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L’intelligence économique commence par une veille intelligente

Le professionnel de l’info face à un Google en perpétuel mouvement

Netsources no
154
publié en
09.2021
1809
Le professionnel de l’info face à un Google en perpétuel ... Image 1
Le professionnel de l’info face à un Google en perpétuel ... Image 1

Comme nous avons pu le voir dans l’article « Google n’est plus un moteur de recherche ni de réponses, mais un assistant virtuel », Google se positionne aujourd’hui comme un assistant virtuel qui essaye de comprendre le besoin informationnel de l’internaute et lui propose une sélection de résultats sur un plateau.

Cet assistant évolue en permanence avec l’intégration de nouveaux types de contenus et de nouvelles fonctionnalités de recherche.

Le professionnel de l’information doit évidemment suivre ce rythme effréné, mais il faut aussi évaluer sans cesse la possible adéquation entre ces nouveautés, ces évolutions, ces innovations avec les pratiques professionnelles de recherche d’information.

Et ce n’est pas simple, car Google n’a jamais été conçu pour les professionnels de l’information. Ceux-ci ont néanmoins toujours pu traiter certaines questions avec Google mais la situation empire…


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En effet, le professionnel se retrouve dans une situation inconfortable où il a à la fois toujours besoin de Google, car il y trouve des contenus qu’il n’a pratiquement aucune chance de repérer ailleurs (l’inverse est également vrai !) et à la fois, il a de plus en plus de mal à communiquer avec le moteur de manière satisfaisante.

En tant que professionnels de la veille et de la recherche d’information, comment se positionner aujourd’hui par rapport à Google ?

  • Il indexe des contenus toujours plus diversifiés, mais faut-il réellement l’utiliser pour retrouver n’importe quel type de contenu ?
  • Il propose sans cesse de nouvelles fonctionnalités, mais ont-elles un quelconque intérêt dans un contexte professionnel ?
  • Sa transformation en assistant accentue la personnalisation des résultats et surtout leur instabilité. Peut-on continuer à avoir une démarche structurée et reproductible dans un tel contexte ?

Google indexe des contenus toujours plus diversifiés – mais est-il le meilleur outil pour ces nouveaux médias ?

Depuis quelques années, Google tente d’intégrer les nouveaux contenus qui font partie intégrante du web : contenus des médias sociaux, vidéos, podcasts, etc. Mais ce n’est pas parce qu’il s’y intéresse qu’il faille pour autant l’utiliser pour repérer et identifier ces nouveaux contenus.

Nous nous intéresserons ici aux contenus audio et aux contenus issus des médias sociaux sur lesquels Google a communiqué récemment.

L’intégration des contenus audio : encore un vrai problème pour Google

Google travaille beaucoup sur la question du multimédia notamment au niveau de la transcription des contenus, mais il n’y a pour l’instant aucune annonce quant à la recherche sur ces transcriptions.

Dans l’article Google Audio Search – Will it Ever Be Possible ?, on apprend que Google travaille actuellement sur la question de la recherche de contenus audio. Mais c’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît.

Le problème viendrait de la qualité de la transcription automatique qui n’est pas encore assez performante notamment pour tous les noms propres : noms de lieu, personnes, organisations et acronymes. Et en même temps, il est impossible de réaliser cette tâche humainement face à la quantité de contenus audio disponible.

Conséquence pour la recherche d’information :

Google n’est pas adapté si on souhaite retrouver des podcasts, vidéos et autres contenus multimédias qui mentionnent une personne, une entreprise, etc. Google, rappelons-le, ne cherche que sur les métadonnées.

Google proposera un jour des solutions pour rechercher sur les contenus audio et vidéo, mais cela risque de prendre encore un peu de temps. D’autant qu’à la question technique s’ajoute la question juridique. Les auteurs de contenus audio et vidéo ne sont pas forcément d’accord pour que leurs contenus soient retranscrits et indexés dans les moteurs.

