Le terme « donnée financière » : un champ extrêmement large
Nous nous concentrerons dans cet article sur les données relatives à la santé financière, permettant l’établissement d’un diagnostic financier de l’entreprise.
Nous prendrons donc en compte les bases spécialisées dans la collecte des documents comptables : bilans, comptes de résultat, analyse des flux financiers, ratios (rentabilité…), scoring, ainsi que des données non quantitatives indispensables à la compréhension de l’entreprise, telle que la structure capitalistique de celle-ci, ses managers, administrateurs, bénéficiaires, et autres documents très utiles : annexes, rapports de gestion, rapports d’assemblée d’associés ou actionnaires, états de radiation, de procédures collectives…
Nous exclurons en conséquence les données relatives au capital et aux opérations affectant celui-ci : cotations, émissions d’actions, recommandations de courtiers (consensus), données sur les fusions et acquisitions, notations, ainsi que les données étiquetées due diligence (sanctions, décisions juridiques…). Précisons ici que ces données peuvent être fournies par les mêmes acteurs que pour les données comptables, beaucoup de fournisseurs de données, comme nous le verrons plus loin, sont de véritables mastodontes, positionnés sur un spectre extrêmement large.
Les connaissances de base à intégrer
Les notions de comptabilité
Même pour une recherche financière occasionnelle, il est conseillé d’acquérir un minimum de culture financière, afin d’une part, de bien comprendre le besoin de son client et d’autre part, d’être en mesure de conduire une recherche qui aboutisse à des résultats pertinents.
- On pourra facilement apprendre à lire un bilan ou un compte de résultat sur le web, grâce aux initiations mises en ligne par de nombreux sites d’experts comptables ou des sites pédagogiques, tels que La Finance pour tous (https://huit.re/9KJoM8uu), des sites d’information pour les entreprises tels que Manageo (https://huit.re/e7xpQw79), Le Coin des Entrepreneurs (https://huit.re/qRD2rM4h) ou encore du site du Portail de l’Économie, des Finances, de l’Action et des Comptes publics (https://huit.re/-Y5rdCy1).
- Par ailleurs, on pourra s’initier de façon vivante à la lecture des documents comptables, être sensibilisé aux points de vigilance, et même faire une plongée dans la complexité du monde financier en allant sur les tutoriels et vidéos des nombreux sites de journalistes d’investigation. Beaucoup sont très investis dans la lutte contre la corruption et la criminalité financière dans de nombreux pays, dont les émergents et paradis fiscaux. En dehors de leur contenu didactique (vidéos, répertoires de sources financières), leur intérêt est aussi de nous démontrer que la traque des informations financières peut être longue et demande beaucoup de créativité.
- Ces sites sont anglo-saxons, avec les particularités de présentation des comptes en conséquence, mais nous n’avons pas trouvé de réels équivalents gratuits en France ou en Europe. Parmi ces sites, nous pensons notamment au Global Investigative Journalism Network (GIJN), qui recense à la fois des vidéos d’introduction au recueil journalistique des données financières et un grand nombre de ressources de données financières hébergées, gratuites comme payantes (https://gijn.org/researching-corporations-and-their-owners/) ou encore au Donald W. Reynolds National Center for Business Journalism (https://businessjournalism.org/category/workshops/self-guided-training/).
- Toujours anglo-saxon, le site Investopedia https://www.investopedia.com/ est une bible en matière de ressources et culture financières.
- Le site Investigative Education Journalism Consortium recense toutes les ressources de formation spécifiques au métier d’investigation avec une page pour l’Europe : (https://ijec.org/europe-central-asia-programs/), dont des formations centrées sur la collecte et l’analyse des données financières, mais elles sont généralement payantes.
La normalisation des comptes
On aura bien en tête les disparités qui existent d’un pays à l’autre, en termes de reporting financier des entreprises, en fonction des normes réglementaires adoptées par l’entreprise en fonction de son pays d’appartenance et parfois de sa stratégie. L’entreprise s’aligne soit sur le modèle américain (en particulier l’US GAAP), soit sur le modèle européen (IFRS) avec parfois, comme c’est le cas dans beaucoup de pays émergents, des modèles locaux non alignés ou en voie d’alignement.
