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L’intelligence économique commence par une veille intelligente

Les livres, ces oubliés de la veille

Carole Tisserand-Barthole
Bases no
382
publié en
2020.06
417
Les livres, ces oubliés de la veille Image 1
Les livres, ces oubliés de la veille Image 1

La veille, qu’elle soit stratégique, concurrentielle, scientifique ou technique est généralement associée aux contenus et sources numériques : presse, sites d’actualités, blogs, réseaux sociaux, sites institutionnels, articles scientifiques, brevets, bases de données, etc.

Les livres, plus naturellement associés au papier qu’au numérique malgré l’existence des ebooks, sont souvent les grands absents des projets de veille. Alors qu’ils renvoient pourtant aux origines mêmes du métier de professionnel de l’information.

Il manque aux livres et ouvrages cette « fraîcheur » et instantanéité de l’infor­mation associée aux contenus numériques. Il n’est pas non plus simple de rechercher numériquement sur ce type de contenus pour lesquels on ne dispose souvent que des références bibliographiques. Enfin, ils ne sont pratiquement jamais accessibles gratuitement (à l’exception des livres en open access encore rares ou des ouvrages qui ne sont plus couverts par le droit d’auteur).

Inclure les livres à sa veille n’a pas de sens pour tous les types de veilles et pour tous les sujets. Mais ils ont toute leur place pour l’investigation et l’analyse en profondeur de certaines thématiques.

Dans quels cas, faut-il penser à inclure les livres et monographies à sa veille ? Quels sont aujourd’hui les grandes sources et les outils à connaître pour la surveillance et la recherche de livres ? Comment mettre en place une veille spécifique sur les nouveaux livres parus dans son secteur d’activité ?

Quels livres pour quelle veille ?

Quand on parle de livres, il faut tout d’abord prendre en compte leur grande diversité :

  • Livres scientifiques et universitaires ;
  • Livres de vulgarisation, livres pratiques ;
  • Manuels scolaires ;
  • Encyclopédies, dictionnaires ;
  • Romans, essais, livres jeunesse et bandes dessinées.

Les romans, essais, bandes dessinées ou ouvrages scolaires auront un intérêt quasi nul pour les professionnels de l’information en entreprise à l’exception de ceux travaillant pour des éditeurs (mais pas nul comme en atteste ce cas que nous avons rencontré où un brevet a pu être antériorisé à partir d’une bande-dessinée : https://www.fla-consultants.com/fr/blog-actualites/anterioriser-un-brevet-adverse-resultat-non-garanti-mais-jackpot-possible-intervention-de-francois-libmann-chez-intellixir).

Ils pourront être utiles pour les chargés de collections en bibliothèque, les pro­fesseurs-documentalistes et tout autre professionnel de l’information travaillant dans le secteur de l’enseignement qui souhaitent suivre les dernières parutions dans leur secteur.

À l’inverse, les livres scientifiques, universitaires ou de vulgarisation pourront trouver leur place dans la veille des entreprises dans le cadre de veilles scientifiques, techniques ou encore métier.

Au-delà de cette diversité, les livres n’ont pas non plus de rôle à jouer pour tous les types de veille. On pensera surtout à les intégrer dans les cas suivants :

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