Google et les réseaux sociaux : pas optimal non plus

La relation entre Google et les réseaux sociaux est complexe. Google ne les affectionne pas particulièrement et les perçoit comme des concurrents directs. Google avait d’ailleurs complètement échoué avec son réseau social Google+ là où d’autres ont très bien réussi et sont toujours en haut de l’affiche.

Pendant longtemps, Google n’a pas indexé les contenus des réseaux sociaux. Il n’en avait d’ailleurs pas toujours le droit.

Il y a quelques années, Google avait signé un accord (financier) avec Twitter pour indexer ses contenus. Aujourd’hui, Google est en discussion pour indexer les contenus de TikTok et Instagram, moyennant une rétribution financière pour ces deux acteurs comme il l’avait fait avec Twitter.

Dans les faits, Google n’est pas adapté pour faire émerger des contenus issus des réseaux sociaux d’autant qu’il ne fait jamais ressortir plus de deux résultats du même site sur la première page de résultats et, ce afin de privilégier une certaine diversité d’information.

Conséquence pour la recherche d’information :

Penser que Google va permettre d’interroger efficacement les réseaux sociaux est une utopie. Peu de résultats issus de Twitter apparaissent dans les résultats. Il reste beaucoup plus efficace de rechercher directement sur les plateformes des différents réseaux sociaux et éventuellement de compléter en recherchant depuis Google en utilisant l’opérateur site :.

Google propose de nouvelles fonctionnalités – ont-elles un intérêt pour le professionnel ?

Google ne cesse d’annoncer de nouvelles fonctionnalités et nombreuses sont celles qui font écho aux annonces que Google fait à propos de ses algorithmes. En effet, dès que Google annonce un nouvel algorithme ou une mise à jour importante, on peut être sûr que cela va se traduire par une ou plusieurs fonctionnalités nouvelles.

Le seul problème, c’est que généralement ces nouveautés sont clairement à destination des internautes dans une optique personnelle et de vie privée ou encore liées à la recherche sur mobile. Peu d’annonces semblent avoir d’intérêt pour un professionnel à la recherche d’informations à partir d’un ordinateur.

Quelles sont donc les dernières nouveautés de Google et que peut-on en tirer dans une optique professionnelle ?


Toujours plus de contexte autour de l’information

Un des grands axes de nouveauté chez Google concerne la transparence des sources et la fiabilité de l’information.

Dans un contexte où les fake news pullulent et où il est crucial de savoir évaluer les sources et les informations, Google a choisi ici de répondre aux attentes des internautes en matière de transparence en proposant différentes nouveautés.

Google propose sur la droite de la majorité des résultats (3 petits points) une option « About this Result » (à propos de ce résultat) qui permet d’obtenir quelques informations sur la source (Cf. Figure 1. Fonctionnalité « About this result »)  : la date à laquelle Google a commencé à indexer ce site et pour les sources les plus connues un descriptif de la source issu de Wikipédia et de son positionnement. Google indique également quels termes de la requête apparaissent dans ce résultat, quels termes proches et associés, etc.

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Figure 1. Fonctionnalité « About this result »

Cette option a été déployée internationalement récemment, mais elle n’est pas encore disponible sur tous les supports. Google indique que cette rubrique comprendra à l’avenir une description du site lui-même, une liste de résultats de recherche sur le site et des informations complémentaires sur le sujet abordé, y compris la couverture médiatique récente.


