Des changements dans les flux algorithmiques qui modifient la veille
Les réseaux sociaux proposent pratiquement tous par défaut un flux d’information algorithmique que l’utilisateur peut faire défiler pour trouver des contenus susceptibles de l’intéresser.
Pendant longtemps, le flux des utilisateurs des réseaux sociaux était constitué essentiellement de contenus publiés par ses amis, les personnes ou comptes suivis et agrémentés de quelques contenus sponsorisés. Comme tout flux algorithmique, il s’agit d’une sélection de contenus et non de l’intégralité des contenus publiés par ses contacts.
Si la notion de sélection ne change pas, les contenus proposés, eux, sont en train de changer et on voit de plus en plus de contenus émanant de personnes en dehors de notre réseau.
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Nul n’a pu y échapper. Dans les médias, au bureau… on ne parle que de cela : ChatGPT est-il en train de ringardiser Google ?
Au regard de la recherche d’informations, ChatGPT n’est pourtant pas assez fiable pour être utilisé de façon professionnelle. D’ailleurs, ce bot conversationnel n’a pas vocation à devenir un moteur de recherche. En revanche, son impact sur la recherche d’information est réel et il est intéressant d’explorer dès maintenant les usages en la matière, en ce qu’ils préfigurent ceux des années à venir.
Difficile de résumer ChatGPT, un bot gonflé à l’intelligence artificielle, à une seule fonctionnalité : créateur de contenu (et de code), moteur de réponse, traducteur, générateur de résumé… ChatGPT fait tout cela à la fois. Il peut donc être utilisé à chaque étape de la veille, qu’il s’agisse de l’identification des besoins, du sourcing, ou de l’analyse.
Pourquoi est-il populaire ? Du fait de son interface de dialogue simplifiée, à laquelle on accède après inscription. Une fois cette formalité établie, une barre de dialogue s’ouvre en bas de page. C’est là que l’on pose ses questions. L’outil y répond en haut et la conversation défile, comme une conversation avec n’importe quel chatbot.
Les métiers des professionnels de l’information, - documentation, veille, KM et autres fonctions liées à la gestion de l’information, - ont toujours été en prise directe avec les évolutions du numérique.
Il nous semble que ces évolutions impactent nos métiers de deux façons différentes.
La première est une déstabilisation forte, sous l’effet par exemple de l’arrivée d’Internet hier ou de l’IA aujourd’hui qui « concurrencent » et remettent en cause l’existence même du professionnel.
La seconde agit plutôt comme un moteur de transformation. Elle a pour effet d’élargir les compétences du spécialiste car elle le pousse à intégrer les nouveautés technologiques dans son offre de service et à monter en compétence. On l’a vu par exemple avec les systèmes de GED, et cela nous paraît être aussi le cas de la data.
Depuis une dizaine d’années la data « interroge » les différents profils de spécialistes. Elle pose la question de leur ouverture au monde des données quantitatives, et non plus seulement qualitatives.
Comme chaque année, Google organise au mois de mai sa fameuse conférence annuelle appelée Google I/O (pour Input/Output). Deux jours de show à l’américaine avec des annonces de nouveautés de produits et de fonctionnalités.
Nous les avons analysées en détail pour voir comment cela allait faire évoluer la recherche d’information et la veille professionnelle.
Trois grands axes d’innovation ressortent cette année : l’un concernant la vidéo et notamment YouTube, un second l’image et un usage accentué de l’IA et le dernier la traduction appliquée à différents types de contenus.
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Les réseaux sociaux, comme le Web et les moteurs de recherche dans leur ensemble évoluent à vive allure, que ce soit au niveau de leurs contenus, de leurs fonctionnalités, de leur modèle économique et de leur stratégie à long terme.
Et cela modifie en profondeur la façon dont on peut rechercher et faire de la veille sur ces réseaux.
Nous avons repéré six grandes évolutions majeures qui concernent les réseaux sociaux dans leur ensemble qu’il faut aujourd’hui avoir en tête dans ses pratiques professionnelles.
Certaines tendances impactent déjà la veille et la recherche aujourd’hui, d’autres auront un impact à plus long terme, et ce sont autant de défis.
