Depuis leur apparition il y a un peu moins de 400 ans, les revues scientifiques ont été confrontées à de nombreuses évolutions : le passage du papier au numérique, l’apparition des preprints, le développement de l’open access et plus largement de l’open science, etc.
Mais s’il y a bien quelque chose qui n’a que très peu changé, c'est la structure même de l’article scientifique. Malgré une transformation digitale, la version numérique de l’article, souvent en PDF, est presque toujours semblable à ce qui existait déjà au format papier.
Certains acteurs commencent à modifier la structure même de l’article scientifique ou tout du moins à proposer un modèle de diffusion qui ne soit plus limité à ce format très codifié et où les différentes parties d’un article peuvent vivre indépendamment les unes des autres.
Le nouveau moteur de recherche Kagi Search travaille actuellement sur un nouveau projet de recherche baptisé « Mother ».
Lorsqu’on pose une question à Mother, une IA de recherche sur le web « user-centric », « maman » ne se contente pas de fournir une liste de sources, mais en fait le résumé automatique.
Si on lui demande par exemple de comparer le nombre d’habitants entre deux villes, elle fournira directement une réponse synthétique issue de plusieurs sources, et non une liste de sources où aller chercher. Elle répond aussi à des questions comme « Pourquoi la terre est ronde ? ».
Pappers, le moteur de recherche gratuit d’information légale et financière des entreprises françaises, vient d’ajouter les décisions de justice à sa base de données.
Le site utilise les données issues de l’open data des décisions de justice pour mettre en ligne l’ensemble des décisions de jurisprudence sur ses fiches entreprises. Pour effectuer une recherche au-delà de la consultation d’une fiche, il vaut toutefois mieux privilégier la version bêta du moteur dédié aux décisions de justice (https://justice.pappers.fr/), plus efficace que le moteur du site.
Outre des résultats plus complets, ce moteur dédié propose des filtres « Juridiction », « date de la décision », « Publication », « Dispositif », « Textes de loi cités » et « Textes de loi non cités ».
Il n’est pas toujours simple de réaliser des recherches satisfaisantes sur les réseaux sociaux tant les fonctionnalités sont limitées. C’était notamment le cas pour Instagram qui proposait jusqu’à très récemment une version desktop très limitée comparée à son application mobile.
Au début du mois de novembre, Instagram a annoncé le lancement d’une nouvelle version de son site instagram.com sur le web. Au-delà des améliorations cosmétiques, il y a une nouveauté importante qui va améliorer la recherche pour les professionnels de l’information.
Jusqu’à présent, quand on lançait une recherche sur un hashtag dans Instagram (sur la version desktop), on ne visualisait dans les résultats qu’une petite sélection de contenus appelée « meilleures publications ». Il fallait passer par l’application mobile d’Instagram pour voir tous les résultats associés à un hashtag classés par ordre antéchronologique.
Si les entreprises, marques et outils n’hésitent pas à communiquer sur leurs succès, leurs lancements de produits ou l’ajout de nouvelles sources et fonctionnalités, il est plus rare qu’ils communiquent sur leurs actualités « négatives » comme le retrait de fonctionnalités ou de sources ou leur disparition.
Nous signalons ici les récentes disparitions qui peuvent venir affecter le professionnel dans l’exercice de sa veille et de ses recherches :
À l’heure où le réseau social Mastodon profite des mésaventures de Twitter au point d’être parfois présenté comme une véritable alternative décentralisée, il est temps de se demander : comment faire de la veille sur Mastodon ?
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas intuitif. Malgré des similarités visuelles avec Twitter, Mastodon n’a pas du tout le même mode de fonctionnement ni les mêmes fonctionnalités.
Nous sommes donc partis d’un exemple concret : réussir à mettre en place sur Mastodon une veille métier autour de la veille, sujet ô combien important pour les veilleurs pour rester à jour dans leur métier et dans leurs pratiques.
Car, si Mastodon souhaite avoir une chance d’exister face à Twitter, le veilleur doit pouvoir basculer ses précédentes activités de Twitter vers Mastodon. Mais Twitter reste difficile à détrôner. Il conserve une place très importante pour le professionnel de l’information notamment pour sa propre veille métier grâce aux nombreux experts et fonctionnalités avancées qui s’y trouvent.
