Microsoft vient de mettre à disposition du marché européen son offre IA adaptée à sa suite Office et son tarif, 30 €/mois/personne, n’est pas négligeable pour un service de veille.
Voici donc trois alternatives freemium, soit pour modifier des présentations existantes grâce à l’IA, soit pour générer des présentations entières en un prompt. Le tout sans alourdir son budget.
Bien sûr, si une présentation peut désormais être générée en un prompt, l’IA ne fait pas tout le travail à sa place, mais elle donne une base visuellement attractive, structurée et quelques idées pour enrichir son propre travail.
Ceci, afin de réaliser une présentation commerciale valorisante de son offre en interne ou à l’externe, ou bien de présenter son produit final, qu’il s’agisse de chiffres de marché, de suivi de tendances, d’analyse comparative ou tout simplement d’un résumé des résultats de sa veille.
Plus AI est un add-on (une extension) qui s’installe dans Google Slides. On l’installe via la Google Workspace Marketplace (https://workspace.google.com/marketplace/). Ensuite, on y accède depuis un nouveau document sur Google Slides, en cliquant sur « Extension », ce qui ouvre une nouvelle fenêtre de création de slides (ou diapositives).
Pour commencer une présentation, il existe premièrement plusieurs options : générer une présentation complète à partir d’un prompt, insérer un texte préalablement rédigé ou procéder à la création de slides individuelles. Deuxièmement, on choisit le style : commercial, webinaire, cours en ligne, etc.
Alors que l’utilité des cartes mentales est relancée par le renouveau actuel du Personal Knowledge Management, une nouvelle génération, issue des IA génératives, arrive sur le marché.
Ces cartes mentales générées par IA, ou Text to Mindmap, créent instantanément une carte mentale à partir d’un simple titre. Elles constituent un bon exemple de l’apport possible des IA génératives dans les pratiques de veille, quand celles-ci sont utilisées à bon escient.
Utilisés en phase de mise en place et de définition du périmètre d’une recherche ou d’une veille, les outils Text to Mindmap se révèlent ainsi un atout non négligeable. Bien sûr, ils ne sont pas parfaits et ne font pas (tout) le travail, mais ils constituent une première étape intéressante et sans doute un gain de temps et d’attention réels.
« Ça va trop vite, c’est difficile de trouver les bonnes sources, il y a trop d’outils et il y a trop d’aspects à maîtriser ». C’est avec ces mots que Franck Guigard, conseiller Performance et Management de l’information au sein de la CCI de la Drôme, résume la vague IA qui a déferlé sur sa veille métier.
Avec l’IA, ce sont non seulement des milliers de nouveaux outils à évaluer, trier, tester… mais c’est aussi toute une méthodologie à revoir :
● Faut-il ajouter des sources spécifiques à sa veille métier ?
● Quels sont les nouveaux mots-clés à surveiller ?
● Comment optimiser son temps de lecture ? Avec un résumé ? Sous quel format ?
● Peut-on la partager de façon plus attractive ? Dans une autre langue ? Sous quel format ?
Même si la veille métier est caractérisée par son objectif prospectif, il n’en demeure pas moins que la « vague IA » a pris de court la majorité des professionnels de l’information. Six mois après l’arrivée de ChatGPT dans le monde de l’information, comment les veilleurs surfent-ils sur la vague ?
Pour le savoir, nous avons interrogé plusieurs professionnels qui ont accepté de partager le fruit de leur réflexion.
Le professionnel de l’information se retrouve très touché par le développement exponentiel de l’IA et l’arrivée de ChatGPT au début de l’année 2023, notamment en termes de compétences à développer et en connaissances à acquérir.
Se former et s’informer sur l’IA n’a rien de facile tant il y a un déluge d’informations autour du thème de l’IA, tant l’environnement évolue et change très vite et tant il y a de nouveaux outils qui apparaissent chaque semaine.
Face à ce contexte inédit, le veilleur a 2 possibilités :
Dans cet article, nous vous proposons les sources que nous jugeons les plus utiles pour suivre les dernières grandes actualités de l’IA, réfléchir à son intégration aux pratiques de veille et de recherche et découvrir de nouveaux outils permettant de gagner en efficacité.