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Les Slides de la conférence sont disponibles sur le blog de Jean-Philippe Accart
Avec le nouveau dossier de Bases « Qui sont les nouveaux experts des bases de données en entreprise ? », nous plongeons au cœur de l’entreprise pour analyser si les puissants outils que sont les bases de données sont toujours les armes indispensables pour rechercher l’information professionnelle (business, juridique, scientifique…).
La question qui vient tout de suite après est : de quel type de compétences l’entreprise a-t-elle besoin pour conserver une recherche d’informations performante face à des enjeux stratégiques qui demandent une information toujours plus exigeante ?
Dans la simplicité et la gratuité du monde de l’information créé par Google, on aurait tendance à penser que les entreprises ne sont plus acheteuses au propre comme au figuré, d’outils puissants de recherche ou de compétences professionnelles dans le domaine. Nous découvrons avec ce dossier qu’il n’en est rien.
Le salon I-expo, le salon de l’information et de la veille s’est tenu au parc des expositions porte de Versailles les 21, 22 et 23 mars.
16 conférences et ateliers se sont succédé au cours de ces trois jours et nous aurons l’occasion d’en proposer un compte-rendu détaillé dans le prochain numéro de notre revue Bases (avril 2017).
Nous avons choisi ici de revenir sur la conférence portant sur les livrables de veille, un sujet clé pour tous les veilleurs et d’en présenter les enseignements clés.
Cette conférence s’intitulait : « Les livrables de veille à l’heure de la mobilité et du temps réel : quelles innovations en production et diffusion des contenus pour faciliter la prise de décision stratégique ? ».
Parmi les intervenants, on comptait deux veilleurs et professionnels exerçant au sein de grandes entreprises et deux éditeurs d’outils.
Lire aussi : « l’avenir de la veille à travers ses livrables ».
1. Lutter contre l’infobésité en privilégiant une sélectivité des sources;
2. Trouver des solutions pour intégrer les contenus multimédias à sa veille au même titre que les contenus textuels;
3. Tirer parti des évolutions de la traduction automatique pour renforcer sa veille sur des langues autres que l’anglais;
4. Accorder plus d’importance à la fiabilité des sources et informations et être vigilant sur la porosité de la frontière information/publicité;
5. Adapter ses livrables aux attentes et pratiques de son public et non l’inverse;
Rappel : Parmi les services les plus connus, Answers.com a été lancé dès 1999, Yahoo Answers et Reddit en 2005 et Quora en 2009. Google avait de son côté lancé en 2002 un service payant appelé Google Answers qui permettait à des internautes de poser des questions sur n’importe quel sujet. Des « Researchers » humains rémunérés à la question étaient en suite chargés d’y répondre. Google a très mis vite fin à l’expérience en 2006 car le service n’était pas assez rentable.
Après 16 ans d’existence, Yahoo Answers va fermer ses portes le 4 Mai prochain
Yahoo n’a semble-t-il pas prévu de conserver une archive des contenus publiés sur la plateforme.
A lire sur Search Engine Journal
Les réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter & co) représentent aujourd’hui une source d’information privilégiée pour la veille dite « métier ». Et c’est tout à fait justifié.
On peut y suivre les grandes tendances de son métier et secteur, découvrir de nouveaux acteurs et outils, repérer des événements professionnels ou encore lire les témoignages et retours d’expérience de ses pairs.
Ces réseaux sociaux regorgent de contenus professionnels intéressants et on a tout à gagner à s’abonner à une sélection de comptes spécialisés et à suivre les publications de ses contacts et « amis ».
Cependant, ce sont les algorithmes de ces réseaux sociaux qui réalisent la plupart du temps la veille à votre place, ce qui a peut avoir quelques conséquences fâcheuses si vous n’en avez pas pleinement conscience.
Ce n’est un secret pour personne, les algorithmes des réseaux sociaux sélectionnent les contenus qui vont apparaître dans le flux de l’utilisateur.
Ainsi, quand vous vous connectez à votre compte Twitter, LinkedIn, Facebook, Instagram et autres, vous ne voyez par défaut dans votre flux qu’une partie seulement des contenus publiés par vos contacts et les personnes que vous suivez...
Jamais la totalité.
Le monde des outils de veille est depuis longtemps scindé en deux grands ensembles : d’un côté les outils gratuits et bon marché et de l’autre les grosses plateformes de veille très complètes, mais onéreuses.