Alors comment et surtout peut-on reproduire le même schéma sur Mastodon ? Pour y parvenir, il faut effectivement qu’il y ait suffisamment d’experts sur Mastodon qui publient sur la thématique ciblée et que Mastodon nous fournisse des fonctionnalités suffisamment abouties pour pouvoir rechercher des contenus, identifier des utilisateurs pertinents et suivre leurs publications. C’est ce que nous allons vérifier dans cet article.
Depuis quelques semaines, le moteur de recherche OpenBibArt fusionne non plus deux, mais quatre bases de données bibliographiques d’histoire de l’art occidental. On peut désormais y trouver les notices bibliographiques d’articles de périodiques, de livres, de catalogues d’expositions et de ventes publiés entre 1910 et 2007.
Le site, connu des historiens d’art, des chercheurs et plus largement des professionnels et amateurs d’art, regroupe désormais les bases suivantes :
Dialog Solutions vient d’ajouter trois stratégies prêtes à l’emploi (Hedges) aux sept qu’il proposait déjà dans le domaine biomédical.
La mise à disposition de requêtes préétablies existe depuis un moment déjà tant pour des serveurs/agrégateurs que pour des banques de données, mais font rarement l’objet de l’attention du public des pros de l’info.
Elles peuvent pourtant être appliquées telles quelles ou servir de base à la constitution de nouvelles stratégies de recherche.
L’innovation et l’actualité chez Google ne s’arrêtent jamais et ces derniers mois ne dérogent pas à la règle.
Dans cet article, nous faisons le point sur ces innovations récentes et nous testons les fonctionnalités et les produits, dans une perspective de veille et de recherche professionnelles.
En septembre dernier, Google a animé son rendez-vous annuel Search-On où il dévoile toutes ses nouveautés en lien avec son moteur et la recherche d’information.
À cette occasion, nous avons découvert de nouvelles fonctionnalités intéressantes.
Les guillemets dans Google ont toujours servi à rechercher des expressions exactes même si cela n’empêche pas Google de passer outre, de temps à autre, quand il le juge nécessaire.
L’usage des guillemets a récemment évolué, mais c’est au niveau des résultats que cela fait une différence. Les guillemets permettent toujours de rechercher une expression exacte, mais dans les résultats proposés, on peut maintenant visualiser un extrait du contenu contenant spécifiquement cette expression, ce qui permet donc de voir dans quel contexte l’expression est utilisée et déterminer la pertinence du résultat par rapport à ses besoins.
Lire aussi :
Nous avons testé Kagi Search, un nouveau challenger de Google
Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info
Il y a peu Google a lancé en grande pompe son nouvel espace dans Google Actualités appelé Google Showcase.
Quelle place et quel intérêt peut-il avoir pour le veilleur ? C’est ce que nous avons exploré dans cet article.
Il s’agit d’un nouveau service destiné à mettre en avant les médias de référence d’un pays. Le service est proposé dans différents pays, mais seuls les médias du pays de l’internaute sont disponibles.
En ce qui nous concerne, Google Showcase dispose d’une page dédiée sur Google Actualités qui affiche une sélection d’articles issus de 130 médias français, essentiellement de la presse nationale et locale appartenant à de grands groupes de presse. Pour chaque média, on dispose de trois articles sélectionnés.
Chaque jour ces 130 médias choisissent quelques articles qu’ils mettent à disposition sur Google News Showcase. En échange, Google les rémunère.
Lire aussi :
Comment récupérer un flux RSS sur les moteurs web et Google Actualités ?
L’IA au cœur du nouveau Google Actualités : à réintégrer absolument dans son dispositif de veille
Sourcing : comment détecter des médias réellement nouveaux ?
Peut-on encore utiliser les kiosques numériques pour la recherche presse ?
Lorsqu’on souhaite mettre en place une veille concurrentielle, une typologie de sources classiques est à surveiller : site du concurrent, presse nationale, locale, spécialisée, etc. La publicité en ligne comme les résultats sponsorisés et annonces publicitaires sur Google et Facebook peut également représenter une piste très intéressante.
Car comprendre la stratégie publicitaire d’un acteur peut en dire long sur sa stratégie globale à court, moyen et long terme. Quels produits ou services choisit-il de mettre en valeur, dans quels pays et quelles régions focalise-t-il ses actions ?