  • Dans la même veine, mais cette fois-ci appliqué aux publicités, Google vient d’annoncer sur son blog qu’il allait déployer dans les prochains mois aux États-Unis d’abord puis dans le reste du monde en 2022 des « pages annonceurs » permettant notamment visualiser l’historique des campagnes d’un annonceur sur les 30 derniers jours (publicités vidéo sur YouTube, adwords, annonces Shopping, etc.).
  • Enfin toujours dans cette logique d’évaluation de l’information, Google rajoute désormais dans certains cas une indication pour les résultats qui évoluent rapidement, notamment pour les événements très récents ou en cours.
  • Pour ajouter plus de contexte à la recherche de l’internaute, Google cherche aussi à faire découvrir des sujets connexes et à approfondir sa recherche (peut-être aussi pour garder celui-ci plus longtemps captif de sa plateforme). Ainsi, pour certaines recherches, Google va rajouter un encadré « Things to know » avec des sujets et thématiques connexes à explorer.
  • D’autre part, Google identifie également des sujets connexes dans les vidéos et suggère des liens pour approfondir sa recherche.
  • Enfin dans les prochains mois, Google devrait lancer une fonctionnalité « Refine this Search » (avec des suggestions de requêtes) pour affiner sa recherche et inversement « Broaden this search » pour élargir sa recherche.

Certaines de ces fonctionnalités ont été lancées dans certains pays et devraient être accessibles partout dans les prochains mois.


De nouvelles fonctionnalités pour les contenus multimédias

Autre axe de développement majeur chez Google, l’amélioration de la recherche sur les contenus multimédia.

  1. La première nouveauté concerne Google Lens, l’outil de recherche visuelle développé par Google il y a quelques années qui est maintenant disponible aussi bien sur mobile que sur desktop. Le principe de Google Lens est simple : à partir d’une image ou photo, Google recherche des contenus similaires sur le WebIl y a quelques semaines, Google a annoncé qu’il serait possible de combiner la recherche visuelle avec une recherche par mot-clé.

À titre d’exemple, si l’on effectue une recherche sur un motif qui nous plaît, Google va automatiquement rechercher des images avec ce motif ou un motif similaire. Il sera possible d’ajouter des mots-clés pour affiner sa recherche : par exemple « chaussettes » pour ne visualiser que des images de chaussettes avec ce motif (Cf. Figure 2. Recherche visuelle et textuelle combinée).

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Figure 2. Recherche visuelle et textuelle combinée

  1. On voit également que la question de la transcription est en train de faire son chemin. En effet quand on recherche sur des contenus audio et vidéo, l’élément essentiel est le contenu audio, c’est-à-dire ce qui est prononcé. Or il est très difficile aujourd’hui de rechercher sur les transcriptions de contenus audio et vidéo, car cela reste limité. YouTube produit des transcriptions automatiques des vidéos depuis déjà quelque temps, Chrome a rajouté récemment la possibilité de sous-titrer en direct des fichiers audio ou vidéo en ligne ou hors ligne. Google Meet (le système de visioconférence de Google) intègre également depuis peu la transcription automatique des discussions.

On est en train d’assister à la généralisation des transcriptions automatiques des contenus audio et vidéo même si la qualité laisse parfois à désirer notamment pour tous les noms propres.

On peut espérer que la prochaine étape sera la possibilité de rechercher sur ces transcriptions, ce qui permettra enfin de rechercher efficacement sur les contenus multimédias.


Des avancées pour la recherche multilingue

Lors de la présentation de son algorithme MUM, Google annonçait vouloir faire émerger des contenus pertinents dans d’autres langues que celle dans laquelle on recherche.

Une première application semble en train d’être testée sur YouTube avec la traduction automatique des titres de vidéos et de leurs descriptions. Pour l’instant, seules les traductions de l’anglais vers le portugais et le turc ont été repérées sur YouTube.

Peut-être qu’un jour, on pourra rechercher dans sa langue natale et voir apparaître des résultats pertinents dans d’autres langues… Mais ce n’est pas encore pour demain.

Innovations e-commerce bien sûr

Google ne serait pas Google s’il n’innovait pas dans le monde du shopping en ligne. Parmi les dernières innovations, on apprenait récemment que YouTube commençait à tester la détection automatique de produits dans les vidéos permettant ainsi à l’internaute d’aller acheter un produit repéré sur une vidéo.

