Contre l’infobésité, reprendre le contrôle sur ses flux d’information est possible. La technologie est là, disponible, gratuite, sans intermédiaire. Elle s’appelle : le RSS. Utilisée par les professionnels de la veille, elle pourrait pourtant être enseignée aux enfants dès le collège.
Les professionnels de l’information le savent : sur Internet, les articles diffusés par les sites d’actualité génèrent automatiquement l’actualisation de fils d’actualité, appelés « flux RSS ». Ce sont eux qui sont utilisés par les outils de surveillance de l’information.
S’informer de façon consciente et efficace sur internet est donc tout à fait possible.
En reprenant le contrôle de ses flux d’actualité on peut par exemple choisir de ne recevoir qu’une seule rubrique d’un média d’actualité, ou même créer sa « rubrique » avec ses mots clés.
Le marché des outils de veille est un univers vaste qui regroupe aussi bien les grosses plateformes de veille et de social media monitoring que des outils moins onéreux comme les outils de surveillance de pages et les lecteurs de flux RSS.
Après avoir exploré en détails le marché des plateformes de veille en 2020 puis celui des outils de surveillance de pages en 2021, il est temps maintenant de se tourner vers les incontournables lecteurs/agrégateurs de flux RSS qui réussissent à allier fonctionnalités puissantes pour la veille (et même la recherche d’information !) et tarifs abordables.
Appréhender les lecteurs RSS pour la veille ne peut se faire sans une connaissance préalable du RSS et des flux RSS dans leur ensemble et de leur place dans les processus de veille. C’est justement le thème que nous avions abordé dans le précédent numéro de NETSOURCES en nous focalisant sur les flux RSS comme moyen de surveiller n’importe quelle source présente sur le Web. Nous avions notamment vu comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites Web, les réseaux sociaux, les newsletters ou encore les moteurs Web et Google Actualités.
Dans ce nouveau numéro, il est maintenant temps de s’intéresser aux étapes suivantes et tout particulièrement au choix crucial d’un lecteur/agrégateur de flux RSS pour réaliser sa veille.
Lire aussi :
Comment choisir la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille à partir d'un flux RSS
Comment se repérer dans le paysage des outils de veille gratuits et bon marché ?
Les outils de surveillance de pages gratuits et freemiums au banc d’essai
Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020
Si Feedly et Inoreader sont aujourd’hui les deux lecteurs RSS les plus plébiscités pour la veille (non sans raison), ils ne conviennent pas nécessairement à tout le monde : soit en raison du prix qui ne cesse d’augmenter avec les années, soit en termes d’hébergement et de sécurité des données (certaines entreprises n’autorisent pas l’utilisation de certains outils hébergés en ligne), soit en termes de fonctionnalités (ils en ont beaucoup pour la veille, mais ne peuvent couvrir l’ensemble des besoins).
Pour cet article, nous avons sélectionné 6 agrégateurs de flux RSS parmi tous ceux sur le marché qui sont sur le papier les plus prometteurs et intéressants pour toute personne faisant de la veille : Feedbro, Fresh RSS, New Sloth, Feedbin, Newsblur et Feeder.
Nous les avons testés, avons évalué leur potentiel pour le veilleur et avons analysé leurs particularités et leur valeur ajoutée par rapport aux autres outils du marché et notamment Feedly et Inoreader.
Lire aussi :
Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille
Comment choisir la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille à partir d'un flux RSS
Comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites web ?
Comment récupérer des flux RSS sur les réseaux sociaux ?
Comment transformer une newsletter en flux RSS ?
Comment récupérer un flux RSS sur les moteurs web et Google Actualités ?
Conçu il y a 10 ans, Inoreader, est l’un des rares agrégateurs qui permet d’aller le plus loin avec les flux RSS et réellement faire de la veille.