En matière de publicité en ligne, le marché est très largement dominé par Google et Facebook puis dans une moindre mesure Amazon. Ainsi, si nos concurrents ont choisi d’investir dans la publicité en ligne, il y a toutes les chances qu’ils aient choisi Google, Facebook ou bien les deux. Il va donc falloir trouver des solutions pour accéder aux données de Google Ads et de Facebook Ads.
Pendant des années, c’était tout simplement mission impossible, car ni Google ni Facebook ne partageaient librement la moindre donnée en la matière. Une veille sur la publicité en ligne ne pouvait donc se faire qu’en testant des requêtes susceptibles de faire apparaître les publicités de ses concurrents, ce qui ne fournissait que des résultats aléatoires et évidemment incomplets ou en faisant appel à des acteurs spécialisés sur les mesures d’audience et la veille publicitaire.
Lire aussi :
Information et publicité : des liaisons dangereuses pour la veille ?
L’opus 2022 de l’Artificial Intelligence Conference on Search, Data and Text Mining, Analytics and Visualization plus connue sous le vocable « AI-SDV » vient de se terminer dans une atmosphère particulière.
Si les contributions ont été, pour la plupart, de qualité et le réseautage efficace, nous retiendrons que c’est une manifestation de plus que les professionnels de l’information ne connaîtront probablement plus, la faute du Covid qui a « tué » la manifestation à petit feu.
Les plus anciens se souviennent d’un temps où les événements se bousculaient parfois à l’agenda, autant que le public à ces événements. Ces derniers risquent maintenant de se limiter aux dates proposées par l’EPO (European Patent Office) ou les groupes d’utilisateurs. Dans cet article, Benoit Sollie et François Libmann soulignent quelques présentations (disponibles sur Internet) et lignes de force qui ont marqué cette dernière édition.
Eutopia est l’une des 44 alliances labellisées « Université Européenne » par la Commission européenne et vient de lancer un portail avec les publications de ses membres. Elle regroupe dix universités (pour un total de 100 facultés), dont celle de Cergy, en France.
Le portail commun à l’alliance (https://eutopia.openaire.eu/) suit deux objectifs majeurs :
1. Faciliter la visibilité des productions scientifiques et des chercheurs de l’alliance ;
2. Fluidifier le travail au sein de l’alliance.
Ce portail recueille, à l’heure où nous imprimons, plus de 570 000 publications (dont plus de 368 000 ouvertes) et 21 000 datasets de recherche. L’alliance est généraliste et le portail couvre donc de nombreux domaines, des mathématiques aux sciences naturelles en passant par la médecine ou l’informatique.
Lire aussi :
Le Canada explore un portail pour accéder aux résultats de la recherche canadienne
On a pu assister ces dernières années à des progrès spectaculaires dans le traitement et l’exploitation des données : traitement du langage, analyse sémantique, réseaux de neurones ou IA, pour n’en citer que quelques-uns. Le monde du brevet n’échappe pas à cette tendance, et on a pu voir au cours des dernières années plusieurs initiatives dans les domaines de la traduction, de la classification automatisée ou de la recherche.
IPRally dont nous avons eu l’occasion de parler en détail dans le n° 395 de BASES de septembre 2021 est d’ailleurs un exemple concret de l’application de ces nouvelles technologies au service de la recherche dans les bases de données.
Sur quelles thématiques travaillent aujourd’hui les spécialistes du domaine ? Quelles futures révolutions nous attendent dans les années à venir pour la veille et la recherche d’information brevet ?
C’est ce que nous avons essayé de déterminer dans cet article avec une approche qui nous a paru originale : aller regarder dans les brevets eux-mêmes «ce qui les attend» à plus ou moins long terme - autrement dit , essayer de lire l’avenir du brevet en tant qu’objet d’innovation dans les brevets eux-mêmes.
Lire aussi :
Déterminer la valeur d’un brevet : des outils stratégiques pour l’entreprise
Nous avons testé IPRally, l'outil qui veut révolutionner la recherche brevets avec de l'IA
Espacenet, un acteur clé en mutation
The Lens, un outsider au fort potentiel pour la recherche brevet gratuite
L’heure est indéniablement aux bonnes nouvelles du côté des moteurs. Alors qu’il n’y avait jusqu’à présent aucune alternative crédible à Google sur le terrain des moteurs Web pour la veille et la recherche d’information professionnelle, on voit enfin arriver sur le marché une nouvelle génération de moteurs en phase avec les problématiques des professionnels de l’information.