Du côté des opérateurs de recherche

Pour les professionnels de l’information, les opérateurs de recherche restent un élément très important pour la recherche sur Google.

Les opérateurs disponibles évoluent peu et font surtout preuve d’une grande instabilité. Un opérateur peut très bien fonctionner, puis cesser de fonctionner pendant des mois pour revenir à un fonctionnement quasi normal quelques mois plus tard.

On notera tout de même quelques évolutions récentes.

Un porte-parole de Google indiquait récemment que même en utilisant l’opérateur site: Google ne faisait jamais ressortir dans les résultats toutes les pages de ce site qu’il indexe. Pour le professionnel de l’information, cet opérateur reste intéressant, mais on n’aura jamais qu’une sélection de pages et pas l’intégralité. D’où l’intérêt d’aller également explorer le site en lui-même.

On apprenait également il y a peu que l’opérateur filetype: pour rechercher sur un type de fichier fonctionnait maintenant aussi sur Google Images. On peut par exemple rechercher des images au format jpeg en entrant la commande suivante : filetype:jpeg dans Google Images.

Conséquences pour le professionnel de l’information :

Finalement, les dernières nouveautés proposées par Google sont bien en ligne avec le discours officiel de Google sur les évolutions de ces algorithmes.

Mais cela reste assez frustrant pour le professionnel de l’information.

Globalement, les éléments de contexte proposés par Google restent sommaires et ce sont souvent des vérifications que les professionnels font déjà de leur côté.

L’aspect Shopping n’a que peu d’intérêt pour la veille et la recherche d’information professionnelle.

Et l’amélioration de la recherche sur les contenus multimédias et multilingues reste encore limitée même si on sent bien que Google arrivera un jour à proposer des solutions concrètes et puissantes sur ces questions.

Mais ce jour n’est malheureusement pas encore arrivé…

Seules les quelques nouveautés concernant les opérateurs de recherche viennent impacter le professionnel de l’information dans son quotidien. Et encore…

L’assistant Google personnalise toujours plus les résultats ce qui vient perturber la démarche méthodologique et rigoureuse des professionnels

Depuis des années, deux partis s’affrontent quant à savoir si Google personnalise ou non les résultats selon l’internaute.

Il y a quelques années, nous avions mené une étude où nous avions demandé à différents internautes autour du monde d’entrer les mêmes requêtes. Et à ce moment-là, seule la localisation de l’internaute semblait influer sur les résultats.

Aujourd’hui, le discours officiel de Google sur la question n’a pas changé : seule la localisation de l’internaute fait varier les résultats et non son historique ou ses goûts.

Dans les faits, on n’est plus vraiment certain que ce soit le cas…

Un récent témoignage d’Emmanuel Barthe sur son blog Precisément.org met en lumière ce phénomène « Google Search : des résultats plus personnalisés que vous ne le croyez ». Il constate que quand il lance simultanément une recherche sur son ordinateur personnel, son ordinateur de bureau et son téléphone portable, il n’a pas les mêmes résultats. Seuls 5 résultats sur les dix qui composent la première page reviennent systématiquement. Les résultats les plus personnalisés semblent être ceux de son smartphone.

Nous avons lancé quelques tests et notre constat est similaire. Pour une même personne, les résultats varient d’un support de recherche à un autre. Et quand nous sommes plusieurs personnes différentes à lancer la même recherche au même moment, mais tous en région parisienne, nous constatons des différences dans les résultats.

Depuis début 2021, Google a basculé tous les sites sur son index Mobile First. Les recherches sur ordinateur et mobile utilisent désormais le même index et devraient en principe fournir des résultats similaires. Mais il n’en est rien.

Il y aurait en réalité deux mondes distincts :

  • Celui du desktop (plutôt celui du monde professionnel) avec moins de personnalisation (surtout si on n’utilise pas Chrome, que l’on n’est pas connecté à un compte Google et qu’on utilise éventuellement le mode Incognito)
  • Celui du mobile et de la sphère privée avec beaucoup plus de résultats sponsorisés et de personnalisation.

