Après 26 ans de bons et loyaux services, Capadoc va fermer ses portes. C'était l’une des dernières sociétés indépendantes à représenter un grand serveur et en assurer le service assistance.
Capadoc avait été créé en juillet 1989 à la suite de la déconfiture du CNIC (Centre National de l'Information Chimique) provoquée par une gestion douteuse de son management.
L'équipe technique qui n'était en rien liée à ces malversations avait gardé la confiance de Chemical Abstracts Service et Mme Jérome avait alors décidé de créer Capadoc pour poursuivre la représentation de STN International et de Chemical Abstract Service en France, à Monaco et au Luxembourg et d'en assurer l'assistance technique.
L’Open Data fait régulièrement la Une de l’actualité française depuis 2010 avec l’ouverture des premières données publiques dans notre pays.
Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de publier des articles dans Bases sur l’Open Data mais il s’agissait surtout de lister les nouvelles initiatives en France et ailleurs dans le monde.
Nous avons décidé qu’il était temps de nous lancer dans un article de fond sur les apports de l’Open Data pour les professionnels de l’information.
Le département Intellectual Property & Science business de Thomson Reuters a récemment annoncé sa collaboration avec la bibliothèque numérique scientifique russe eLIBRARY.RU. De fait, le Russian Science Citation Index (RSCI qui inclut plus de 600 journaux scientifiques russes) sera désormais inclus dans Web of Science.
Ce même département vient tout juste de publier un rapport intitulé World’s Most Influential Scientific Minds identifiant les chercheurs ayant eu le plus d’impact dans leur domaine. Il est accessible à l’adresse suivante : bit.ly/1JTBE4Z. Les domaines couverts sont les suivants : Agricultural Sciences, Biology & Biochemistry, Chemistry, Clinical Medecine, Computer Science, Economics & Business, Engineering, Environment & Ecology, Geosciences, Immunology, Materials Science, Mathematics, Microbiology, Molecular Biology & Genetics, Neuroscience & Behavior, Pharmacology & Toxicology, Physics, Plant & Animal Science, Psychatry/Psychology, Social Sciences (General), Space Science.
PANORAMA
• Sources et Ressources sur l’Australie
SERVEURS
• Thomson Reuters élargit la couverture de Web of Science
• Orbit se lance dans la recherche sémantique
• Identifier la contribution de chaque auteur d'une publication scientifique : une idée à développer
SOURCING
• Brèves de contenu – Décembre 2015
AGENDA
• L'édition 2016 de la conférence II-SDV aura lieu à Nice les 18 et 19 avril
• Autres manifestations
ACTUS EN BREF • L’actualité des serveurs, BDD et éditeurs scientifiques
INDEX BASES 2015
Nous poursuivons notre série d’articles sur les ressources pays en nous intéressant cette fois-ci à l’Australie.
L’Australie, bien que plus proche du continent asiatique que du continent européen, a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les Etats-Unis. De par sa taille et son importance sur la scène internationale, l’Australie est un pays qui ne manque pas de sources d’informations, fiables de surcroît. La difficulté n’est pas tant d’identifier des sources (elles sont extrêmement nombreuses et toutes anglophones) que de sélectionner les plus pertinentes pour un sujet donné.
La Web of Science Core Collection référence la totalité des articles de plus de 12 700 publications de haut niveau ainsi que 160 000 proceedings de conférences et plus de 68 000 livres.
Les critères d’inclusion dans cette collection sont très stricts et prennent en compte de multiples facteurs.
Afin d’élargir cette collection de la façon la plus intelligente possible, Thomson Reuters a décidé de créer une collection complémentaire baptisée ESCI (Emerging Sources Citations Index).
Orbit ajoute une nouvelle façon de chercher dans son fonds avec une recherche sémantique.
Si Questel est volontairement discret sur l’algorithme utilisé, qui n’est bien sûr pas figé, on peut néanmoins décrire comment cela fonctionne pour l’utilisateur.
