Le Knowledge Management (KM) est encore une notion abstraite. Il est fréquent de constater une difficulté à se représenter ce qu’il recouvre au juste. Cet article se propose d'en éclairer le sens et les réalisations.
Une diversité de représentations et d’expressions
Quelle est sa plus-value ? Ceux qui le pratiquent savent qu’à la longue une gouvernance des connaissances vertueuse octroie un gain de temps, de qualité et de confiance dans les connaissances mobilisées (on obtient plus vite une réponse plus fiable). L’objectif poursuivi est souvent l’excellence opérationnelle (dans les entreprises industrielles notamment), ou l’excellence tout court (dans des structures plus proches du service public et de l’intérêt général). La quête d’une plus grande performance (à condition de renoncer à ce qu’elle soit immédiate), la réduction des erreurs, le maintien d’un haut niveau d’expertise, l’innovation sont souvent visés par les organisations qui mettent en œuvre une démarche KM. Elles savent en outre que l’existence d’un dispositif de ce type favorise la préservation des connaissances, valorise les savoirs et savoir-faire des collaborateurs les plus expérimentés et constitue un facteur d’attractivité (et de rétention) pour les collaborateurs les plus jeunes.
Les initiatives qui relèvent du Knowledge management sont par ailleurs innombrables. C’est cet état de fait (le flou ou la diversité des perceptions comme celle des actions) qui nous a donné envie d’interroger les représentations et expressions du KM auprès d’un panel de professionnels curieux ou adeptes du management des connaissances (1).