Après le lancement du très prometteur Neeva (voir notre article « Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info » - BASES n°406 - septembre 2022) voici venir un autre moteur tout aussi intéressant appelé Kagi Search (https://kagi.com/).
Kagi a lui aussi opté pour un positionnement où la qualité des résultats et de la recherche et le respect de la vie privée priment. Et ce choix passe également par un modèle économique freemium.
Dans cet article, nous présentons en détail ce nouveau moteur, son positionnement et ses fonctionnalités et nous évaluons sa capacité à intégrer la panoplie des veilleurs et des professionnels de l’information.
Lire aussi :
Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info
Utiliser la fonctionnalité Goggles de Brave Search en complément de Google CSE
Nous avons testé Yep.com, un nouveau moteur de recherche à l’index maison
Elsevier vient d’annoncer le lancement de la base de données Embase Preprints.Cette base propose des documents de travail et preprints issus des deux principaux sites de preprints dans le domaine biomédical à savoir MedRXiv et, depuis décembre 2021, BioRXiv.
Un algorithme d’indexation automatique permet d’affecter à chaque document l’essentiel de l’indexation du thesaurus EMTREE propre à Embase.
La mise à jour se fait tous les jours de la semaine.
Elsevier tient à garder la différence de nature entre les contenus d’Embase et ceux d’Embase Preprints. En effet, les alertes d’Embase n’incluront pas automatiquement les mises à jour d’Embase Preprints ; il reste la possibilité, bien sûr, d’enregistrer une alerte dans chaque base.Mise à part la création de cette base, il faut signaler qu’un nombre croissant de bases offrent des références de preprints.
Nous avons fait un test pour voir si les preprints de Medrxiv étaient bien référencés dans Embase Preprints.
Les 400 clients de FIZ Autodoc ont reçu un mail leur annonçant la fermeture du service à la fin de l’année.
Ce service est, ou était, l’un des rares services européens de fourniture de documents primaires après la disparition du service de l’INIST aux entreprises. FIZ Autodoc (https://autodoc.fiz-karlsruhe.de/) sous-traitait d’ailleurs une partie de ses prestations à des « confrères » comme la British Library ou l’américain Reprints Desk…
Auparavant, déjà, la possibilité de voir les prestations de FIZ Autodoc imputées sur la facture STN, ce qui était bien pratique, avait disparu au début de l’année.
Cet arrêt du service tient très vraisemblablement au désengagement de FIZ dans STN, les bases présentes sur FIZ ayant vocation à basculer sur les serveurs de l’American Chemical Society, qui reste le seul opérateur de ce serveur, à l’origine une association entre l’allemand FIZ Karlsruhe et l’American Chemical Society, rejoints pendant quelques années par le japonais JICST.
Cela fait des années que le mouvement de l’open dans le monde scientifique et académique ne cesse de prendre de l’ampleur : l’open access d’abord puis l’open citations, mais aussi l’ouverture des données de la recherche,
Pour rappel, les données de la recherche correspondent à « l’ensemble des informations collectées, observées ou créées sous une forme numérique ou non, par les chercheurs dans le cadre d’un projet de recherche et à partir desquelles ils bâtissent leurs hypothèses. » (source : https://bu.univ-amu.libguides.com/donneesrecherche/definition-DR).
Il n’existait pas jusqu’ici d’initiative nationale pour la diffusion et la recherche des données de la recherche française (alors qu’il existe depuis des années un portail national pour les données publiques issues des collectivités et de l’État appelé data.gouv.fr). C’est désormais chose faite avec le lancement le 8 juillet dernier de la plateforme Recherche Data Gouv (https://entrepot.recherche.data.gouv.fr/).
Cela fait 20 ans que de nouveaux moteurs apparaissent avec pour ambition de concurrencer voire détrôner Google. Et pratiquement tous ont le même créneau : le respect de la vie privée, domaine où il est clair que Google n’excelle pas.