Dans le menu à gauche de l’écran, dans la catégorie Recherches, on se voit maintenant proposer une Recherche Sémantique.
Cette conférence organisée par Dr Haxel CEM, l'organisateur de l'ICIC, et Infonortics son fondateur, est centrée sur les applications des recherches avancées (dans les sources électroniques), le data et text mining et les technologies de visualisation.
II-SDV est organisé sur le même principe que l'ICIC : conférence plénière uniquement (une vingtaine d'orateurs) dans laquelle s'intercalent de brèves présentations des pro- duits visibles dans une petite exposition à coté de la salle de conférence.
En septembre dernier, Alacra, qui propose de multiples bases de données et également de nombreuses données financières et business, a été racheté par la société Opus Global, un des principaux acteurs de solutions SaaS de mise en conformité. Cela fera l’objet d’un article plus détaillé dans un prochain numéro de Netsources.
Dun & Bradstreet a récemment noué un partenariat avec Docusign pour développer une app dédiée à la due diligence disponible sur la plateforme AppExchange de Salesforce.
EBSCO et Biblibre collaborent sur un logiciel Open Source à destination des bibliothèques françaises et européennes. Le partenariat permettra de renforcer l’interopérabilité entre EBSCO Discovery Service (EDS) et le logiciel Koha déployé par la société Biblibre en France depuis 2002.
Le contenu de la base de donnée BASE (gérée par la Bielefeld University – Voir Bases n° 312 – Février 2014), qui indexe des millions de documents en open access dans le domaine académique peut maintenant être recherché via EBSCO Discovery Service.
Deux éditeurs (BioMed Central avec GigaScience et Ubiquity Press avec Journal of Open Research Software) innovent en proposant pour chaque article des « Contributionship Badges for Science » (paper badgers) précisant pour chaque auteur sa contribution précise à l’objet de l’article.
Cela peut être une information inédite par exemple pour savoir qui s’est occupé de tous les problèmes informatiques liés à une expérience.
PANORAMA
• Où et comment trouver des études de marché sur la France?
MÉTHODOLOGIE
• De l’intérêt des grands réseaux sociaux pour la veille
CARNET
• Retour en force de Dialog dans les rapports d'analystes
SERVEURS
• I²KN, une base de connaissance inspirée par la méthode TRIZ
• Articles de presse : Factiva étend la recherche de tonalité à de nouvelles langues
La recherche d’études de marché et l’obtention de ce type de données, très prisé par les entreprises, est une mission dont il n’est pas simple de s’acquitter.
Et ce, pour trois raisons principales : les bonnes sources de données de marché sont très difficiles à localiser dans l’immense univers informationnel, que ce soit chez les fournisseurs d’informations spécialisés et les sources d’information à notre disposition, elles sont la plupart du temps très chères, et enfin leur qualité n’est jamais assurée, la fiabilité des données trouvées n’étant jamais garantie et devant être évaluée par recoupement.
La pratique de la veille s’était jusqu’à ces dernières années exercée principalement sur la presse, considérée comme le principal vecteur d’information d’actualités.
La surveillance de cette presse passait par des moyens très élaborés, que ce soit via les grands agrégateurs pour les media « print », ou les plates-formes spécifiques pour les media sur le web.
L’arrivée des réseaux sociaux a perturbé le jeu, en introduisant une nouvelle matière première informationnelle. La vision que l’on a de ces réseaux, au départ considérés comme de purs moyens d’échange et de dialogue pour différentes communautés, ne peut manquer d’évoluer devant la richesse d’informations qu’ils contiennent et véhiculent.
La nature des banques de données disponibles continue à s’enrichir !
Un nouvel exemple en est la banque de données I²KN qui est définie comme une base de connaissance collaborative dans les domaines de la physique et de la chimie, ces connaissances étant répertoriées sous un angle fonctionnel.