Même si ces questions concernent principalement le client du chargé de recherche qui analyse les comptes, on sera attentif au fait que les présentations des comptes varieront suivant le système adopté.
La diversité des types de documents comptables et des obligations de dépôt dans les différents pays
Le type de documents disponibles et l’accès au document lui-même vont varier considérablement en fonction de deux facteurs :
- Le statut juridique de l’entreprise : cotée ou non cotée, grande entreprise ou petite, entreprise individuelle… toutes ces entreprises ne vont pas être tenues de produire les mêmes documents de comptes annuels ou trimestriels ; ce point est important pour la recherche de données : aux États-Unis par exemple, la richesse des documents que doivent déposer les entreprises cotées (entre autres, les 10-Q, comptes trimestriels non audités, les 10-K, annuels audités et 8-K informations pour les actionnaires) permet de trouver parfois des renseignements inespérés.
- Le pays dans lequel est domiciliée l’entreprise : les obligations légales de dépôt varient considérablement d’un pays à un autre. Ce sont les entreprises cotées, tous pays confondus, qui font face à des exigences réglementaires de publications de données les plus élevées, tant au niveau de la fréquence que de la profondeur de reporting financier. Pour toutes les autres, la situation est beaucoup plus complexe et il faudra regarder au cas par cas pour chaque type de statut juridique dans le pays en question, sachant que d’une part certaines entreprises préfèrent payer des amendes plutôt que de déposer leurs comptes ou peuvent prétendre à une confidentialité partielle, comme en France par exemple, en fonction de certains critères (total bilan, chiffre d’affaires, effectif inférieurs à certains seuils).
- Les entreprises familiales, souvent très créatives en termes de protection, sont peut-être le cas le plus difficile. Notons parmi les modèles d’opacité les très grosses sociétés familiales, très présentes dans les pays émergents aux côtés des entreprises d’État tout aussi complexes, et bien sûr les incontournables sociétés offshore sur lesquels on ne sera pas d’un grand optimisme, malgré certaines initiatives très intéressantes, comme la base Offshore Leaks Database produite par l’ICIJ : https://offshoreleaks.icij.org/, collectant les données de 785 000 sociétés offshore, fondations et trusts des Panama Papers, des Offshore Leaks, des Bahamas Leaks et des Paradise Papers.
Très utiles et souvent très bien faits, les guides pays réalisés par les grands cabinets d’audit et de conseil (PwC, Deloitte, KPMG etc.) ou le site de la Banque Mondiale Doing Business (https://www.doingbusiness.org/), permettent d’obtenir toutes les informations sur les types de statuts juridiques et, souvent, également sur les obligations légales de dépôt.
Quelle est la démarche la plus rationnelle et structurée ?
1. Dimensionner les moyens en fonction de l’enjeu
Il y a un monde entre la « simple » recherche, du chiffre d’affaires d’une société et éventuellement de quelques éléments clefs (résultat, effectif), à titre informatif, ou même dans le cadre d’un benchmark concurrentiel et sectoriel, et les investigations destinées à l’évaluation de la solvabilité, la pérennité ou la conformité financière de l’entreprise, liée à une prise de décision financière (transactions diverses, investissements…).
- Dans le premier cas, on pourra utiliser les nombreux répertoires de sociétés (Kompass étant l’un des plus gros internationaux) ainsi que des recherches dans la presse.
- Dans le deuxième, les investigations nécessiteront des moyens et un temps beaucoup plus importants. On s’efforcera d’obtenir l’intégralité des documents comptables et toutes données de nature financière (structure de l’actionnariat, bénéficiaires, liens capitalistiques, dirigeants…), et l’on étendra également la recherche à des données de nature qualitative sur l’organisation et l’environnement de la société. C’est l’ensemble de ces données qui permettront de mettre en perspective et de consolider l’analyse et l’interprétation des données financières.