L’année dernière, nous avions consacré un numéro de NETSOURCES aux plateformes de veille présentes sur le marché français, mais aussi aux outils de Competitive Intelligence pas ou peu présents sur le marché français, mais tout aussi intéressants pour le veilleur
cf : « Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ? » & « Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020 » - NETSOURCES n°147 – juillet/août 2020
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de porter notre regard sur les outils de veille gratuits ou bon marché pour bien comprendre :
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A quelques semaines d’intervalles, plusieurs annonces viennent changer le paysage des plateformes de veille en France tel que nous le connaissons aujourd’hui.
La première est le rachat de la plateforme de social media monitoring Brandwatch par Cision et la seconde la vente de Linkfluence (éditeur de Radarly) à Meltwater.
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NETSOURCES (n°147 - juillet/août 2020)
On associe généralement la veille et la recherche d’information médias au triptyque classique : presse, radio, TV.
Pourtant, il n’est plus possible aujourd’hui d’envisager la veille médias sous ce seul prisme. Derrière le terme « médias d’information » se cache de multiples réalités.
En effet, nous avons souhaité rendre compte de la complexité que peut revêtir actuellement la surveillance de tout le contenu médiatique disponible, sur le web, les réseaux sociaux, l’audiovisuel et le traditionnel print qui continue à désigner la presse écrite, même lorsqu’elle est mise en ligne.
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«Faire partie de l’équation...» : ce titre, choisi pour introduire les conférences du Congrès des professionnels de l’information au Québec (CPI) sur le thème des rôles et compétences, sonne comme une revendication, somme toute légitime, venant d’une profession hautement qualifiée qui a toujours joué avec courage la carte de l’adaptation, voire de la réadaptation, face aux bouleversements successifs du marché de l’information.
Cette remise en question devenue structurelle dans nos métiers de l’information s’est accompagnée depuis toujours de nombreux débats et travaux au sein des organisations professionnelles, écoles spécialisées ainsi que d’analyses d’experts.
A l’heure où l’on ne parle que d’intelligence artificielle et d’élargissement illimité de la sphère digitale, nous avons voulu faire un point sur la perception de nos métiers de l’information telle qu’elle nous apparaît dans les récentes conférences ou analyses.
La recherche sur le Web évolue de plus en plus vite et ce, en raison des avancées rapides de l’IA, du machine learning et du traitement du langage naturel et leur intégration dans les moteurs de recherche.
On ne peut plus rechercher sur le Web et sur les moteurs de recherche en 2020 comme on recherchait il y a à peine 5 ans. Google, tout particulièrement, évolue rapidement et annonçait il y a à peine quelques semaines plusieurs innovations majeures.
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Pour suivre de près les grandes évolutions de la recherche et de la veille mais aussi du métier de professionnel de l’information, on peut bien sûr suivre l’actualité des différents acteurs de la recherche sur le Web et plus particulièrement des moteurs de recherche. Une autre solution tout aussi intéressante consiste à assister aux différentes conférences francophones et internationales dédiées aux professionnels de l’information.
Dans le contexte sanitaire actuel de la Covid-19, le secteur de l’événementiel professionnel n’a pas eu d’autre choix que de se convertir à marche forcée à la digitalisation des événements, même si ce mouvement est doucement en marche depuis quelques années.
Et c’est une excellente nouvelle pour les professionnels de la veille qui ont désormais à portée de « clavier » une matière d’une grande richesse que ce soit pour la veille stratégique, innovation ou encore métier. Matière qui était jusque-là difficilement accessible...
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Il existe aujourd’hui plus d’une vingtaine d’outils et plateformes de veille présents sur le marché français.
AMI Bertin (ex-AMI Software), Brandwatch, Digimind, KB Crawl, Meltwater, MyTwip, Sindup, Talkwalker, Visibrain, etc. sont des noms qui reviennent souvent et il n’est pas toujours simple de comprendre le positionnement de chaque acteur et de déterminer lesquels sont les plus adaptés aux problématiques spécifiques de son organisation.
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Les réseaux sociaux les plus populaires Facebook, Twitter et Instagram, ont un rôle essentiel pour certains types de veilles : ils s’imposent comme des ressources clés pour les métiers du marketing et de la communication (veille image, e-réputation, influence et veille produit).
