se dégrader avec le temps.
Enfin, c’est le seul qui n’est pas trop « boîte noire » et qui permet de réaliser des recherches d’informations plus maîtrisées que sur d’autres plateformes. On sait sur quoi on recherche et on sait également qu’on peut réellement explorer l’ensemble des contenus et pas une petite partie seulement, choisie par un algorithme peu transparent.
Même quand on pense tout savoir sur Twitter pour la veille et la recherche d’information, on se rend compte qu’il y a toujours de nouveaux recoins à découvrir et de nouvelles méthodes à explorer.
Dans cet article, nous faisons le tour des possibilités offertes par Twitter pour la veille et la recherche d’information en 2022 en tenant compte des dernières évolutions et changements du réseau social. Nous nous intéressons également aux ressources externes à Twitter qui permettent d’améliorer la recherche et la veille sur Twitter.
Après avoir lu cet article, la veille et la recherche sur Twitter n’auront plus de secret pour vous !
Lire aussi :
Prospective : comment vont évoluer vos pratiques de de veille sur les réseaux sociaux ?
Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ?
Rechercher dans les tweets et retweets d’un compte Twitter : pas si simple!
Né en octobre 2010 et racheté par Facebook dès 2012, Instagram compte aujourd’hui 1,386 milliard d’utilisateurs actifs mensuels, et 500 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde, ce qui en fait le 5e réseau social le plus utilisé.
Il se présente comme une plateforme où le moyen d’expression est essentiellement l’image : en premier lieu le format photo, auquel s’est ajoutée la vidéo. Dans tous les cas, il s’agit de publications très courtes et synthétiques : photo ou carrousel de photos accompagnés d’une simple légende, vidéo ne dépassant pas les 2 min, etc. Les commentaires y sont toujours très succincts, contrairement à ce que l’on peut voir sur Facebook par exemple.
Dans cet article nous allons expliquer le fonctionnement de ce réseau social, son intérêt pour la veille et la recherche d’information, comment l’explorer et le mettre sous surveillance.
Lire aussi :
Prospective : comment vont évoluer vos pratiques de de veille sur les réseaux sociaux ?
Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux atypiques : nouvelle opportunité pour le veilleur ?
Le nouveau Facebook simplifie-t-il enfin la vie du veilleur ?
Recherche sur les réseaux sociaux : quelles solutions gratuites ?
A priori Instagram semble avoir peu de rapport avec le monde de la veille et de la recherche d’information. Pourtant, ses évolutions successives et son appropriation, parfois très créative, par les start-ups et autres sociétés Tech, mais aussi plus récemment par les médias, en font un corpus incontournable pour certains sujets. C’est aussi le réseau de prédilection des marques, en comparaison de Twitter qui attire davantage les experts et les personnalités. On pensera en particulier aux secteurs de la mode, du design, de l’art et de l’image en général, mais aussi à tout ce qui touche à l’innovation. Plus largement, c’est un espace de communication pour les secteurs liés aux produits de grande consommation, puisqu’il ne faut pas perdre de vue qu’Instagram n’a pas été conçu pour diffuser de l’information, mais pour diffuser des images et in fine influencer certains publics.
Reddit - ( pour « have you read it ? ») est un site web communautaire américain de discussion et de partage d’information, de médias et de liens. Découpé par espaces thématiques, ou communautés appelées aussi subreddits, chacune de ces communautés traite d’un sujet unique (actualité, science, ingénierie, politique, astuces et conseils, tutoriels, humour, jeux vidéo, art, etc.). Ainsi, Reddit comptabilise plus de 1,2 million de sujets divers.
Fondé en 2005, Reddit s’adressait à l’origine à des passionnés de jeux vidéo et de programmation. Aujourd’hui ces derniers ne représentent plus que 4,5 % des utilisateurs, ce qui confirme la diversification des contenus et le rend désormais accessible au plus grand nombre. En 2020, Reddit se plaçait comme le 20e site web le plus populaire au monde. (Source Journal du Net : Reddit : réseau social discret, mais puissant !).
Malgré ce succès planétaire, il est encore boudé par la communauté française, même si on en entend parler de plus en plus.