Cette rubrique « FICHE DE SYNTHESE » se propose d’aider à comprendre en un clin d’œil les informations clés de chaque numéro de NETSOURCES. Cette rubrique sera également déclinée en version pédagogique « pas à pas » et commentée dans nos fiches pédagogiques « Les essentiels de la veille». Bonne lecture !
Le déluge informationnel auquel nous faisons face quotidiennement accapare nos ressources mentales à tel point que nous craignons sans cesse d’oublier quelque chose. Et quand on n’oublie pas, on passe son temps à rechercher.
La fiabilité des sources est un critère essentiel pour les professionnels de la veille. En effet, ils doivent s’assurer que les informations qu’ils collectent sont exactes et fiables afin de pouvoir les transmettre à leurs clients.
Pour cela, ils vérifient davantage la fiabilité des sources en amont en bâtissant un dispositif solide, plutôt que via un «fact-checking après coup» des sources des informations. Cette opération serait en effet bien trop chronophage, le temps devant être consacré à la validation et l’analyse du contenu de l’information lui-même.
C’est ainsi que pour les zones géographiques que l’on maîtrise, on a son échelle de valeur de qualité des sources. Sur des zones que l’on connaît mal, c’est plus difficile.
Aujourd’hui, devant l’impact des IA génératives sur la chaîne de l’information et par souci d’exhaustivité, le veilleur n’a d’autre choix que d’explorer les solutions alimentées à l’IA. Il s’expose ainsi à une masse de contenu non fiable, en provenance des générateurs de texte comme ChatGPT ou Bard, ainsi que des moteurs de recherche dopés à l’IA comme Bing Chat ou Perplexity.
Pour en évaluer le contenu, ces textes générés par IA, dits « synthétiques », doivent être a minima vérifiables. Pour cela, trois éléments sont à vérifier : la source, les faits et leur interprétation. Or, non seulement l’IA génère de fausses informations, mais elle ne permet pas actuellement de les vérifier. Ce faisant, elle va jusqu’à inverser le rapport au temps du veilleur entre la production d’une analyse (qui devient très rapide) et sa vérification (chronophage).
Parmi les outils IA, ceux qui proposent la fonctionnalité de Text-to-Speech (ou Text to Voice) représentent un gain de productivité. On les utilise pour écouter ses sources, ou pour faire écouter son livrable en format audio.
Nous en avons sélectionné quatre, en accès gratuit ou freemium, parmi une vingtaine d’outils explorés.
Nous les avons choisis pour la qualité du son généré par IA, c’est-à-dire le plus proche possible de la voix humaine, et pour la richesse de ce qu’ils offrent déjà dans leur version gratuite.
Cela fait plusieurs années que Questel n’avait pas organisé physiquement une réunion d’utilisateurs comme c’était le cas auparavant, ce qui a fait que celle organisée récemment a été fort bien accueillie.
Pendant ce temps, la vie ne s’est pas pour autant arrêtée pour Questel, qui a continué ses acquisitions de sociétés dans le domaine de la propriété intellectuelle, 18 en cinq ans, portant le groupe à un effectif de 1 700 salariés.
Ces acquisitions ont conduit Questel à ne plus être juste un fournisseur de logiciel mais une plateforme de gestion de la propriété intellectuelle au service de tous types de professionnels de la propriété intellectuelle. Questel définit maintenant sa mission de la façon suivante : « répondre à tous les besoins au long du cycle de vie des titres de propriété intellectuelle ». Cela se traduit par une proposition d’externalisation de la plupart des actes administratifs dans la gestion d’un portefeuille de brevets, en liaison avec le conseil en propriété intellectuelle ou l’expert interne.
🌟 Dans le Netsources de cette semaine 🌟
Découvrez les perles de l'IA pour résumer et explorer le Web et vos documents.
Dans ce numéro Netsources, la Rédaction a soigneusement sélectionné et testé tous les outils suivants. A défaut de signaler frénétiquement toutes les nouveautés, nous avons décidé de vous présenter que les meilleurs outils IA, ceux qui tiennent la route et leurs promesses.
💡 Dans ce Netsources, vous retrouverez donc les résultats de notre étude, l'ensemble de nos tests, le benchmark complet de ces nouveaux arrivants et surtout nos recommandations. Afin de savoir quels outils présents dans ce tableau valent vraiment le coup !