Même si parmi eux, Twitter se distingue véritablement par son offre de contenu et de fonctionnalités de recherche et veille, leur intérêt est tel qu’ils font tous trois l’objet de beaucoup d’efforts en termes d’intégration dans les dispositifs de veille, ainsi que dans les plateformes spécialisées.
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Pour les professionnels de la veille francophones, l’univers des plateformes de veille se compose d’acteurs qui s’appellent Digimind, KB Crawl, Sindup, MyTwip, Iscope, Qwam, etc. À l’international et surtout dans les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, le paysage des outils et plateformes de veille n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissons en France et dans la plupart des pays francophones.
Il suffit de regarder la récente étude « Forrester New Wave™: Market And Competitive Intelligence Platforms, Q4 2019 » publiée par un des leaders des études de marché pour découvrir des outils dont les noms ne nous évoquent que de vagues souvenirs voire même absolument rien : Crayon, Market Logic, InfoNgen, Wide Narrow, Knowledge 360, etc.
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- Du côté des sites internationaux de comparaison de logiciels et plateformes comme Capterra ou G2, le constat est le même.
- À l’inverse, les acteurs présents sur le marché français et francophone n’ont visiblement pas réussi à se frayer une place dans les classements internationaux.
Avec Google, impossible de s’ennuyer, car l’actualité ne s’arrête jamais : nouveaux produits, évolutions de fonctionnalités, revirement de stratégie, etc. Et ce début d’année 2020 ne manque pas de nouveautés qui vont venir impacter le quotidien des professionnels de l’information pour le meilleur et pour le pire.
Les évolutions majeures concernent peu le moteur Web de Google mais surtout ses verticales thématiques : Google Datasets, Google Podcasts, ou encore Google Actualités.
Le besoin de sélectivité et de qualité de l’information et des sources plutôt que de la quantité fait un retour sur le devant de la scène, et ce, pour plusieurs raisons.
Dans un contexte de surinformation croissante, il y a tout d’abord une prise de conscience qu’il est contre-productif de vouloir tout surveiller et qu’on se retrouve juste noyé sous l’information. D’autre part, la mise en lumière de la désinformation et des fake news a fait prendre conscience que toutes les sources d’information n’ont pas la même valeur.
Les médias comme Le Monde, The Guardian ou encore le Times ont récemment annoncé avoir revu courant 2019 leur stratégie éditoriale pour produire moins de contenus, mais de meilleure qualité, ce qui leur avait permis d’augmenter leur audience et leurs ventes.
Instagram vient tout juste d’annoncer une fonctionnalité pour faire le tri dans ses abonnements.
Google lui-même n’a pas abandonné ses verticales thématiques comme Google Scholar ou Google Actualités. Il a même choisi de créer une nouvelle verticale avec Google Datasets (jeux de données issues de l’open data et des données de la recherche) qui vient tout juste de sortir de sa version bêta et propose de nouvelles fonctionnalités. Enfin, il vient également d’ajouter un moteur de recherche à son interface Google Podcasts.
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Alors que la majorité des grandes plateformes de veille sur le marché intègrent toujours plus leurs contenus et des types de sources de plus en plus diversifiées (sites, Web, médias sociaux, littérature scientifique, presse payante, vidéos, etc.), d’autres acteurs choisissent le chemin inverse à l’image de DeepNews et ses newsletters de veille thématiques.
Deepnews est à la base un projet lancé en 2016, mais ce n’est qu’au début de l’année 2020 que l’entreprise a lancé ses premiers produits publics : des newsletters en anglais en grande partie automatisées sur un sujet donné.
Chaque newsletter regroupe une sélection d’articles de presse, à valeur ajoutée, de qualité et jugés les plus pertinents sur un sujet donné. L’utilisateur dispose du titre des articles, du nom de la source, du lien vers l’article, d’une indication sur le caractère gratuit ou payant de l’article, d’un extrait pertinent en quelques lignes et, pour certains articles, d’un commentaire de l’éditeur avec des éléments de contexte sur la source ou sur le contenu.
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Alors que des services comme Netflix pour la vidéo à la demande ou Spotify pour la musique sont devenus incontournables auprès des internautes, cela fait des années que revient régulièrement l’idée d’un « service de streaming » de la presse, basé sur un abonnement mensuel low-cost avec un accès illimité à un grand nombre de titres de presse.