Cet article vise à le réhabiliter auprès des professionnels de l’info, car sa structure inédite en fait un réseau social précis qui pourrait modifier vos approches méthodologiques et étoffer vos recherches.
Difficile à interroger, peu associé à une image professionnelle, Facebook ne semble pas le candidat idéal pour la veille ou la recherche d’information.
Et pourtant… Facebook peut se révéler une mine d’informations, à condition de bien savoir s’y prendre.
Dans notre article, nous examinons en détail quels sont les outils et méthodes pour bien rechercher et faire de la veille sur Facebook.
Facebook n’a pas vocation à être utilisé pour tous les types de veille.
Par son caractère grand public, Facebook permettra surtout de trouver de l’information émanant ou visant le grand public.
Lire aussi :
Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux atypiques : nouvelle opportunité pour le veilleur ?
Le nouveau Facebook simplifie-t-il enfin la vie du veilleur ?
LinkedIn est LE réseau social qui monte en puissance pour la veille et la recherche d’information. On y trouve de plus en plus de contenus pertinents qui pourront répondre à de multiples besoins informationnels : informations stratégiques, brevets, commerciales, concurrentielles, etc.
LinkedIn est donc un excellent réservoir d’informations, mais rien, absolument rien, n’est fait pour faciliter la vie du veilleur :
Devant un tel constat, faut-il vraiment essayer de rechercher et de faire de la veille sur LinkedIn ?
La réponse est un grand OUI en raison de la richesse du contenu proposé que l’on ne retrouve pas nécessairement sur d’autres plateformes. Mais il faut adapter ses pratiques de recherche et de veille pour obtenir un résultat satisfaisant.
Dans cet article, nous vous expliquons donc quelles sont les meilleures méthodes et outils pour rechercher de l’information et faire de la veille sur LinkedIn.
Lire aussi :
Prospective : comment vont évoluer vos pratiques de de veille sur les réseaux sociaux ?
Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ?
Le veilleur peut-il tirer parti des veilles gratuites qui fleurissent sur LinkedIn ?
ArchiRès est le nom d’un réseau de bibliothèques des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) et du paysage en France, mais également d’instituts en Belgique, au Maroc et au Liban. C’est aussi un portail documentaire du même nom qui donne accès à un catalogue de recherche commun aux différents organismes membres d’Archirès.
Une nouvelle version de ce portail vient de voir le jour le 28 mars dernier.
Nous avons exploré pour vous cette ressource et évalué son intérêt pour la veille et la recherche d’information.
Lire aussi :
Zoom sur les ressources de l’AURG pour l’urbanisme et l’aménagement
Zoom sur le portail de l’INRS sur la santé et sécurité au travail
Zoom sur Cerema Doc, la plateforme documentaire du climat et territoires de demain
Zoom sur le portail documentaire Eau & Biodiversité
YouTube a été lancé en février 2005 en Californie par trois ex-employés de PayPal, avec comme objectif de mieux utiliser et valoriser la vidéo, un format jugé sous-exploité à l’époque par les trois fondateurs.
Leur idée première était de créer… un site de rencontres à base de vidéo, mais après quelques jours seulement, le projet a basculé vers la création d’une plateforme où tout internaute pourrait très facilement et gratuitement créer sa propre chaîne de diffusion de contenu vidéo.
Dix-huit mois plus tard, en octobre 2006, YouTube qui comptait déjà 20 millions d’utilisateurs par mois était racheté par Google qui déboursa alors 1,65 milliard de dollars. La version française de YouTube fut lancée quant à elle en juin 2007.
Selon une enquête menée par Hootsuite en octobre 2021, YouTube occupe aujourd’hui la deuxième place du classement des réseaux sociaux les plus utilisés, juste après Facebook, et réunit 2,2 milliards d’utilisateurs à l’échelle de la planète. Son audience est gigantesque puisque d’après YouTube, plus d’un milliard d’heures de vidéo sont consommées chaque jour dans le monde.
L’une de ses particularités est qu’il n’est pas du tout obligatoire d’avoir un compte YouTube pour pouvoir l’utiliser, rechercher des vidéos, visionner du contenu, surveiller une chaîne ou une requête par mot-clé dans la plateforme. Contrairement à certains réseaux sociaux qui restreignent très vite leur utilisation si l’on n’est pas connecté (c’est le cas de Facebook par exemple), YouTube permet de bénéficier de son contenu en n’étant pas identifié.