Ses utilisateurs connaissent déjà les fonctionnalités qui ont assuré son succès, comme les « règles », pour automatiser le filtrage par mots-clés, le classement par « tags » ou « à lire plus tard », mais aussi la recherche et la surveillance facilitée de Google Actualités dans 25 langues, la « tasse à café » pour lire un article gratuit dans son intégralité ou encore la suppression des doublons. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est l’outil privilégié des professionnels de l’information qui souhaitent maitriser leurs flux.
Sa tarification est une autre raison. Depuis sa création, Inoreader ne cesse de proposer de nouvelles fonctionnalités très utiles pour la veille, ce qui le hisse peu à peu en véritable concurrent frontal de certaines plateformes de veille... pour un budget beaucoup plus réduit. Si l’abonnement Pro est accessible à moins de 9 euros par mois, il faut cependant savoir que ses fonctionnalités les plus évoluées sont limitées en nombre. Il est toujours possible d’en acheter davantage pour compléter son dispositif, ce qui augmente le prix de l’abonnement, qui reste malgré tout bien en-deçà des propositions alternatives sur le marché
Inoreader est aujourd’hui doté d’au moins quatre avantages concurrentiels: la création de flux RSS, l’écoute de sa veille sous forme de playlist, son « moteur de recherche personnalisé » et sa newsletter automatique.
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Quand on réalise une veille pour soi-même (dans le cas d’une veille métier par exemple), des veilles qui ne nécessitent pas des milliers de sources, qui génèrent un volume d’information raisonnable ou qu’on dispose d’un budget limité, les lecteurs de flux RSS sont toujours aujourd’hui des outils incontournables.
Mais il n’est pas toujours simple de choisir parmi tous les lecteurs/agrégateurs les plus adaptés pour la veille, car il y a de nombreux critères à prendre en compte.
C’est ce que nous explorons dans cet article.
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Feedly est aujourd’hui un des lecteurs RSS les plus utilisés par les veilleurs et professionnels de l’information. Et ce n’est pas sans raison. Il propose en effet de nombreuses fonctionnalités qui répondent aux besoins des pros de l’information.
Le Feedly d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec l’outil lancé en 2008. Au départ, Feedly est un lecteur de flux RSS gratuit proposant des fonctionnalités on ne peut plus basiques. L’outil reste relativement méconnu pendant des années, jusqu’à la disparition de Google Reader, lorsqu’il réussira intelligemment à se positionner comme alternative à Google Reader.
Avec les années, Feedly a su ajouter de nombreuses fonctionnalités utiles à toute personne faisant de la veille, mais semble de plus en plus vouloir se tourner vers d’autres types de publics.
Dans cet article, nous explorons en détail les fonctionnalités de Feedly afin de pouvoir l’utiliser au maximum de ses possibilités dans un contexte de veille, mais aussi de recherche d’information.
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Cela fait des années que l'on nous annonce tantôt la mort du RSS tantôt sa résurrection quand ce n’est pas les deux en même temps.
Le RSS n’est jamais vraiment mort, mais tel un sous-marin, il est immergé sous la surface du Web depuis une dizaine d’années, moment où les géants du Web ont choisi de s’en passer pour mieux garder les internautes captifs de leurs plateformes (disparition de Google Reader, disparition des flux RSS sur les réseaux sociaux, etc.).
Ce qui a entraîné une réaction en chaîne où les sites web, les uns après les autres, ont arrêté d’en mettre à disposition ou tout simplement de les mettre en avant. Et finalement le RSS est complètement sorti de la sphère grand public.
Du côté des sources d’information, le RSS n’est en réalité jamais très loin. Les flux RSS sont encore disponibles sur de nombreux sites web sauf qu’ils sont souvent très discrets voire invisibles, donc difficiles à détecter.
Du côté des internautes, il est clair que le RSS a complètement déserté la sphère grand public pour ne toucher aujourd’hui qu’une poignée d’irréductibles dont les veilleurs font partie. Mais une chose est sûre : on n’a encore rien inventé de mieux pour faire de la veille sur une majorité de sources.
Dans cet article, nous faisons le point sur la place du RSS dans les processus de veille en 2022 et sur l’importance de maîtriser en profondeur le sujet que l’on soit utilisateur d’une grosse plateforme de veille ou d’outils de veille gratuits et freemiums.