Quand on recherche de l’information dans un contexte professionnel, le respect de la vie privée est certes important, mais il faut aussi pouvoir obtenir des résultats pertinents et de qualité et avoir à disposition des fonctionnalités de recherche dignes de ce nom. Et c’est malheureusement rarement le cas des différents moteurs que nous avons pu tester ces dernières années tels que Qwant, DuckDuckGo, Yep.com ou encore You.
Un nouvel entrant pourrait bien venir changer les règles du jeu dans le monde des moteurs grâce à sa bonne compréhension des requêtes et la qualité de ses résultats.
Il s’agit du moteur Neeva qui arrive enfin en Europe après avoir été lancé aux États-Unis en 2021. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce moteur a de très nombreuses qualités, allant de la longue expérience de ses fondateurs chez Google à des fonctionnalités qui servent vraiment les professionnels de l’information.
Le moteur Brave fait partie des moteurs prometteurs à avoir dans sa boîte à outils de recherche.
Il a récemment introduit une fonctionnalité intéressante appelée « Goggles », permettant à tout internaute de créer un moteur pour rechercher sur des corpus de sources personnalisés.
Les moteurs personnalisés sont une véritable aubaine pour les professionnels de l’information et de la veille et on note d’ailleurs un regain d’intérêt pour ces outils, comme en témoigne le lancement de cette fonctionnalité chez Brave, les possibilités de personnalisation chez Neeva ou encore le lancement de l’Atlas.pro
Voir nos articles « Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info » et « Nous avons testé Latlas.pro, un nouveau moteur de recherche thématique personnalisable », BASES n° 402, avril 2022.
Tous ces outils et fonctionnalités ne sont d’ailleurs pas sans rappeler le moteur personnalisé proposé par Google appelé Google CSE, qui existe toujours et qui vient d’ailleurs de rajeunir son interface. Créer un moteur personnalisé sur Brave n’est malheureusement pas aussi simple que la création du moteur CSE sur Google, mais ce n’est pas insurmontable.
Dans cet article, nous vous expliquons pas à pas comment créer vos propres corpus de recherche sur Brave et nous évaluons la valeur ajoutée de ces moteurs personnalisés par rapport à Google CSE.
Lire aussi :
Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible
Nous avons testé Yep.com, un nouveau moteur de recherche à l’index maison
Nous avons testé Latlas.pro, un nouveau moteur de recherche thématique personnalisable
Faut-il préférer l’opérateur site: de Google ou la création d’un moteur CSE ?
Zendy est un moteur académique qui a été lancé il y a quelques années, mais qui reste méconnu en France (cf. figure 1. Interface de Zendy).
L’idée de départ est de rendre plus accessible la littérature académique notamment dans les pays et régions où il est difficile de souscrire à des bases de données et serveurs payants.
Développé par Knowledge E, une société basée à Dubaï qui propose des solutions de bibliothèques numériques, Zendy a donc noué des partenariats avec de grands acteurs de l’édition académique pour indexer leurs contenus et en mettre une partie gratuitement à disposition de ses utilisateurs.
Lire aussi :
Elicit, un nouveau moteur scientifique au banc d’essai (06/2022)
Pendant longtemps, on a considéré que pour faire une recherche raisonnablement exhaustive de références bibliographiques scientifiques, il fallait, pour peu que l’on en ait les moyens, utiliser les serveurs ou agrégateurs payants tels que STN, Dialog, Scopus, ou encore Web of Science.
Mais à côté de ces puissants outils traditionnels, se sont développés de nombreux sites web gratuits, proposant, avec différentes interfaces user-friendly des références bibliographiques, de littérature scientifique et de brevets.
La question que se posent maintenant de nombreux de professionnels de l’information est de savoir s’il est raisonnable de limiter ses recherches aux grands serveurs/agrégateurs ou s’il est devenu utile, voire indispensable, de compléter ses recherches par l’interrogation de nombreux sites web en accès gratuit, dont on ne peut ignorer qu’ils ont aujourd’hui des contenus significatifs.
Lire aussi :
Comment faire évoluer sa recherche d’information scientifique avec les nouveautés de Google Scholar ?