2. Identifier la bonne société
La méthode
Lorsque l’on recherche les comptes d’une société, la première chose à vérifier est l’identité de la société. Et ce n’est pas un détail : les raisons sociales sont plus ou moins précises, sans parler du problème de la translittération dans les langues non latines (à titre d’exemple on consultera le chapitre sur les difficultés liées à la langue russe dans l’un de nos articles : « Russian Company Research : What to know before rushing in », Online March/April 2012 : https://huit.re/7wnLGBTZ)
Partant du principe que toutes les entreprises, à l’exception des individuelles, doivent être enregistrées, on utilisera pour ce faire les registres et sites officiels, extrêmement nombreux, que l’on préférera aux vérifications dans les nombreux répertoires de sociétés nationaux et internationaux.
Dans des groupes à structure capitalistique complexe, la confirmation de la raison sociale sera très simple du fait de l’abondance de documents corporate, mais le problème se situera ailleurs : on devra identifier la société réellement opérationnelle, à savoir la société d’exploitation. Il n’est pas rare d’acheter par erreur les comptes d’une société holding ou d’une société sœur à la raison sociale proche.
On s’aidera pour cela de l’organigramme de la structure actionnariale, de la vérification des adresses, de la taille de l’entreprise et même des données sur les managers pour conforter au maximum ses déductions sur la société réellement pertinente pour notre recherche et analyse ultérieures.
Les registres du commerce :
L’accès à ces registres est extrêmement simple, et il a l’avantage d’être gratuit.
On aura ici deux possibilités pour les identifier :
- Passer par une recherche centralisée d’une société dans les registres des sociétés de l’Union Européenne : https://e-justice.europa.eu/content_find_a_company-489-en.do
- Ou utiliser les nombreux répertoires de liens vers ces registres :
- https://www.icaew.com/library/subject-gateways/business-management/knowledge-guide-international-company-registration
- https://ebra.be/worldwide-registers/
- https://www.gov.uk/government/publications/overseas-registries/overseas-registries
On trouvera ci-après les principaux registres en Europe :
- Allemagnehttps://www.handelsregister.de/rp_web/welcome.do ethttps://www.bundesanzeiger.de/ebanzwww/wexsservlet
- Autriche : https://www.firmenmonitor.at/
- Belgique : https://www.nbb.be/en/language-picker
- Espagne : http://www.rmc.es/
- Italie : http://www.registroimprese.it/
- Irlande : https://search.cro.ie/company/CompanySearch.aspx
- Royaume-Uni : https://www.gov.uk/government/organisations/companies-house
Signalons par ailleurs
- l’European Business Register Network (EBR), réseau électronique des registres nationaux du commerce et de fournisseurs d’informations provenant actuellement de 20 pays européens : https://ebra.be/european-business-register-network ; ce réseau permet donc d’identifier les prestataires locaux dans 20 pays, dont des prestataires pour les paradis fiscaux bien connus que sont Gilbraltar, les îles de Guernesey et Jersey, et par lesquels il sera certainement bien utile de passer pour des recherches sur les paradis fiscaux.
Enfin, pour la France, on signalera les sites officiels suivants, complémentaires des registres pour un premier tour d’horizon précis de l’entreprise :
- Le BODACC - Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales : https://www.bodacc.fr/
- ACTULEGALES - Annonces légales d’entreprises : https://actulegales.fr/
- SIRENE (INSEE) : données d’identification : https://www.sirene.fr/sirene/public/accueil
- PPLE.fr, site offrant un point d’entrée unique pour la recherche des annonces et informations légales des sites Actulegales, Bodacc et Infogreffe : https://www.pple.fr/
Il y a enfin, pour chaque pays, beaucoup de bases de données également complémentaires, telles que Dafsaliens en France (https://www.dafsaliens.fr/) retraçant les liens financiers et humains entre les grands groupes français et leurs actionnaires). Ces bases permettent d’approfondir les recherches générales sur des pistes plus spécifiques, mais nous avons fait le choix de rester sur une trame de données générales.