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Lors de la mise en place d’une veille, on aurait tort de penser qu’une fois l’étape de sourcing validé (c’est-à-dire la liste des sources à mettre en veille), le choix de la méthode de surveillance et l’intégration des sources (notamment des flux RSS) ne sont que de simples formalités réglées en quelques clics.
Comme nous avons pu le voir dans l’article « Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille » de ce numéro, le RSS est encore ce qui se fait de mieux aujourd’hui pour surveiller une source. Pour autant, toutes les sources et les contenus que l’on souhaite surveiller ne sont pas nécessairement adaptés à une veille avec des flux RSS. Et cette étape de choix de la bonne méthode de surveillance d’une source requiert finalement plus de réflexion qu’on ne pourrait le croire et demande un temps certain.
Dans cet article, nous détaillons les différentes sources auxquelles peuvent être confrontés les veilleurs, les options disponibles pour les mettre sous surveillance et enfin celles que nous préconisons. Dans quels cas faut-il privilégier la récupération de flux RSS ? Dans quels cas faut-il préférer les alertes mails ? Dans quels cas, faut-il abandonner toute tentative d’automatisation pour privilégier une veille manuelle ?
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Avant de vouloir à tout prix récupérer un flux RSS, il faut déterminer si la source et les contenus que l’on souhaite surveiller sont adaptés à ce format. Et si c’est bien le cas, il existe une méthode générale qui peut s’appliquer à tous les types de sources (sites web, moteurs, réseaux sociaux, bases de données, etc.) et que nous avons détaillée dans l’article « Comment déterminer la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille ? ».
Et puis, un peu comme en mathématiques, il y a tous ces cas particuliers où il y a juste des formules à connaître par cœur. Dans le cas des flux RSS, les cas particuliers se rencontrent quand on essaye de récupérer un flux RSS sur les réseaux sociaux ou encore certains types de sites Web. En guise de formule, nous aurons soit des URLs à connaître, dont on changera les paramètres selon ses besoins ; ou encore des outils très spécifiques qui ne fonctionnent que pour une source en particulier.
Comme il est impossible ou presque de retenir toutes ces formules par cœur, nous avons voulu dans cet article et les suivants rassembler en un seul et même endroit toutes les astuces, méthodes et outils à connaître, associés à chaque cas particulier.
Dans cet article, nous nous intéressons aux formules à connaître pour récupérer des flux RSS sur les sites Web de ses concurrents, de blogs, des sites de presse, des sites institutionnels, etc.
Toutes les formules et outils cités ont été testés et fonctionnaient au mois d’août 2022.
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Quel lecteur de flux RSS choisir en 2020 ?
RSS, Twitter, Facebook, LinkedIn et les autres: surveille-t-on vraiment la même chose ?
S’il y eut un temps où les réseaux sociaux proposaient pour la plupart des flux RSS sortants (sur des comptes, des requêtes, etc.), ce temps est bien révolu. En dépit du regain d’intérêt pour des solutions d’alertes du côté des géants du Web (voir notre article « Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille »), il faut avoir conscience que ces acteurs ne remettront jamais de flux RSS en tant que tels puisque le but est de garder l’internaute captif de la plateforme. Le veilleur va devoir donc continuer d’essayer de récupérer des flux RSS.
Pour ce faire, sur les réseaux sociaux il y a peu de formules à connaître, mais surtout des outils gratuits ou freemiums très spécialisés.
Les particularités des réseaux sociaux ne permettent en effet pas d’utiliser la méthode généraliste de création de flux RSS. On est obligé de se tourner vers des outils ou fonctionnalités dédiées.
On notera que ces outils reposent sur des modèles très instables et peuvent du jour au lendemain passer sur un modèle payant ou tout simplement disparaître. Par exemple, Queryfeed qui a beaucoup été utilisé par les pros de l’info était passé il y a quelque temps à un modèle payant avant de finalement disparaître.