Lire aussi :
Outils de recherche de vidéos : des métadonnées au speech to text
Lancé en Chine en 2016 et mondialement en 2017, TikTok est un réseau social de création et diffusion de vidéos au format court créé par l’entreprise chinoise Bytedance. Originellement uniquement sur smartphone, une interface sur ordinateur a été mise à disposition, ce qui permet aux professionnels de l’information de consulter plus facilement cette plateforme, notamment sans devoir nécessairement créer un compte.
Si la quasi-totalité du contenu n’a aucune pertinence pour les professionnels de l’information, une recherche sur les bons mots-clés et hashtags permet de détecter des éléments intéressants dans le cadre d’une veille.
Aux contenus sans intérêt se sont ajoutés depuis environ 2019-2020 des contenus issus de marques, d’entreprises diverses, de médias journalistiques voire de personnalités politiques. Format court, visuel, accessible, la recette semble parfaite pour la transmission d’informations. Conséquemment, si l’intérêt reste limité et circonscrit à des types de veille précis (veille réputationnelle et concurrentielle en premier lieu), le professionnel de l’information a tout intérêt à ne pas négliger complètement ce nouveau canal. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l'article "Une veille sur TikTok, c'est possible ?".
À condition d’avoir la bonne méthode de recherche.
Lire aussi :
Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux atypiques : nouvelle opportunité pour le veilleur ?
Même bien avant l’invention du Web, il a toujours existé un besoin de sources et outils capables de proposer, d’agréger et de structurer des listes de personnes, d’entreprises, de sources, etc. qualifiées par rapport à une thématique donnée ou un type de contenus. C’est le principe même des annuaires, dont on retrouve les premières traces dès le Moyen-âge.
Et ces annuaires et répertoires, papier d’abord puis numériques (on se souvient de l’annuaire de Yahoo ou de Dmoz) ont toujours été d’une grande utilité pour le veilleur et ont longtemps fait partie de la panoplie de base du professionnel de l’information. Ils constituaient en quelque sorte de riches portails agrégateurs de flux thématiques.
Pourtant, ils se sont fait de plus en plus discrets avec les années, quitte à disparaître pour un grand nombre d’entre eux ou ont simplement été délaissés par les internautes et les professionnels.
Les moteurs de recherche généralistes comme Google, Bing et les autres ne sont pas sans responsabilité dans leur disparition. D’un côté les moteurs eux-mêmes ont tout fait pour marginaliser ces acteurs en limitant leur visibilité dans les résultats de leur propre moteur. Et de l’autre, les internautes ont naturellement choisi la voie de la simplicité et de l’efficacité en choisissant des outils les menant directement à la réponse à leur question plutôt que des outils les conduisant vers des sources pertinentes qu’il faut ensuite explorer et interroger.
Mais le vent pourrait bien être en train de tourner…
Lire aussi :
Comment identifier des sources d’information locales ?
Comment trouver des outils de recherche d’information thématiques ?
Comme nous l’avons vu dans l’article « La veille Web sans trace : un pari impossible ? », laisser le moins de traces possible lors de ses recherches et veilles sur le Web n’est pas chose facile.
Et pourtant, il existe des cas où cette stratégie est intéressante, voire même indispensable. On pensera ainsi aux cas où il faut limiter les biais liés à la personnalisation des résultats, et aux cas où il faut éviter de trop se dévoiler dans le cadre de sujets stratégiques, concurrentiels ou confidentiels.
Alors, comment s’y prendre ?
Dans cet article, nous analysons les différentes possibilités, méthodes et outils existants aujourd’hui. Nous couvrons un large champ de solutions allant de la plus simple et rapide à la plus complexe et chronophage. Pour chacune d’entre elles, nous évaluons les cas concrets où elles peuvent avoir une utilité et quels sont les avantages et inconvénients pour le processus de veille et de recherche d’information en lui-même.