📰Il nous semble évident que vous donner une liste d'outils ou vous signaler toutes les nouveautés ne vous aidera pas à faire un choix. Dans chaque numéro, nous vous présenterons une sélection des meilleurs outils d'IA, rigoureusement évalués par nos experts. Afin de vous accompagner au plus près de vos métiers, de vos attentes et de vos objectifs.
🔜Préparez-vous à une révolution de la recherche documentaire et du traitement de l'information grâce à l'IA. N'oubliez pas de nous suivre et de vous abonner à notre newsletter augmentée pour être informés de nos dernières actualités. 🌐✨ bit.ly/3NCkoq3
Pour ce nouvel article de « Focus IA », nous avons décidé de nous intéresser spécifiquement aux outils qui permettent de résumer et d’interroger des vidéos YouTube.
Nous avons identifié une vingtaine d’outils répondant à nos critères et nous les avons tous testés sur quatre vidéos : une vidéo d’actualité en français émanant d’un grand média français et une autre en anglais émanant d’un média américain, un webinaire d’une heure proposé par un éditeur de veille en français et enfin une vidéo tech en anglais recommandant plusieurs extensions ChatGPT.
Parmi la vingtaine d’outils, nombreux sont très décevants mais quatre sortent du lot et produisent des résultats intéressants pour les professionnels de l’information. Voici notre sélection !
Lire aussi :
Les meilleurs outils IA pour résumer et interroger les contenus de la veille
Notre sélection d’annuaires d'outils IA
Le déploiement massif de ChatGPT et autres modèles d’IA entraîne une transformation significative des tâches, des processus et de la valeur ajoutée des professionnels de l’information, qui se trouvent en première ligne de cette révolution en cours.
L’intelligence artificielle s’invite dans le quotidien des professionnels de l’information. Lancée en tant que prototype le 30 novembre 2022, ChatGPT https://openai.com/blog/chatgpt s’est imposé comme l’application connaissant la croissance la plus rapide de tous les temps. Parallèlement, les enregistrements de noms de domaine en .ai ont augmenté de 156% au cours de la dernière année, contre seulement 27% pour les domaines en .com au cours de la même période, selon Domain Name Stat.
Selon l’OCDE, 14 % des emplois seront ainsi exposés à un enjeu majeur d’automatisation, tandis que 32 % des emplois pourraient être transformés substantiellement. Qu’en est-il pour les professionnels de la veille ?
Face à cette ascension fulgurante, il reste difficile d’appréhender son nouvel environnement. Nous nous proposons donc de partager les bases de fonctionnement d’un système IA utiles aux métiers de la veille et de la recherche d’information et d’esquisser, à chaque étape du processus de veille, les premiers bouleversements expérimentés.
Le professionnel de la veille, parce qu’il manipule l’information qui transite entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle, doit ainsi apprendre de nouveaux modèles de langage et d’apprentissage : ceux utilisés par l’IA.
Lire aussi :
Comment l’IA enrichit les livrables de veille multilingue ? (04/2023)
Revue des moteurs de recherche à l’heure de ChatGPT (04/2023)
Quels outils utiliser pour bénéficier de ChatGPT ? (01/2023)
Détecter un contenu écrit par ChatGPT : IA face à l’IA (gratuit - 02/2023)
Notre sélection d’annuaires d'outils IA (article en accès libre)
L’un des thèmes récurrents autour de ChatGPT et autres IA génératives concerne la question des prompts - c’est-à-dire les requêtes utilisées pour communiquer avec l’IA - avec l’idée que la qualité des réponses et contenus produits par ces outils dépendraient de la qualité des prompts.
A priori rien d’insurmontable pour les professionnels de l’information qui ont toujours appris à interroger et manipuler les différentes générations d’outils pertinents pour l’exercice de leur métier.
Toutefois, cette fois-ci, cette compétence vaudrait de l’or à en croire la société Anthropic (créateur de Claude, l’un des concurrents de ChatGPT) qui propose un poste de « Prompt Engineer and Librarian » avec un salaire débutant à 300 000$ (Source Time et Jobs Lever), bien loin des standards habituels.
Le professionnel de l’information va-t-il enfin être reconnu à sa juste valeur ? Rien n’est moins sûr… Mais toujours est-il qu’aujourd’hui, on ne peut pas faire l’impasse sur l’IA dans l’exercice de son métier.