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Une newsletter ne se reçoit pas nécessairement par email. Certaines plateformes de création de newsletters offrent la possibilité de s’abonner aux nouveaux contenus via RSS.
C’est par exemple le cas de Substack où il suffit d’ajouter /feed
derrière l’URL de la page d’accueil d’une newsletter.
C’est aussi le cas sur la plateforme Medium où on peut récupérer un flux sur tous les contenus publiés par un utilisateur en entrant https://medium.com/feed/@nomdutilisateur.
On peut également récupérer un flux sur tous les contenus publiés avec un tag particulier : dans ce cas le flux n’est plus associé à une newsletter en particulier ; il récupère tous les articles tagués avec un mot-clé particulier, présent sur Medium, et ce quel que soit l’utilisateur. Pour créer un tel flux il faut utiliser l’url : https://medium.com/feed/tag/nomdutag.
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Substack ou le symbole du retour en force des newsletters pour la veille
Il est possible de récupérer des flux RSS sur certains moteurs et leurs verticales. C’est par exemple le cas de Google et de ses moteurs spécialisés comme Google Actualités ou même Google Scholar.
Le moteur Bing permet de récupérer des flux RSS à partir de ses recherches en utilisant l’url suivante : https://www.bing.com/search?q=motcle&format=rss
Google n’offre pas de fonctionnalité équivalente, mais il est possible de créer des alertes sur Google Alertes que l’on pourra récupérer au format RSS.
Il faut cependant avoir conscience que les résultats pourront différer de ce que l’on trouve directement dans le moteur web de Google.
Les autres moteurs ne permettent pas à notre connaissance de récupérer de flux RSS.
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Derrière un nom énigmatique se cache en réalité un nouveau format pour la syndication de contenu : les flux au format JSON Feed jouent donc dans la même cour que les flux RSS et atom. Attention cependant à ne pas confondre avec les flux d'information codés en JSON qui sont plus communs et utilisés depuis plusieurs années.
Rappelons que le RSS est un format de données utilisé pour la syndication de contenus Web. Les flux RSS sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d'actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables. (source : Wikipédia).
Il y a une dizaine d’années, la surveillance des flux RSS étaient au cœur du processus de veille et offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre sur celui-ci et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif.
Mais force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux. De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toutes une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre, a priori, leur actualité.
Si nous avons déjà eu l’occasion de montrer dans un précédent numéro de BASES que le RSS était loin d’avoir dit son dernier mot (« Le RSS est-il encore un atout pour la veille ? » BASES n°351 – septembre 2017), nous avons cette fois-ci choisi de nos intéresser aux sites qui proposent à la fois des flux RSS et des comptes sur les médias sociaux.
Les contenus disponibles dans le ou les flux RSS sont-ils les mêmes que ceux proposés sur les comptes Twitter, Facebook, Linkedin, etc associés à ces sites ? Faut-il choisir de n’en surveiller qu’un seul ou bien sont-ils complémentaires et méritent-ils tous d’être mis sous surveillance ?
Le monde des outils de veille est depuis longtemps scindé en deux grands ensembles : d’un côté les outils gratuits et bon marché et de l’autre les grosses plateformes de veille très complètes, mais onéreuses.
L’année dernière, nous avions consacré un numéro de NETSOURCES aux plateformes de veille présentes sur le marché français, mais aussi aux outils de Competitive Intelligence pas ou peu présents sur le marché français, mais tout aussi intéressants pour le veilleur
cf : « Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ? » & « Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020 » - NETSOURCES n°147 – juillet/août 2020
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de porter notre regard sur les outils de veille gratuits ou bon marché pour bien comprendre :
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Veille : les outils de surveillance de pages gratuits et freemiums au banc d’essai.
La question du lecteur : faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
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Quel lecteur de flux RSS choisir en 2020 ?
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Parmi les nombreuses et complexes fonctions qu’un outil de veille spécialisé doit remplir, il en est une assez confidentielle, mais essentielle dans un dispositif de veille : la surveillance de pages d’un site web. Si les outils dédiés à cette fonction ont pourtant été les premiers à apparaître sur le marché de la veille à la fin des années 90, ils sont vite passés au second plan pour finalement devenir quasi-invisibles.