Lire aussi :
Optimiser sa veille avec des extensions Chrome ou Firefox
Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible
La recherche d’information et la veille reposent avant tout sur un bon sourcing : le sourcing clé en main que l’on trouve dans les corpus que les professionnels utilisent au quotidien (agrégateurs de presse, plateformes de veille, etc.) et le sourcing « fait maison » que chacun se doit de mettre en place et faire évoluer régulièrement.
La taille (des milliers voire des millions de sources) et la diversité des sources qui composent aujourd’hui les corpus des outils grand public et professionnels et le confort et la facilité que cela peut procurer ont tendance à faire oublier qu’il y a des angles morts dans chacun de ces outils. Aucun outil ne contient par défaut toutes les sources utiles à la bonne réalisation d’une recherche ou d’une veille. Et c’est au professionnel de constituer un corpus de qualité adapté à ses problématiques précises et surtout de rester en alerte constante pour l’adapter.
Lire aussi :
Avec le Live Streaming, les médias innovent mais le veilleur souffre
Peut-on encore utiliser les kiosques numériques pour la recherche presse ?
La veille «médias» en 2021 : à la conquête d'un champ complexe et diversifié
Recherche et veille sur les articles de presse : entre tradition et renouveau
Les nouveaux formats des médias appellent de nouvelles méthodes et outils de recherche et veille
Dans le monde professionnel, nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre, à la recherche de tarifs.
Pour certains acteurs qui opèrent notamment une activité en BtoC et vendent des produits de grande consommation, c’est même une activité cruciale et un élément clé de leur veille concurrentielle. Il s’agit alors notamment de surveiller en continu les tarifs et surtout les variations de prix opérés par les concurrents. La veille dite « tarifaire » répond alors à une démarche très structurée et fait appel à des outils capables de mener cette veille à grande échelle.
Pour de nombreux autres acteurs, la recherche de tarifs relève plus de l’investigation ponctuelle que d’une véritable démarche de veille itérative : il s’agit par exemple d’analyser son environnement concurrentiel en essayant d’avoir une vision des tarifs pratiqués par ses concurrents, d’analyser un marché sur lequel on souhaite s’implanter, de faire une première évaluation de fournisseurs ou prestataires éventuels, etc.
Mais les tarifs ne sont pas toujours affichés sur le Web et surtout, ils ne sont pas fixes et exacts. Les tarifs de produits BtoB ou de prestations de services que l’on peut trouver sur le Web permettent certes d’avoir une première idée des tarifs pratiqués, mais les tarifs réels dépendent de multiples critères qui ne peuvent être pris en compte sur une simple page web (taille de l’entreprise, type de mission, nombres de personnes impliquées, etc.). La recherche de tarifs s’avère alors plus aléatoire et compliquée pour les produits vendus en BtoB et l’est encore davantage pour les prestations de service.
Lire aussi :
Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
La veille sur les appels d’offres de A à Z
Comment intégrer les données d’importation et d’exportation à sa veille concurrentielle ?
Twitter est une source d’information incontournable pour le professionnel de l’information : qu’il s’agisse de réaliser une veille métier, un sourcing thématique, un premier tour d’horizon sur un sujet, une veille concurrentielle, Twitter apporte quasi systématiquement une valeur ajoutée à la recherche d’information et à la veille.
Contrairement à la plupart des autres réseaux sociaux, Twitter a l’immense avantage de proposer des fonctionnalités de recherche dignes de ce nom, qui permettent d’explorer efficacement les contenus qu’il renferme.
Pourtant, il arrive que les fonctionnalités proposées ne soient pas suffisantes pour arriver au résultat souhaité. Il faut alors tester différentes méthodes, ruser ou trouver des outils externes qui comblent ces lacunes.
Lire aussi :
Twitter diversifie ses contenus : un casse-tête pour la veille
Comment rendre Twitter plus puissant pour la veille et la recherche ?
RSS, Twitter, Facebook, LinkedIn et les autres: surveille-t-on vraiment la même chose ?
Les portails documentaires ont depuis de nombreuses années de multiples atouts qui en font des candidats de choix pour le sourcing des veilleurs. Mais encore faut-il réussir à les identifier.