La compréhension et la maîtrise des prompts est donc un axe-clé qu’il va falloir comprendre et maîtriser.
C’est ce que nous aborderons dans cet article en démêlant le vrai du faux pour faire la différence entre ce qui est vraiment utile pour communiquer avec l’IA et ce qui relève d’arguments purement commerciaux et marketing puis en proposant des éléments de méthodes pour tirer parti au mieux des outils à base d’IA à partir de nos propres tests et de discussions avec plusieurs professionnels qui utilisent l’IA dans leurs pratiques.
Lire aussi :
Comment l’IA enrichit les livrables de veille multilingue ? (04/2023)
Revue des moteurs de recherche à l’heure de ChatGPT (04/2023)
Quels outils utiliser pour bénéficier de ChatGPT ? (01/2023)
Détecter un contenu écrit par ChatGPT : IA face à l’IA (gratuit - 02/2023)
Notre sélection d’annuaires d'outils IA (article en accès libre)
Depuis la sortie du générateur de texte ChatGpt il y a quelques mois, on commence à comprendre que l’impact de l’IA sur les usages du professionnel de l’information concerne surtout la création de contenu.
Pour un professionnel de la veille, celle-ci prend des formes variées, allant d’un format court (une synthèse par exemple) à une littérature plus élaborée (debrief client, plan de veille, étude de marché, etc.).
L’apparition rapide de milliers d’outils IA bouscule les usages et les méthodes de travail, au point de poser la question de l’optimisation de ses livrables. Nous verrons donc :
● En quoi les différents formats sont-ils affectés par les tâches automatisées à l’IA ?
● Comment les outils IA gratuits et freemiums testés modifient-ils les étapes de création d’un livrable ?
Lire aussi :
Comment l’IA enrichit les livrables de veille multilingue ? (04/2023)
Revue des moteurs de recherche à l’heure de ChatGPT (04/2023)
Quels outils utiliser pour bénéficier de ChatGPT ? (01/2023)
Détecter un contenu écrit par ChatGPT : IA face à l’IA (gratuit - 02/2023)
Notre sélection d’annuaires d'outils IA (article en accès libre)
Cette rubrique « FICHE DE SYNTHESE » se propose d’aider à comprendre en un clin d’œil les informations clés de chaque numéro de NETSOURCES. Cette rubrique sera également déclinée en version pédagogique « pas à pas » et commentée dans nos fiches pédagogiques « Les essentiels de la veille». Bonne lecture !
Pour comprendre le langage humain, l’IA utilise des modèles de langage constitués de deux choses :
● Des algorithmes (de Machine Learning que l’on traduit par « apprentissage automatisé ») ;
● Un type d’apprentissage plus ou moins supervisé.
On découvre chaque jour, dans la déferlante des applis, extensions et plug-ins, tout le potentiel de ChatGPT et de l’IA pour nos métiers de l’information. Malgré les réserves très compréhensibles que l’on peut avoir, on ne peut nier l’intérêt de ces puissants modèles d’intelligence linguistique pour l’ensemble des opérations de traitement des données qui sont pour partie le socle de la veille et de l’activité documentaire.
Nul doute que le professionnel de l’information doive évaluer tous les outils en fonction de leur apport technique et fonctionnel sur l’ensemble de la chaîne de valeur des opérations. Leur intégration conduit progressivement à l’optimisation, voire le ré-engineering, des processus internes.
● Face aux enjeux, nos méthodologies et recommandations d’outils dans BASES et NETSOURCES intègrent de plus en plus les contributions des premières IA commercialisées. À titre d'exemple : la «Revue des moteurs de recherche à l’heure de ChatGPT» (BASES N°413) et notre prochain NETSOURCES dédié à ChatGPT et autres outils d'IA.
● Nous consacrerons désormais notre rubrique ACTUALITES à l’exploration des outils «du moment» dans un domaine fonctionnel donné, afin de sortir des discours euphoriques et faire émerger ceux qui nous paraissent les plus prometteurs dans un contexte incertain.
Nous avons décidé de commencer cette nouvelle série d’articles par les nouveaux annuaires IA car c’est une des portes d’entrée de choix vers les nouveaux outils dopés à l’IA générative. Parmi les nombreux annuaires sur le marché, nous en avons sélectionné quatre que nous avons jugés les plus pertinents.