Aujourd’hui, même si la surveillance des sources se fait souvent de façon globale, soit via des agrégateurs de presse, soit via des outils ou plateformes de veille fournis clefs en main, on a encore souvent besoin d’« attaquer » une source de façon spécifique en utilisant son site web et en mettant sous contrôle une ou plusieurs pages :
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Google Keen et Google Discover : les nouveaux Google Alertes ?
Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Ce que nous constatons aujourd'hui est plus une tendance récurrente autour de la nécessité d'automatiser de sa veille. C'est donc sur ce point que nous allons nous pencher aujourd'hui.
Faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Cette interrogation peut paraître étonnante à première vue. La croissance exponentielle du web depuis sa création, puis l’explosion des réseaux sociaux depuis une dizaine d’années, rendent en effet l’information disponible toujours plus volumineuse. On peut donc légitimement penser qu’il est nécessaire de recourir à un outil pour réaliser une veille performante.
La manipulation se fait en 2 temps : allez sur Google News puis faites votre requête. Ensuite, pour transformer votre recherche en flux RSS, il vous faut modifier l’URL en ajoutant /rss/
après la mention .com
Par exemple, si l’on souhaite suivre l’évolution du Covid-19 et notamment du variant Delta en créant un flux RSS, il vous suffit de transformer l’URL suivante :
https://news.google.com/search?q=delta%20"Covid-19"&hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr
https://news.google.com/rss/
search?q=delta%20"Covid-19"&hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr puis de copier l’adresse du flux RSS et la coller dans votre agrégateur. Rapide et efficace !
Source : Loránd Bodó
Le format RSS est toujours - et plus que jamais - d’une grande utilité pour la veille mais il vous arrive peut-être de ne plus parvenir à détecter facilement la présence des flux sur une page, sur les sites web des sociétés et même sur les sites web de presse. Ils sont en effet devenus beaucoup moins visibles et moins promus - ce qui ne veut pas dire pour autant inexistants - que par le passé. A cela s’ajoute le fait que les outils de détection souffrent d’une certaine instabilité.
Cette méthodologie présente les bonnes pratiques à essayer systématiquement, ainsi qu’une sélection des meilleurs outils de détection en 2021. Elle détaille en outre les points d’attention à vérifier pour garantir l’efficacité de la démarche, et suggère quelques pistes pour identifier de nouveaux outils de détection RSS.
Lire aussi : Quel lecteur de flux RSS choisir en 2020
D’aucuns pourraient penser que le RSS, cette technologie vieille de 20 ans, autant dire une éternité à l’échelle du web, est à reléguer au rang des antiquités. Et pourtant, elle a remarquablement résisté aux années et survécu à la vague du web social. On pense à tort qu’elle a disparu, alors qu’elle reste incontournable pour les métiers de la veille.
Si les lecteurs de flux RSS ne sont en rien comparables avec les grandes plateformes de veille en termes de puissance et de fonctionnalités, certains ont su tirer leur épingle du jeu et se rendre utiles voire indispensables pour les veilleurs et ce, pour un coût modeste. C’est le cas d’Inoreader et Feedly, leaders aujourd’hui incontestés du RSS auprès des professionnels de l’information. D’autres acteurs ajoutent régulièrement des fonctionnalités intéressantes, d’autres encore arrivent également sur le marché.
Ces outils sont utilisés aussi bien par des veilleurs disposant de budgets très limités que par des professionnels disposant d’outils de veille ou de recherche professionnels payants et qui y ont recours en complément à ces outils.
Lire aussi :
« Comment surveiller Google Actualités ? »
Depuis des années, les extensions de navigateurs (principalement sur Firefox et Chrome) permettent aux veilleurs d’optimiser leurs veilles, leurs recherches et collectes d’informations.
Elles peuvent ainsi jouer un rôle aussi bien au niveau de la surveillance de pages Web, la traduction instantanée de contenu, la détection de flux RSS, l’identification d’articles académiques en libre accès, l’extraction de données, la recherche d’images, etc.