Elicit, un nouveau moteur scientifique au banc d’essai
The Lens pour la littérature scientifique : des contenus mal valorisés
L’entreprise spécialisée dans le SEO Ahrefs, basée à Singapour, mais fondée par l’Ukrainien Dmytro Gerasymenko, vient de dévoiler son propre moteur de recherche, Yep.com, qui se veut un émule du moteur Brave et ambitionne de prendre quelque part de marché au mastodonte Google et, dans une moindre mesure, à Bing.
À la différence des moteurs tels qu’Ecosia et DuckDuckGo, Yep.com dit utiliser pour son moteur un index développé en interne, à l’instar de Brave Search (voir notre article « Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible », BASES n° 397 de novembre 2021), et non sur des API dérivant ou s’appuyant sur les index de Google et Bing.
L’index s’appuie donc pour l’instant sur AhrefsBot, un crawler « fait maison » pour indexer le Web, au rythme de 8 milliards de pages web toutes les 24 heures, selon la société.
La prochaine étape prévue sera de créer un YepBot indépendant des algorithmes d’Ahrefs.
Lire aussi :
Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible
La conférence AI-SDV revient essentiellement en présentiel, cette année, à Vienne, les 10 et 11 octobre prochains.
Les sujets traités par les 22 conférenciers concerneront la recherche avancée, le text mining, les techniques de visualisation, etc..
Un aperçu du pré-programme paraît très engageant : https://haxel.com/ai-sdv
Alors que ces dernières années, l’interface de Google Actualités n’avait pratiquement plus aucun un intérêt pour la veille et la recherche et qu’il valait mieux passer par l’onglet « Actualités » du moteur web de Google, Google Actualités (ou Google News) a récemment introduit des fonctionnalités inédites.
Plusieurs d’entre elles découlent d’une utilisation accrue de l’IA et sont particulièrement prometteuses pour la veille et la recherche d’information, à tel point qu’elles pourraient bien amener le professionnel de l’info à reconsidérer l’interface pour ses recherches, en plus du moteur web classique.
Google Actualités a récemment lancé une nouvelle interface pour Google Actualités. Cette nouvelle version reste dans la droite ligne des dernières évolutions de Google sur l’ensemble de ses produits et Google cherche à collecter le plus d’informations possible sur le profil et les habitudes de ses usagers.
Google précise d’ailleurs sans détour son parti pris concernant sa politique de contenu dans le court disclaimer suivant :
« Ces articles sont classés en fonction de leur qualité, de l’originalité et de l’actualité de leur contenu, de votre activité et de vos achats précédents dans Google Actualités, ainsi que de votre activité dans d’autres produits Google. Google peut avoir un contrat de licence avec certains éditeurs, mais cela n’a aucun impact sur le classement des résultats. »
Malgré l’existence d’outils de recherche scientifiques, professionnels, payants et performants comme STN, Proquest Dialog, Scopus ou encore Web of Science, on constate au quotidien que Google Scholar et quelques autres moteurs académiques gratuits sont, et restent, des piliers de la recherche d’articles scientifiques. Soit en complément des serveurs et bases de données professionnelles soit comme point d’accès unique à la littérature scientifique.
Les différents moteurs académiques qui composent le marché - dont Google Scholar - ont récemment évolué aussi bien en termes de fonctionnalités proposées que de positionnement pour répondre aux besoins des utilisateurs, mais aussi pour trouver des modèles économiques viables.
Quand on fait de la veille scientifique, technique ou innovation, il faut donc embrasser ces changements et évolutions et les inclure à ses pratiques de veille et de recherche d’information.
Mais ce n’est pas si simple...
Dans cet article, nous faisons donc le point sur tout ce tout ce qu’il y a aujourd’hui à connaître à propos des moteurs scientifiques et académiques quand on recherche de l’information ou quand on fait de la veille.
Précisons que nous nous intéressons exclusivement aux moteurs académiques au sens strict du terme et non aux outils de recommandations automatiques scientifiques, aux outils de recherche par réseaux de citations, etc. qui connaissent également des développements intéressants. Mais cela fera l’objet d’autres articles à venir.