Le bouleversement de ce début d’année 2023, c’est bien évidemment le lancement grand public de ChatGPT et plus largement la course à l’intégration de l’IA générative dans tous les outils du quotidien et du monde professionnel.
Les moteurs de recherche Web dans leur ensemble se sont tous précipités pour intégrer cette dimension à leurs moteurs, certains intégrant directement GPT-3 ou 4 comme Bing et d’autres préférant utiliser d’autres modèles.
Cette intégration de l’IA générative et conversationnelle dans les moteurs apporte sans conteste une dimension nouvelle à la recherche d’information sur le Web.
Mais est-ce que cela améliore réellement les moteurs Web ? Cela permet-il de trouver plus rapidement de l’information, de trouver des informations qui n’arrivaient pas à émerger dans les moteurs de recherche, d’explorer plus en profondeur la fameuse longue traîne ?
Lire aussi :
Les moteurs gratuits, c’est fini
L’actu du Veilleur : plein phare sur l’IA
Quels outils utiliser pour bénéficier de ChatGPT ?
Nous avons testé Kagi Search, un nouveau challenger de Google
Presearch permet de chercher depuis la localisation de son choix
Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info
Nous sommes à un moment charnière où l’intelligence humaine va s’enrichir considérablement de l’intelligence artificielle pour devenir encore plus puissante. Et les secteurs de l’information, de la communication et de la langue, terrains de prédilection d’un modèle de langage tel que ChatGPT, sont certainement parmi les premiers bénéficiaires de cet enrichissement inédit et renversant. Même si l’on peut naturellement craindre l’autre versant, beaucoup moins optimiste, de cette promesse, avec des effets négatifs encore difficiles à caractériser et à évaluer à ce stade.
Jusqu’à présent le domaine de la veille multilingue exigeait du professionnel qu’il associe à son expertise technique en matière de veille à l’international, une certaine «agilité linguistique», voire de véritables compétences linguistiques. Il est dorénavant boosté par l’irruption de l’IA dans tous les process, du sourcing à la production de livrables, en passant par l’élaboration des stratégies de recherche.
La question du multilinguisme intervient également dans la phase de diffusion de la veille quand il s’agit de produire des contenus dans différentes langues : soit en dupliquant les livrables dans différentes langues pour satisfaire les besoins des collaborateurs basés dans différents pays soit pour produire des livrables dans une langue unique que tous les collaborateurs comprennent, dans la majorité des cas l’anglais.
Mais rares sont les veilleurs et professionnels de l’information maîtrisant à la perfection de multiples langues. Et quant à l’anglais, même si nombreux sont ceux qui en ont une maîtrise professionnelle ou avancée, il n’en reste pas moins que produire des contenus dans une langue qui n’est pas sa langue natale prend nécessairement plus de temps et de réflexion.
Comment produire des livrables multilingues et gagner du temps tout en produisant des contenus en « bon anglais » ? C’est ce que nous avons exploré dans cet article.
2023 sera-t-elle l’année où l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) se démocratise au sein de l’activité de veille ? En attendant de le confirmer, notre sélection dans l’actualité de la veille montre que l’IA s’intègre, doucement mais sûrement, dans nos outils quotidiens. Florilège.
L’outil de traduction automatique DeepL Translator, devenu incontournable pour les professionnels de l’information, étend son champ de compétences à la réécriture. Auréolé de son nouveau statut de Licorne, DeepL vient de sortir la version bêta de DeepL Write, un outil de rédaction par une Intelligence artificielle.
Lire aussi :
Depuis l’avènement de Chat GPT, quelques outils gratuits permettent désormais de détecter si un contenu a été écrit avec la fameuse IA. Un contre pouvoir bienvenu qui permet d’encadrer les pratiques.
Le détecteur le plus performant à ce jour est ChatGPT Detector, créé par une entreprise franco-canadienne, Draft & Goal. Il est (de loin !) le plus fiable pour du contenu en français et en anglais. L’entreprise annonce un taux de réussite de 93 % sur plus de 2000 tests effectués et notre expérience le confirme (à titre de comparaison, l’outil de détection d’OpenAI, AI Text Classifier, n’est fiable, de leur propre aveu, qu’à 26 %).