Si les utiliser est souvent un jeu d’enfants, réussir à identifier les plus pertinentes pour son travail quotidien est une autre paire de manches…
Comment optimiser sa veille ?
Le RSS représente toujours une solution peu coûteuse pour réaliser des veilles de qualité mais détecter des flux RSS relève toujours un peu plus de la chasse au trésor car les sites et outils les mettent de moins en moins en évidence.
La dernière mise à jour de Firefox (version 64.0) a supprimé la capacité qu’avait Firefox de détecter les fils RSS cachés et de s’y abonner. Heureusement, il existe d’autres solutions. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l’article de Serge Courrier sur son blog RSS Circus qui présente différentes méthodes et outils pour repérer les flux RSS cachés (https://huit.re/rss-caches).
L’interface de Google Actualités (https://news.google.fr) a été profondément remaniée au mois de mai.
L’occasion pour nous de présenter ces nouveautés et évolutions ainsi que leur impact sur la recherche d’information et la veille, en en pesant le pour et le contre du point de vue du professionnel de l'information, sur différents aspects : interface, intégration de l'intelligence artificielle, collection de contenus, accès direct au payant,...
Derrière cette nouvelle version, se cache-t-il un changement de stratégie ?
Il y a une dizaine d’années, la surveillance des flux RSS étaient au cœur du processus de veille et offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre sur celui-ci et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif. Mais, force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux.
De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toute une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre leurs actualités.
Il y a une dizaine d’années, le RSS était LE sujet qui alimentait les discussions des professionnels de l’information. La fameuse icône orange se propageait sur la majorité des sites d’information, de nouveaux lecteurs de flux RSS gratuits se créaient toutes les semaines et tous les acteurs de la formation en infodoc proposaient des stages pour tirer parti du RSS pour la veille.
Car pour les professionnels de l’information, le RSS était avant tout la découverte d’un format qui offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre régulièrement sur celui-ci pour y consulter les nouveautés et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif.
Mais force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux. De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toutes une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre leurs actualités.
Le processus de veille s’appuie dans bien des cas sur une collecte multi-supports, impliquant une large variété de sources.
Cependant, une grande partie des informations est retrouvée dans des sources d’information de type presse/actualités qu’on peut classer globalement en deux grandes catégories de supports.
La disparition de Google Reader en juillet 2013 a été vécue comme un drame par ses nombreux utilisateurs, pour qui le lecteur de Flux RSS de la firme californienne restait jusqu’alors le leader incontesté et incontestable dans le domaine. Mais la disparition du leader en la matière a aussi été une énorme bouffée d’air frais pour les autres lecteurs de flux RSS, qui ne rassemblaient jusque-là qu’une niche d’utilisateurs inquiets à l’idée de confier la majorité de leurs données à Google.
De fait, Feedly, qui existait déjà depuis cinq ans lors de la fermeture de Google Reader, affirmait avoir enregistré près de 3 millions de nouveaux utilisateurs dans les deux semaines suivants la fermeture du service de Google.
C’est le 4 juin dernier que Yahoo a annoncé sur son blog la fin de son service Yahoo Pipes, utilisé par de nombreux professionnels de l’information.
La fermeture se fera en deux temps : à partir du 30 Août, il ne sera plus possible de créer de nouveaux pipes mais leur lecture restera possible. Le 30septembre, le service fermera définitivement ses portes.
Les lecteurs de flux RSS gratuits partagent un défaut majeur qui peuvent rendre leur utilisation particulièrement compliquée, notamment lorsque l’on suit des fils publiant une grande quantité de nouvelles : l’absence de possibilité de filtrage par mot-clé.
Disponible sur Chrome, Safari, Firefox et Opéra, Filter vient corriger ce problème. Le plugin fonctionne avec Feedly, InoReader et The Old Reader.
Une fois installé, il permet soit de masquer des résultats contenant des mots-clés spécifiés, soit au contraire de les surligner.