En France, l’idée n’est pas nouvelle et tout avait commencé il y a quelques années avec des kiosques numériques à l’image de lekiosque.fr (qui vient d’être rebaptisé Cafeyn), SFR Presse ou encore E-presse. Mais ces services avaient, à leurs débuts, vocation à vendre des numéros de journaux et magazines à l’image des kiosques à journaux physiques.
Toute bonne veille ou recherche d’information requiert un corpus de sources qualifiées et représentatives pour un sujet donné sous peine de réaliser des analyses biaisées.
Mais en matière de sources, rien n’est jamais acquis, du moins jamais pour très longtemps.
L’accès aux médias, notamment la presse économique et les revues scientifiques académiques, est de plus en plus « instable » pour les professionnels de l’information avec des modèles d’accès (gratuit, payant, freemium, ouvert, fermé, présent dans des agrégateurs et bases de données, etc.) qui ne cessent d’évoluer.
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L’évaluation des sources a toujours fait partie du métier de veilleur mais certaines évolutions récentes nous invitent à revoir la façon dont nous considérons chaque catégorie de sources.
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On a en effet souvent tendance à accorder plus de crédibilité à des sources « classiques » comme la presse ou la littérature scientifique où il y a, en principe, une vérification des informations ou une validation par les pairs qu’à des sources plus « nouvelles » comme les médias sociaux notamment, où n’importe quel internaute peut dire à peu près ce qu’il veut.
Il y a d’un côté la publicité officielle : encarts publicitaires dans la presse, spots TV et radio, résultats sponsorisés sur les moteurs et réseaux sociaux, publicités en display sur des sites, etc. Même si elle dispose toujours d’un espace spécifique, nous avons pu constater que la distinction entre information et publicité n’était pas toujours aussi claire.
De l’autre, il y a une autre catégorie de publicité bien plus trompeuse, non régulée et qui ne coûte pratiquement rien à ceux qui la diffusent, si ce n’est du temps. Les entreprises et les marques auraient donc tort de s’en priver.
Mais les consultants, les freelance cherchent, et trouvent, eux aussi, des moyens détournés pour faire connaître leurs activités et services ; ils n’hésitent plus à mêler contenu informatif, parfois même très intéressant et autopromotion.
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Les médias traditionnels (presse écrite, web, TV, radio) représentent une source d’information incontournable pour la veille et la recherche d’information et cela n’est sûrement pas prêt de changer.
Mais dans un monde où tout évolue très vite, on voit sans cesse se développer de nouvelles formes de journalisme et nouveaux médias qu’il va falloir intégrer à sa démarche.
D’une part, les principaux acteurs traditionnels de la presse, TV ou radio explorent en permanence de nouveaux formats : Lives sur les médias sociaux, Stories, podcasts, etc.
D’autre part, de nouveaux médias, souvent innovants dans leur forme et dans leur contenu et/ou sur un marché de niche font également régulièrement leur apparition et peuvent proposer des informations stratégiques ou très informatives que l’on ne retrouve nulle part ailleurs : journalisme d’investigation locale, vulgarisation scientifique, etc.
Lors de la dernière édition d’i-expo en mars dernier, une table ronde a rassemblé un panel d’experts représentant toutes les facettes du secteur de l’information.
Étaient présents :
Frédéric Martinet, consultant et formateur en intelligence économique, et créateur du blog Actulligence
Véronique Mesguich, consultante et formatrice, auteur de l’ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le web : sourcing, veille et analyse à l’heure de la révolution numérique », (DeBoeck, 2018, collection «Information et stratégie»).
Depuis toujours, réaliser une bonne veille, qu’elle soit stratégique, concurrentielle ou encore scientifique et technique, c’est identifier et mettre sous surveillance des sources et des contenus de différentes natures.
Certains de ses contenus sont naturellement gratuits comme ceux issus des sites institutionnels, d’entreprises, des blogs, des réseaux sociaux, etc. D’autres sont historiquement payants comme les études de marché, la presse papier, les données financières ou encore la littérature scientifique et académique. Mais les évolutions d’Internet ont fait bouger les lignes traditionnelles avec un fort développement de la gratuité des contenus. La presse en ligne a ainsi longtemps fait le choix du gratuit.
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