Conséquence pour la recherche d’information :

Il y a une instabilité de plus en plus prononcée quand on recherche sur Google.

Une même personne peut avoir des résultats différents selon le support utilisé ou en faisant varier les paramètres (connecter ou non à un compte Google, paramètre de langue, mode incognito, etc.).

Et des personnes différentes peuvent avoir des résultats différents pour une même requête avec les mêmes paramètres même s’il y aura bien quelques points communs.

Les professionnels du SEO constatent que l’instabilité dans les SERPs, c’est-à-dire la page de résultats n’a d’ailleurs jamais été aussi grande qu’aujourd’hui. Pour une même requête, une page peut être présente à un instant T, absente quelques minutes plus tard, revenir un peu plus tard. Un peu comme si Google avait du mal à savoir quels contenus sélectionner et qu’au final il piochait un peu aléatoirement dans la sélection de pages qu’il juge pertinentes par rapport à la question de l’utilisateur.

Et pour des professionnels de l’information qui cherchent à avoir une méthode de recherche logique, structurée et reproductible, c’est un véritable problème… Et c’est l’une des raisons pour lesquelles Google ne peut pas être le seul outil de recherche utilisé pour une recherche professionnelle.

La place de Google pour les professionnels de l’information

Dans un contexte de veille et de recherche d’information, il existe des informations et des sources que l’on n’aura aucune chance de trouver à moins de passer par Google.

Et inversement, il y aura de nombreux éléments que l’on ne trouvera pas si l’on se limite à Google.

Vouloir effectuer des recherches d’informations ou de la veille sans jamais utiliser Google est quand même très ambitieux et finalement risqué…

Il faut reconnaître que Google a plusieurs grandes forces qui font de lui un acteur incontournable pour rechercher de l’information :

  • Il a très probablement l’index le plus large du monde, même s’il ne communique plus dessus depuis des années et qu’il n’est pas pour autant exhaustif ;
  • Il utilise des algorithmes extrêmement performants qui ont pratiquement toujours une longueur d’avance sur ceux de ses concurrents
  • Sa taille, ses moyens et sa force de frappe lui permettent de lancer rapidement des fonctionnalités ou outils que tout le monde attendait et qui n’ont pas d’ équivalent sur le marché à ce moment-là ;
  • Son influence est telle qu’il peut inciter les créateurs de sites au niveau mondial à effectuer des changements majeurs, car tout le monde veut être référencé de façon optimale sur Google.

Aujourd’hui, Google va s’avérer utile au professionnel de l’information pour :

  • Débroussailler un sujet auquel on ne connaît rien ;
  • Identifier des sources pertinentes ;
  • Trouver des informations en lien avec une recherche ou une veille ;
  • Faire des recherches d’antériorité sur le Web ;
  • Approfondir certains points d’une recherche ou d’une veille ;
  • Trouver un document précis.

Mais il ne doit pas être utilisé seul.

Et surtout il faut arrêter de l’utiliser pour essayer de faire une revue du web : tout ce qui a été dit sur un événement, sur une marque, sur une personnalité par exemple.

Toute recherche qui vise un semblant d’exhaustivité sur Google est aujourd’hui vouée à l’échec.

Si vous voulez récupérer un maximum de retombées sur la COP26 par exemple, autant aller sur Bing, qui vous donnera accès à plus de résultats. La requête Cop26 sur Google génère 124 résultats là où la même requête sur Bing permet d’accéder à 569 résultats.

Google n’est pas conçu pour le professionnel de l’information, mais le professionnel continuera à y trouver une multitude d’informations à condition d’accepter ce que Google est devenu, en s’y adaptant et en ayant bien conscience des biais et limites du moteur. Nous verrons dans le prochain article « Comment utiliser Google pour des questions complexes ? Restez simple!» quelle est la méthode la plus adaptée pour rechercher des informations complexes sur Google.

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