Le fonctionnement de ChatGPT Detector est extrêmement simple : on accède à cet outil sans inscription, puis on y copie-colle le texte que l’on souhaite analyser. L’outil livre son résultat sous forme de pourcentage de 0 à 100 % de probabilité que le document ait été produit via une intelligence artificielle.
En outre, chaque itération permet d’améliorer l’intelligence de l’outil face à un document.
Nul n’a pu y échapper. Dans les médias, au bureau… on ne parle que de cela : ChatGPT est-il en train de ringardiser Google ?
Au regard de la recherche d’informations, ChatGPT n’est pourtant pas assez fiable pour être utilisé de façon professionnelle. D’ailleurs, ce bot conversationnel n’a pas vocation à devenir un moteur de recherche. En revanche, son impact sur la recherche d’information est réel et il est intéressant d’explorer dès maintenant les usages en la matière, en ce qu’ils préfigurent ceux des années à venir.
Difficile de résumer ChatGPT, un bot gonflé à l’intelligence artificielle, à une seule fonctionnalité : créateur de contenu (et de code), moteur de réponse, traducteur, générateur de résumé… ChatGPT fait tout cela à la fois. Il peut donc être utilisé à chaque étape de la veille, qu’il s’agisse de l’identification des besoins, du sourcing, ou de l’analyse.
Pourquoi est-il populaire ? Du fait de son interface de dialogue simplifiée, à laquelle on accède après inscription. Une fois cette formalité établie, une barre de dialogue s’ouvre en bas de page. C’est là que l’on pose ses questions. L’outil y répond en haut et la conversation défile, comme une conversation avec n’importe quel chatbot.
L’intégration de l’IA dans les outils de recherche est le grand sujet de ce début d’année 2023. Et cela s’applique également au monde des moteurs de recherche académique.
Il y a quelques mois, nous présentions Elicit, un moteur innovant qui se présente comme un assistant dopé à l’IA
Voir notre article « Elicit, un nouveau moteur scientifique au banc d’essais » - BASES n°404 - juin 2022
Dans la même veine, nous nous intéressons maintenant à un nouvel outil : Consensus dont nous allons analyser les capacités, les forces, les faiblesses et la valeur ajoutée pour le professionnel de l’information.
L’opus 2022 de l’Artificial Intelligence Conference on Search, Data and Text Mining, Analytics and Visualization plus connue sous le vocable « AI-SDV » vient de se terminer dans une atmosphère particulière.
Si les contributions ont été, pour la plupart, de qualité et le réseautage efficace, nous retiendrons que c’est une manifestation de plus que les professionnels de l’information ne connaîtront probablement plus, la faute du Covid qui a « tué » la manifestation à petit feu.
Les plus anciens se souviennent d’un temps où les événements se bousculaient parfois à l’agenda, autant que le public à ces événements. Ces derniers risquent maintenant de se limiter aux dates proposées par l’EPO (European Patent Office) ou les groupes d’utilisateurs. Dans cet article, Benoit Sollie et François Libmann soulignent quelques présentations (disponibles sur Internet) et lignes de force qui ont marqué cette dernière édition.
Questel est, depuis plusieurs années, une société en fort développement.
En effet, si, en avril 2015, elle comptait environ 140 salariés, 3 000 clients et 100 000 utilisateurs, en mars ces chiffres sont devenus 1 400 salariés, 15 000 clients et plus de 1,5 million d’utilisateurs.
Cette croissance importante est due pour une bonne part à l’acquisition d’un grand nombre de sociétés offrant des produits et/ou des services dans le domaine de la propriété intellectuelle (voir notre article « Questel double sa taille avec plusieurs acquisitions en 2021» dans ce même numéro).
L’ensemble de ces acquisitions a été réalisé avec le soutien de fonds de Private Equity.
Ce souci de développement ne pouvait, bien sûr, mettre de côté l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Lire aussi :
Brevets : les évolutions d’Orbit
Les "combination sets" dans la classification des brevet
Contentieux de brevets et marques : Clarivate Analytics rachète darts-ip
IA, deep learning, recherche sémantique, classification automatique : ces termes sont de plus en plus fréquents dans le monde des bases de données brevets.