3. Obtenir les comptes
La méthode
Une fois les bases de la recherche bien établies, on pourra poursuivre celle-ci dans les bases de données que l’on a à disposition. C’est souvent là que « le bât blesse » car on aborde le problème du payant et on se confronte à la réalité : il est illusoire d’espérer obtenir gratuitement de l’information financière de valeur. Même si l’on peut faire les premières recherches dans des outils ouverts et gratuits, il faudra finalement passer à l’achat des données et documents divers.
Le coût de l’accès aux bases de données financières est cependant un réel problème. On pourra limiter les frais avec certains sites permettant l’achat à l’unité du rapport financier souhaité, mais la plupart des bases requièrent un abonnement, souvent onéreux, et la concentration des acteurs dans le monde de l’offre financière renforce le problème.
En matière d’abonnement, on privilégiera quand c’est possible le choix des bases fournissant des données sous leur forme brute, à savoir l’intégralité des états et rapports comptables de la société.
Nous laissons de côté volontairement deux systèmes, à l’opposé l’un de l’autre, le gratuit et le très cher.
Nous n’incluons pas les initiatives open data, malgré leur développement croissant :
- Ce sont souvent des ressources faussement gratuites : même une base telle que l’OpenCorporate database (https://opencorporates.com/), projet opendatacommons.org de l’Open Knowledge Foundation, permettant aux utilisateurs de partager leurs données librement sans se soucier du droit d’auteur ou de la propriété, n’est pas gratuite, dès que l’on en vient à la visualisation des documents. Par ailleurs, même si la base recense plus de 184 millions de sociétés issues de 139 juridictions (dont celles de tous les États des États-Unis - de l’INSEE pour la France), les données sont disparates : date de création de la société, adresses enregistrées, noms des administrateurs et dirigeants, avec parfois liens entre sociétés.
- De façon générale, nous observons que ces bases open data, dans le domaine financier, sont des réservoirs anarchiques de données et de séries hétéroclites de données souvent éparses. La probabilité de tomber sur l’information recherchée nous paraît très faible. Précisons bien que ce point de vue ne concerne que les données financières, car comme le montre Carole Tisserand-Barthole, l’open data peut avoir un intérêt pour d’autres types de données chiffrées, notamment toutes celles produites par les collectivités locales, les ministères, entreprises publiques….
Nous exclurons également les très gros acteurs de l’information financière, surdimensionnés pour les problématiques traitées ici et extrêmement coûteux, même s’ils couvrent l’ensemble du secteur financier de façon très complète et permettent de faire des études financières approfondies des sociétés et secteurs dans un contexte d’investissement avec de puissantes fonctionnalités d’analyse. À ce titre ils sont plutôt destinés aux services de recherche financière dans les grands groupes, notamment aux directions investisseurs et à la communauté financière, dont les banques d’investissement.
Parmi ceux-ci citons les bien connus Bloomberg, Standard & Poors avec S&P Capital IQ, Panjiva, et Wharton produisant Compustat, Refinitiv, ex Financial & Risk Division de Thomson Reuters et éditeur de la célèbre base Datastream, FactSet,…
A noter : ce secteur de l’information financière connaît en permanence beaucoup de restructurations, rachats divers et il faut suivre attentivement les disparitions et créations de nouveaux produits.
Les bases de données de documents comptables et profils d’entreprise
Si les recherches sont la plupart du temps multi-pays, il y aura du sens à négocier un abonnement avec un outil global, qui fédère toutes les bases nationales. Il n’aura pas grand sens, par exemple pour l’Allemagne, à s’abonner à Creditreform, puisque les données de la base sont intégrées dans ces grosses bases de données. Par contre, pour beaucoup de pays éloignés de nous par la langue, tels que la Russie, la Chine, le Japon, nous conseillerons le recours à des bases du pays d’origine, dont les données ne sont que marginalement présentes dans les systèmes globaux.
