Découvrez notre nouveau Quiz réseaux sociaux pour challenger vos connaissances et rester à jour face aux nouveautés du marché !
Pensez à vous inscrire gratuitement au préalable avant de débuter le Quiz
Nous sommes à un moment charnière où l’intelligence humaine va s’enrichir considérablement de l’intelligence artificielle pour devenir encore plus puissante. Et les secteurs de l’information, de la communication et de la langue, terrains de prédilection d’un modèle de langage tel que ChatGPT, sont certainement parmi les premiers bénéficiaires de cet enrichissement inédit et renversant. Même si l’on peut naturellement craindre l’autre versant, beaucoup moins optimiste, de cette promesse, avec des effets négatifs encore difficiles à caractériser et à évaluer à ce stade.
Jusqu’à présent le domaine de la veille multilingue exigeait du professionnel qu’il associe à son expertise technique en matière de veille à l’international, une certaine «agilité linguistique», voire de véritables compétences linguistiques. Il est dorénavant boosté par l’irruption de l’IA dans tous les process, du sourcing à la production de livrables, en passant par l’élaboration des stratégies de recherche.
Toute veille débute par une phase d’identification des mots-clés qui serviront aux futures requêtes et alertes. Cette étape cruciale se complexifie quand la veille est internationale et nécessite de prendre en compte la question du multilinguisme.
Mais a-t-on encore besoin de maîtriser plusieurs langues étrangères pour identifier les mots-clés d’une veille multilingue ? Les dernières avancées de l’IA et l’arrivée de ChatGPT peuvent-elles nous être utiles lors de cette étape ? Et faut-il à tout prix se lancer directement à la recherche de mots-clés en langues locales que l’on ne maîtrise pas ?
Lire aussi :
Comment identifier des sources d’information locales ?
Conseil veille : boostez votre veille à l’international
Presearch permet de chercher depuis la localisation de son choix
Dossier spécial « Rechercher différemment », La recherche d’information par géolocalisation
Identifier des sources dans une langue étrangère nécessite de sortir de sa zone de confort. Il faut non seulement se plonger dans un paysage médiatique et culturel différent, mais aussi minimiser son risque d’erreur d’interprétation.
Pour illustrer la méthodologie à suivre, nous prendrons comme exemple la réalisation d’un sourcing pour la mise en place d’une veille sur le marché de la restauration en Malaisie.
Lire aussi :
Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
Sourcing : les outils professionnels suffisent-ils pour s’aventurer en terrain inconnu
Sourcing : peut-on faire l’impasse sur les recherches en langue locale ?
Fiche Pratique : Les sources-clés pour la veille à l’international
Comment trouver des interlocuteurs qui permettent d’approfondir sa recherche ?
À l’instar de la première étape de veille, le premier réflexe est de réfléchir à son besoin. Voici les questions à se poser :
1. De quelles compétences ai-je besoin, pour faire quoi ? Par exemple : pour enrichir son sourcing local en identifiant de nouvelles sources, mieux évaluer ses sources, décrypter les pratiques commerciales du pays, etc.
2. Quelle est la nature des informations dont j’ai besoin ? Culturelles, professionnelles, techniques ? A-t-on besoin d’être dans le pays ou non ?
Lire aussi :
Fiche pratique : Comment identifier les meilleurs experts ?(payant)
Les obstacles à la recherche d’informations financières d’entreprises à l’étranger
Lors de sa veille, il n’est pas rare d’identifier ou de collecter des contenus dans des langues que l’on ne maîtrise pas ou pas parfaitement. Mais ce n’est pas parce qu’on est en mesure de trouver les bons mots-clés dans une langue qui n’est pas la sienne que l'on est capable de comprendre et d' analyser des textes. Et c’est là que la traduction automatique vient jouer un rôle crucial.
La traduction automatique avait fait un bond en avant il y a quelques années avec l’introduction de l’IA et du NLP (natural language processing en anglais, ou traitement du langage naturel en français) dans les outils de traduction tels que Google Translate ou DeepL. La qualité des traductions s’en était alors retrouvée clairement améliorée. Aujourd’hui, c’est l’arrivée de ChatGPT et plus largement des IA conversationnelles qui vient changer la donne et le paysage de la traduction automatique.