Vont-ils renvoyer les tenants de la recherche traditionnelle au rayon des archives du monde des professionnels de l’information brevet ? Les codes CIB, CPC, les mots-clés représenteront-ils bientôt des techniques démodées à remiser au placard ? Qui sont ces nouveaux outils et condamnent-ils réellement des techniques éprouvées depuis plusieurs dizaines d’années, ou au contraire ne font-ils que les complémenter ? Enfin, quel est leur niveau de performance et comment les utilise-t-on ?
Les informations ici présentées résultent également d’un échange avec les équipes d’IPRally.
Depuis quelques années, les Knowledge Graphs ("graphes de connaissances"), ces réseaux sémantiques construits à partir des relations établies entre des entités de types différents (personnes, évènements, lieux, situations, concepts, etc.) ont la cote auprès des outils de recherche et de veille professionnels. Nombre d’entre eux mettent d’ailleurs en avant leur utilisation dans leur discours commerciaux. On notera bien qu’il s’agit ici d’une technologie utilisée en arrière-plan sur laquelle l’utilisateur final n’a pas directement la main.
D’une part, de nouveaux outils indiquent mettre cette technologie au cœur de leurs produits, ce qui, selon eux, viendrait « révolutionner » la recherche et la veille. C’est par exemple le cas d’IP Rally, un nouvel outil de recherche brevets qui met en avant « une technologie unique basée sur un Knowledge Graph ». IP Rally se présente comme une alternative aux outils à base d’IA qui sont de véritables boîtes noires et les outils fondés sur la recherche par mots-clés classique.
D’autre part, des outils, déjà bien en place, communiquent également régulièrement sur l’intégration de Knowledge Graphs dans leurs produits. C’est par exemple le cas du lecteur RSS Feedly pour son « assistant intelligent » Leo mais aussi d’EBSCO pour sa nouvelle interface EDS lancée fin 2020 ou encore de Dow Jones (Factiva) dans son produit DNA lancé à la fin de l’année 2019.
Lire aussi :
Outils de recherche payants à l’heure de la recherche booléenne « augmentée »
Comment construire ses propres outils de recherche d’information thématiques ?
Les moteurs de recherche spécialisés (recrutement, juridique, santé) étaient à l’honneur cette année.
Et tous ces acteurs s’intéressent à la façon dont ils peuvent faire évoluer leurs outils en tirant parti du développement de l’IA tout en restant à l’écoute de leurs utilisateurs.
Trois acteurs étaient venus présenter certains axes de recherche sur lesquels ils ont travaillé récemment pour améliorer leurs moteurs.
Nous commencerons avec un outil de recherche spécialisé dans le recrutement et les ressources humaines appelé Texternel, fondé en 2011 à Amsterdam. Il s’agit d’un moteur principalement utilisé par les services RH des entreprises et qui permet de rechercher sur des bases de CV et réseaux sociaux afin d’identifier les bons candidats pour un poste.
Lire aussi :
Un avant-goût de l'avenir de la recherche sur le Web avec Search Solutions 2019
Comprendre les évolutions des moteurs Web généralistes pour mieux les utiliser
Des nouveaux moteurs qui tirent parti des contenus multimédia
Le SEO et la veille au défi des moteurs
Lors de la dernière édition d’i-expo en mars dernier, une table ronde a rassemblé un panel d’experts représentant toutes les facettes du secteur de l’information.
Étaient présents :
Frédéric Martinet, consultant et formateur en intelligence économique, et créateur du blog Actulligence
Véronique Mesguich, consultante et formatrice, auteur de l’ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le web : sourcing, veille et analyse à l’heure de la révolution numérique », (DeBoeck, 2018, collection «Information et stratégie»).
Le développement de l’intelligence artificielle fait évoluer le métier des professionnels de l’information au quotidien et nous nous en faisons régulièrement l’écho dans BASES.
S’il y a bien évidemment beaucoup de tâches qu’on ne peut pas et que l’on ne doit pas déléguer à l’IA, elle apporte sur certains aspects une réelle valeur ajoutée aux pratiques et aux outils professionnels.
Nous avons choisi ici de nous intéresser aux outils de résumé automatique, qui génèrent automatiquement des résumés à partir d’un ou plusieurs documents tels qu’un article scientifique, article de presse, rapport, thèse, page Web, etc.