Selon un « mantra » communément trouvé dans la littérature spécialisée, « 80 % de l’information technique trouvée dans les brevets n’est pas présente ailleurs ».
L’information brevet renseigne en premier lieu sur l’évolution des technologies, et sur l’état de l’art, où l’état de la technique dirait un examinateur. Une proportion très importante des documents cités dans les rapports de recherche produits par l’OEB (Office Européen des Brevets) correspond à de la littérature brevet, ce qui souligne l’importance de l’information brevet dans une étude de brevetabilité.
L’INPI (L’Institut National de la Propriété Intellectuelle), au début des années 1980, avait lancé une publication dénommée « Le clignotant des technologies », dont la production était confiée à un service particulier, le RISC, pour « Recherche en Information Stratégique et Concurrentielle ».
Stratégie et concurrence : nous y voilà. En fournissant une visibilité sur l’orientation des axes de R&D des concurrents, l’information brevet constitue une aide à la définition d’une stratégie d’entreprise.
Sensiblement similaire à Google Ngram Viewer, le Gallicagram offre un moyen de quantifier la présence/ le nombre d'occurrences d'un ou plusieurs termes en tirant profit de la base de données d'archives de presse française de Gallica. Ce logiciel permet de générer des graphiques interactifs à partir d'une simple barre de recherche tout en maîtrisant le corpus de d'étude, la période et surtout, l'outil permet d'accéder aux documents qui remontent via votre recherche, contrairement à Google Ngram.
Depuis quelques années, les Knowledge Graphs ("graphes de connaissances"), ces réseaux sémantiques construits à partir des relations établies entre des entités de types différents (personnes, évènements, lieux, situations, concepts, etc.) ont la cote auprès des outils de recherche et de veille professionnels. Nombre d’entre eux mettent d’ailleurs en avant leur utilisation dans leur discours commerciaux. On notera bien qu’il s’agit ici d’une technologie utilisée en arrière-plan sur laquelle l’utilisateur final n’a pas directement la main.
D’une part, de nouveaux outils indiquent mettre cette technologie au cœur de leurs produits, ce qui, selon eux, viendrait « révolutionner » la recherche et la veille. C’est par exemple le cas d’IP Rally, un nouvel outil de recherche brevets qui met en avant « une technologie unique basée sur un Knowledge Graph ». IP Rally se présente comme une alternative aux outils à base d’IA qui sont de véritables boîtes noires et les outils fondés sur la recherche par mots-clés classique.
D’autre part, des outils, déjà bien en place, communiquent également régulièrement sur l’intégration de Knowledge Graphs dans leurs produits. C’est par exemple le cas du lecteur RSS Feedly pour son « assistant intelligent » Leo mais aussi d’EBSCO pour sa nouvelle interface EDS lancée fin 2020 ou encore de Dow Jones (Factiva) dans son produit DNA lancé à la fin de l’année 2019.
L’une des difficultés dans l’exploitation de données consiste à associer le bon visuel pour valoriser l’information qui en découle. Le choix d’un mauvais support visuel peut entraîner une confusion et une mauvaise interprétation des données.
Dans cet article, nous expliquerons comment construire sa datavisualisation qui peut devenir un précieux outil lorsqu’il s’agit de traduire un ensemble de données chiffrées en information intelligible et opérationnelle. Dans un contexte professionnel, qu’elle soit sous forme d’infographie ou représentation graphique PowerPoint par exemple, la datavisualisation vient en soutien aux arguments stratégiques et s’avère extrêmement efficace dans la communication interne de l’organisme.
Comment construire sa datavisualisation ?
Une bonne intelligibilité des données entraîne une appropriation de l’information plus rapide et une prise de décision maîtrisée.
Dans une société noyée sous les informations, la datavisualisation est une forme de valorisation de données de plus en plus appréciée par les professionnels. Elle permet au sein d’une entreprise d’exploiter «l’intelligence» des données brutes et de simplifier leur compréhension immédiate.
Les dataviz : des concepts et types de visuels très différents :
Infographie : Elle comprend les termes « information » et « graphique » et schématise des données. Elle est majoritairement utilisée pour représenter des processus ou des chiffres clés (voir par exemple l’infographie de FLA sur la veille concurrentielle : https://www.fla-consultants.com/fr/veille/veille-concurrentielle) [...]
Alors que le temps d’attention des utilisateurs a diminué et que les usages ont évolué, les services d’information ont dû s’adapter à leur public, en calibrant leurs livrables de la façon la plus précise possible. Aujourd’hui, le livrable au service de la prise de décision stratégique et opérationnelle est augmenté, personnalisé, collaboratif et « monitoré ».
Arnaud Merzougui, responsable intelligence concurrentielle du groupe Carrefour et Philippe Plazanet, secrétaire général du Pôle Etudes Economiques au Crédit Agricole, ont présenté les stratégies et innovations en production et diffusion de l’information développées au sein de leurs groupes.
Pour répondre à la demande grandissante des utilisateurs en termes d’analyse de données et de représentation graphique de ces données (dataviz), les grands agrégateurs de presse ont depuis quelques années déjà, intégré des modules spécifiques dont le but revendiqué est de faciliter l’analyse quantitative d’un grand corpus d’articles sur des critères prédéfinis, et ce, en seulement « quelques clics ».
Ces fonctionnalités supplémentaires sont supposées apporter un vrai plus, en premier lieu par le gain de temps généré, mais également en terme de valorisation de l’information, avec un contenu attirant et immédiatement assimilable.
L’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) a profité du salon Viva Tech pour lancer son nouveau service de cartographie des inventions.
Cette approche de création de paysages (exemple en Figure 1) avec montagnes, vallées, océans dans lesquels sont positionnés les brevets d’un secteur précis est loin d’être une nouveauté.
Le recours à des infographies pour présenter des données ou illustrer des articles, documents ou rapports s’est multiplié au cours des dernières années.
Rappelons qu’« une infographie est une présentation visuelle et ordonnée d’un sujet généralement complexe. Le but initial d’une infographie est de faire comprendre par l’image. L’infographie se présente souvent comme une longue affiche que l’on parcourt de bas en haut en faisant défiler l’écran » (source : www.definitions-marketing.com).
Depuis le 29 octobre dernier, les utilisateurs de Pressedd, « première plateforme de presse française », ont vu apparaitre un certain nombre de nouveautés sur le service.
Le premier changement est visuel, puisqu’un nouveau graphisme, plus élégant et plus moderne, est venu habiller l’interface tout en restant dans les couleurs corporate de Pressedd, le rouge et le gris.
Le premier objectif de ce relooking était de répondre à quelques retours de clients pour donner à la plateforme plus de clarté et de lisibilité, mais aussi plus d’efficacité sur la signalétique : de nouveaux pictogrammes déclinent les différentes fonctionnalités offertes (recherche, veilles, panoramas, dossiers etc…) et il est désormais plus facile de voir dans quelle partie on évolue, grâce à un jeu de surbrillance et de contrastes plus visibles.
Le thème récurrent de l’«infobésité» (ce mot-valise désignant un trop plein d’informations caractéristiques des sociétés modernes) a conduit ces dernières années à la recherche de méthodes permettant de clarifier et de faciliter la compréhension de masses importantes de données.
Ces méthodes, souvent issues du milieu du management, vont de l’utilisation d’outils ou d’applications spécifiques jusqu’à des idées plus cocasses, comme celle consistant à faire payer par l’expéditeur chaque email reçu, afin de limiter le nombre de mails inutiles.