Pour cet article, nous avons testé les capacités de ChatGPT et de ses acolytes, à l'instar de Perplexity, par rapport aux outils de traduction plus traditionnels comme Google Translate ou DeepL dans un contexte de veille afin de déterminer quelle était la meilleure méthode pour traduire les informations issues de la veille.
Lire aussi :
Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ?
Les outils professionnels suffisent-ils pour s’aventurer en territoire inconnu ?
La question du multilinguisme intervient également dans la phase de diffusion de la veille quand il s’agit de produire des contenus dans différentes langues : soit en dupliquant les livrables dans différentes langues pour satisfaire les besoins des collaborateurs basés dans différents pays soit pour produire des livrables dans une langue unique que tous les collaborateurs comprennent, dans la majorité des cas l’anglais.
Mais rares sont les veilleurs et professionnels de l’information maîtrisant à la perfection de multiples langues. Et quant à l’anglais, même si nombreux sont ceux qui en ont une maîtrise professionnelle ou avancée, il n’en reste pas moins que produire des contenus dans une langue qui n’est pas sa langue natale prend nécessairement plus de temps et de réflexion.
Comment produire des livrables multilingues et gagner du temps tout en produisant des contenus en « bon anglais » ? C’est ce que nous avons exploré dans cet article.
Cette nouvelle rubrique « FICHE DE SYNTHSE» se propose d’aider à comprendre en un clin d’œil les informations clés de chaque numéro de NETSOURCES. La datavisualisation faisant l’objet d’un numéro double, vous trouverez ici un rappel du précédent numéro. Cette rubrique sera également déclinée en version pédagogique « pas à pas » et commentée dans nos fiches pédagogiques « Les essentiels de la veille». Bonne lecture !
Avec l’internationalisation de la vie économique et institutionnelle, le professionnel de la veille doit gérer de plus en plus de langues, du sourcing jusqu'à la production du livrable.
Quelles particularités le multilinguisme ajoute-t-il aux méthodes classiques de veille et que proposent les plateformes de veille et les outils de traduction en ligne ?
LinkedIn, c’est un peu le miroir aux alouettes pour le professionnel de la veille. Une vitrine toujours tentante tant ses potentialités sont nombreuses, mais d’autant plus décevante, tant son système reste fermé.
Alors quand nous avons découvert WhatsIn, un nouvel outil d’analyse de LinkedIn cela a relancé nos espoirs !
Depuis les déboires de Twitter, l’actualité nous le rappelle aujourd’hui plus que jamais. Alors que d’après le dernier rapport du Reuters Institute, les leaders de l’information songent à LinkedIn comme alternative à Twitter. La newsletter Mediarama nous en rappelle les atouts, notamment en termes de sourcing : une base d’utilisateurs actifs presque aussi importante que celle de Twitter, et de meilleure qualité.
Un optimisme cependant modéré par Siècle Digital qui rappelle les limites du genre avec un média social où chacun est surtout là pour diffuser son #autopromo.
Lire aussi nos articles :
Comment enrichir son sourcing grâce à Google Sheets, Airtable & les autres ?
Le veilleur peut-il tirer parti des veilles gratuites qui fleurissent sur LinkedIn ?
Réussir à utiliser LinkedIn pour la veille et la recherche d’information
Veille commerciale sur LinkedIn, tirer parti des filtres pour trouver des prospects
Nous avons déjà, à de multiples reprises, parlé des documents scientifiques d’origine chinoise référencés dans les banques de données et les serveurs d’origine chinoise ou occidentale.
Dès 2006, nous avions évoqué cette question notamment dans un article consacré au marché chinois de l’information à partir d’une conférence donnée au Salon Online de Londres (demander le BASES n°233 - décembre 2006 à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Depuis, les initiatives chinoises se sont multipliées et l’offre et l’accessibilité se sont élargies de plusieurs façons :
Lire aussi :
Retour de l’indexation de la littérature chinoise dans Chemical Abstracts
DBpia une base de données académique coréenne
Brevets et littérature scientifique: l'irrésistible développement de la Chine