Lire aussi :
Les données de la recherche : un nouveau pan de la recherche d’information scientifique et technique - Dossier spécial Data
De nouveaux moteurs gratuits pour concurrencer Google Scholar
Rechercher des articles scientifiques anciens : entre intuition et méthodologie
Les nouveaux outils de recommandation pour l’IST
Tout le monde connaît Google Scholar pour rechercher dans la littérature académique (articles de revues scientifiques et académiques, thèses, preprints, comptes-rendus de conférences, etc.). On connaît moins les autres moteurs académiques qui composent le paysage et pourtant ils ont toute leur place dans la panoplie d’outils pour les chercheurs, les ingénieurs et les professionnels de l’information.
Dans cet article, nous avons choisi de tester un nouveau moteur académique : Elicit.
Comment vient-il se positionner dans l’univers des moteurs académiques et quelle est sa valeur ajoutée par rapport à des outils comme Google Scholar, Lens, Dimensions quand on a besoin de rechercher de l’information scientifique et technique ?
Lire aussi :
De nouveaux moteurs gratuits pour concurrencer Google Scholar
Les nouveaux outils de recommandation pour l’IST
L’outil de veille scientifique Meta sacrifié sur l’autel de Facebook
De la référence bibliographique au texte intégral des articles scientifiques, il n’y a pas toujours qu’un pas
Rechercher des experts est une problématique courante de la recherche d’information scientifique et technique.
Quand on dispose de bases de données et serveurs scientifiques payants tels que Scopus, Web of Science, STN ou encore Dialog Solutions, l’exercice présente relativement peu de difficultés. Ces outils ont en effet développé avec les années des fonctionnalités, notamment de datavisualisation, qui permettent l’identification d’experts en faisant ressortir les auteurs les plus prolifiques et les plus cités sur une thématique donnée. Certains ont également développé des outils de recherche d’experts ou ont racheté des outils dédiés existant sur le marché. De plus, ces outils ont l’avantage de proposer des langages de recherche sophistiqués qui permettent d’avoir une approche très fine et donc d’identifier les spécialistes de n’importe quel sujet, aussi précis soit-il.
Mais quand on ne dispose pas d’accès à ces outils payants et qu’il faut réussir à identifier des experts en n’utilisant que des outils gratuits, cela s’avère nettement plus chronophage et compliqué.
Dans cet article, nous explorons le nouveau moteur du CEA dédié à la recherche d’experts et nous revenons ensuite sur les autres solutions gratuites qui existent aujourd’hui sur le marché pour identifier des experts scientifiques.
Lire aussi :
Search Lab : 3 méthodologies de recherche clé-en main
Identifier experts, influenceurs ou talents : sources et méthodologie
Comment trouver les meilleurs experts
Les publications défensives sont nées à la toute fin des années 1950, c’est-à-dire avant l’apparition des banques de données brevets et même des banques de données tout court.
On les appelle aussi « defensive publications », « technical disclosures » ou encore « defensive disclosures » en anglais.
Il était alors beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui de trouver de l’art antérieur (prior art en anglais) qui n’était disponible que sous forme papier.
Cette notion d’art antérieur fait référence aux informations et documents publiés antérieurement au dépôt d’un brevet, connus du public en général et qui peuvent affecter de près ou de loin la « brevetabilité » d’une invention.
Lire aussi :
Déterminer la valeur d’un brevet : des outils stratégiques pour l’entreprise
Minesoft change d’échelle
OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) met en ligne des "Patent Landscapes"
Nous avons testé IPRally, l'outil qui veut révolutionner la recherche brevets avec de l'IA
Comme chaque année, Google organise au mois de mai sa fameuse conférence annuelle appelée Google I/O (pour Input/Output). Deux jours de show à l’américaine avec des annonces de nouveautés de produits et de fonctionnalités.
Nous les avons analysées en détail pour voir comment cela allait faire évoluer la recherche d’information et la veille professionnelle.
Trois grands axes d’innovation ressortent cette année : l’un concernant la vidéo et notamment YouTube, un second l’image et un usage accentué de l’IA et le dernier la traduction appliquée à différents types de contenus.
Lire aussi :
Comment intégrer YouTube dans votre dispositif de veille
La recherche sur Google se meurt, et maintenant ?
Comment s’adapter aux nouveautés et restrictions de la recherche d’image inversée sur le Web ?
Google n’est plus un moteur de recherche ni de réponses, mais un assistant virtuel
Le professionnel de l’info face à un Google en perpétuel mouvement
Comment utiliser Google pour des questions complexes ? Restez simple