Quoiqu’on en dise, Google Translate est d’une aide précieuse pour les veilles et recherches d’informations à l’international sur des langues que l’on ne maîtrise que très peu ou même pas du tout.
Pour traduire un mot ou une expression, l’utilisation d’un véritable dictionnaire en ligne ou même papier sera généralement plus judicieux.
Pour des longs passages de texte, des articles de presse ou même des pages et sites Web dans leur intégralité, l’outil aura le mérite de faire ressortir le sens général, de pointer vers quelques détails et surtout permettra de déterminer si de plus amples investigations sont nécessaires.
Google et Bing se transforment toujours un peu plus en moteurs de réponses.
En ce début d’année, l’actualité est très riche du côté des moteurs de recherche.
Google a récemment lancé un test où, pour certaines questions simples (comme l’heure qu’il est, convertir des unités ou des monnaies ou encore effectuer des calculs), il affichait directement la réponse sans proposer de liste de résultats naturels (voir figure 1.).
Et si l’on souhaitait accéder aux résultats naturels, il fallait alors cliquer sur un bouton « afficher tous les résultats ».
Comme nous avons eu l’occasion de le mentionner à maintes reprises, la veille et la recherche d’information ne peuvent bien souvent pas être appréhendées à l’échelle d’une seule langue ou tout du moins uniquement en français.
Cela s’applique aussi bien à la veille concurrentielle, stratégique, marketing, réglementaire, scientifique, technique ou encore brevet.
Prenez par exemple une veille concurrentielle dans le secteur de l’industrie : il y a tout de même de bonnes chances que certains concurrents soient basés ou disposent d’une présence à l’étranger, notamment pour leurs sites de production.
Dans le secteur de la recherche, il est en ce moment beaucoup question des « revues prédatrices », en l’occurrence des revues pseudo-scientifiques dont le but principal est l’enrichissement plutôt que l’avancement de la recherche.
Les chercheurs sont généralement sollicités par email par ces revues et invités à soumettre des articles. Elles fonctionnent sur le modèle du libre accès où les auteurs payent pour que leurs articles soient publiés. Mais dans le cas des revues prédatrices, n’importe quel article est accepté et publié, les comités éditoriaux étant souvent composés de membres fictifs ou de chercheurs dont les noms ont été inscrits sans leur accord.
Jeffrey Beall, un bibliothécaire de l’Université du Colorado à Denver avait mis en ligne une liste des revues prédatrices pour aider les chercheurs à ne pas se faire piéger, liste qui a malheureusement été retirée en janvier dernier suite aux nombreuses pressions qu’il a reçues.
La conférence s’est conclue par un passionnant tutoriel d’une durée d’ … 1h30 donné par le Dr Gabriele Kirck-Verfuß du cabinet allemand WissensWert. L’objectif était de comparer une recherche par mots-clés effectuée de façon professionnelle avec les résultats d’une approche sémantique.
Dans la première partie de ce tutoriel nous avons trouvé particulièrement intéressante la présentation de nombreuses sources permettant d’enrichir le vocabulaire et le contexte décrivant, essentiellement en anglais, mais pas uniquement, chacun des concepts utilisés dans la recherche.