Les portails sont créés et alimentés par des professionnels de l’information spécialistes des thématiques qu’ils abordent, au contact direct des experts du domaine et avec une connaissance pointue de la recherche d’information et de la veille, de la mise en place des portails et de la structuration de l’information (ontologie, thésaurus, indexation, etc.).
Au-delà du catalogue classique d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation, ou encore de certaines bases de données spécialisées, ces portails proposent de plus en plus des veilles thématiques prêtes à l’emploi, des newsletters ou encore des notes de synthèses, études et analyses.
Bref, une véritable mine d’or !
Lire aussi :
Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
Et si on tirait parti des fonctionnalités originales des moteurs ?
Le veilleur peut-il tirer parti des veilles gratuites qui fleurissent sur LinkedIn ?
Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information.
La question nous a été posée ce mois-ci par une une personne qui a déjà été narratrice pour livres audio par le passé (mais pas en France).
Elle souhaite identifier les bons contacts et les bonnes sources pour trouver des missions dans ce secteur, mais aussi prospecter directement des contacts qualifiés sur le marché français.
C’est donc à cette question que nous allons répondre aujourd’hui dans cet article.
Tout le monde ou presque utilise Google pour rechercher de l’information. S’y limiter présente néanmoins quelques risques : l’un des plus importants étant de passer à côté de contenus pertinents non accessibles sur le Web ouvert ou mal référencés.
Pour mener une recherche efficace sur Google, on peut bien évidemment tirer parti des différentes fonctionnalités proposées par le moteur (recherche sur un site ou une extension précise, recherche sur certains types de fichiers, recherche sur les titres de pages, etc).
Les fonctionnalités sont toujours nombreuses mais certaines ont disparu ces dernières années et d'autres n’ont tout simplement jamais fonctionné correctement (comme l’opérateur de proximité AROUND par exemple).
Mais saviez-vous que certains concurrents de Google comme Bing, DuckDuckGo ou encore Yandex proposent quelques fonctionnalités originales ou innovantes que l’on ne retrouve pas chez le géant américain ?
La phase de sourcing, c’est-à-dire l’identification des sources d’informations pertinentes est un élément essentiel de tout processus de veille. On peut bien évidemment créer des alertes sur des moteurs, réseaux sociaux, agrégateurs de presse tous azimuts ce qui peut générer un bruit considérable mais on a aussi et surtout intérêt à identifier et mettre sous surveillance des sources précises en lien avec son sujet.
Différentes méthodes sont possibles pour y parvenir : interroger des moteurs de recherche, des médias sociaux en testant plusieurs stratégies de recherche plus ou moins ciblées, explorer des sites de référence à la recherche d’une rubrique « liens » qui redirigerait vers d’autres sites pertinents, etc.
Nous apprenions il y a quelques jours dans un communiqué de presse de l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) que les adresses internet avec une extension
.radio
allaient être mises sur le marché en 2017.
Cela va se faire selon plusieurs vagues successives.
Le but : fédérer la communauté des 65 000 radios hertziennes et des 60.000 webradios dans le monde. A noter qu'une radio devra débourser 200 euros pour acquérir cette extension.
En février et mars 2017, l’UER va sélectionner 80 radios dans le monde parmi celles ayant fait une demande et leur attribuer une extension .radio
. Ce n’est qu’en mai et juin que les autres radios pourront à leur tour postuler.
Le mouvement de l’Open Data (ouverture et mise à disposition des données) concerne principalement les données dites « publiques », c’est à dire produites par des organismes publics ou affiliés (ministères, collectivités locales, état, organismes publics comme l’assurance maladie, Pôle Emploi, l’INSEE, entreprises publiques etc.) mais l’Open Data dans le secteur privé commence également à se développer.
L’ouverture des données en France mais également dans le reste du monde représente donc une véritable opportunité pour les personnes confrontées à des problématiques de veille et de recherches d’information.
Les plateformes/portails Open Data permettent en effet d’accéder gratuitement à une multitude de données brutes, certes, mais vérifiées, relatives à des secteurs comme le transport, l’urbanisme, l’économie, la culture, la santé, etc.
Avant le mouvement de l’Open Data, apparu il y a quelques années maintenant, on rappellera que ces données étaient souvent difficilement accessibles même pour des professionnels experts de la recherche.