Ces bases ne sont pas légion, en tout cas celles qui font référence, et nous indiquerons ici les deux plus importantes, couvrant un champ géographique extrêmement large :
- Bureau Van Dijk : 365 millions de sociétés dans le monde : https://www.bvdinfo.com/
- Dun & Bradstreet : Plus de 350 millions d’entreprises dans le monde : https://www.dnb.com/
Signalons un outil qui offre astucieusement les profils stratégiques et analytiques de sociétés avec accès à toutes les données financières : D&B Hoovers - Plus de 300 millions de « business records » : https://www.dnb.com/products/marketing-sales/dnb-hoovers.html
Pour la France spécifiquement, l’offre est abondante et finalement redondante :
- INFOGREFFE, diffusion des actes officiels par les greffiers des Tribunaux de commerce : https://www.infogreffe.fr/
- ELLISPHERE (ex COFACE), fournissant des données gratuites et organigrammes dirigeants, produit d’appel pour la plate-forme ELLIPRO (rapports d’analyse de solvabilité) : https://www.ellisphere.fr/
Une série de sociétés commerciales fonctionnant toutes sur le même principe d’un moteur de recherche, d’informations d’identification gratuites et de documents comptables et rapports d’analyse payants, quel que soit l’accroche publicitaire :
- https://www.societe.com/
- https://www.creditsafe.com/fr/fr.html
- https://www.manageo.fr/entreprises/484280177.html
- http://lesbilans.com/
- http://www.info-societe.com/
- https://www.verif.com/
Et enfin une offre également riche pour les sociétés cotées, avec de nombreux sites gratuits partiellement avec des offres de conseil payant pour les investisseurs :
- https://www.boursorama.com/
- https://investir.lesechos.fr/index.php
- https://www.abcbourse.com/
- https://www.boursier.com/
- https://www.lerevenu.com/
- https://www.tradingsat.com/
- https://www.zonebourse.com/.
Pour l’Amérique du Nord, si Dun & Bradstreet s’avère incontournable, ses insuffisances en termes de couverture pour les sociétés non cotées peuvent être partiellement comblées par PRIVCO : https://www.privco.com/.
Enfin, pour les sociétés cotées, y compris étrangères, sur le marché américain, on signalera la célèbre base EDGAR de la SEC (Securities and Exchange Commission) pour les États-Unis : https://www.sec.gov/edgar/searchedgar/companysearch.html une base, avec son pendant canadien SEDAR : https://www.sedar.com/.
4. Ne pas se limiter aux données quantitatives
Il arrive souvent que l’on échoue à trouver les données recherchées ou que l’on n’ait pas totalement les moyens de son ambition en raison de ces fameux coûts. Par ailleurs, une société ne se réduisant pas à des chiffres, il est fondamental de situer celle-ci dans son environnement opérationnel et stratégique de la façon la plus complète possible.
Pour toutes ces raisons, on ne saura trop recommander à exercer la créativité la plus totale et recourir à toute la panoplie des sources existantes : presse économique, site web corporate et tous rapports publiés par la société (rapports environnementaux, de compliance éthique), et, selon la société et la nature de l’investigation, les sites des ONG, et même les bases de jugements des tribunaux.
Notons enfin que les gros serveurs orientés d’information économique tels que Factiva, Lexis Nexis, Emis, ou des serveurs plus généralistes comme Alacra, Ebsco, Proquest Business, donnent également accès à un certain nombre de profils, études ou chiffres financiers sur les sociétés.
Notre conseil :
On l’aura compris, la recherche de données financières n’est pas neutre au niveau des coûts, tant au niveau du temps que de l’accès aux données et documents financiers, l’objectif principal de ce type de recherche, nous l’avons dit, étant de fiabiliser au maximum la démarche. Nous conseillerons donc au chargé de recherche de ne pas hésiter à communiquer, au sein de sa direction, sur ce niveau d’exigence obligatoire et de défendre l’acquisition des compétences et des moyens à engager.