Elle a été créée par le cabinet MeetSYS. MeetSYS est le nouveau nom du cabinet CCRIM (Conseil en Créativité, Innovation et Management) créé en 2003 et dont les fondateurs s’étaient rencontrés chez Invention Machine, éditeur de logiciels d’aide à l’innovation fondé en 1992 par des scientifiques venant de l’URSS, pays d’origine de la méthode TRIZ.
On se souvient que le passage de Dialog et DataStar à Proquest Dialog avait eu pour conséquence l'abandon de toute une série de types d'information tels que les annuaires d'entreprises, les bases de données marques et les rapports d'analystes/études de marché.
Aujourd'hui, bonne nouvelle, les rapports d'analystes sont de retour avec la banque de données baptisée Thomson Reuters Embargoed Research Collection qui n'est autre que la banque de données Investext rebaptisée.
Il y a, comme on s'en souviendra, trois types de rapports de recherche : sur une entreprise, sur une industrie ou sur un sujet spécifique.
Factiva vient d’annoncer que les recherches de tonalité (positive ou négative) d’un article étaient étendues à plusieurs langues.
Cette possibilité qui était jusqu’alors limitée aux documents en anglais est maintenant disponible pour le français, le russe, l’italien, l’espagnol et l’allemand.
Pour y accéder à partir de la recherche experte, il faut cliquer sur la flèche bleue devant « Recherche des Experts Factiva », puis sur le premier choix « Analyse de la tonalité des articles ».
PANORAMA • Le monde des affaires publiques et lobbying : information stratégique et outils
ICIC
• ICIC 2015 toujours centré chimie-brevets
• Intellixir va continuer son développement au sein de Questel
• AI Patents : une nouvelle façon de rechercher les brevets
SERVEURS
• Un nouveau service d’analyse médias sur Pressedd
• Questel continue à se développer en suivant trois axes
CARNET • Wikipedia permet maintenant de rechercher des structures chimiques
Les phénomènes de lobbying et d’influence existent depuis longtemps, cependant leur utilisation est de plus en plus répandue dans ce contexte particulier de nouvelle donne internationale.
A Bruxelles, le lobbying est une industrie qui pèse plusieurs milliards d’euros. Selon le Corporate Europe Observatory, organisation militant pour une plus grande transparence, la ville compterait jusqu’à 30 000 lobbyistes, presque autant que d’employés à la Commission.
La capitale européenne est la ville qui, après Washington, connaît la plus forte concentration de personnes cherchant à influer sur la législation.
L’édition 2015 de l’ICIC (The International Conference on Trends for Scientific Information Professionals) était bien dans la lignée des éditions précédentes, mais plus facile d’accès car se déroulant à Nice.
On a retrouvé certains « fidèles » spécialisés dans le domaine comme le hongrois Chemaxon ou l’anglais Minesoft qui propose en particulier PatBase.
D’autres orateurs ont présenté diverses avancées et la conférence a été aussi l’occasion de découvrir l’offre de la start-up américaine AI Patents qui faisait là sa première présentation en Europe.
C’est finalement le 29 septembre que la cession d’Intellixir à Questel a été actée.
Un premier communiqué diffusé parcimonieusement, d’où les inquiétudes de certains clients d’Intellixir informés seulement par la rumeur.
L’annonce à la journée utilisateurs de Questel du 24 septembre à Paris aurait été prématurée parce que tous les documents n’avaient pas été signés.
Comme nous le disions dans l’introduction, l’ICIC peut être un lieu de découverte de produits nouveaux, comme pouvait l’être, à ses belles heures passées, l’exposition du Online de Londres.
Cette année, la présentation d’AI Patents, pour la première fois en Europe, nous a paru particulièrement intéressante.
Cette société crée en 2012 aux Etats-Unis en Caroline du Nord, a présenté un moteur de recherche conçu initialement pour fonctionner dans le domaine des brevets.
Depuis le 29 octobre dernier, les utilisateurs de Pressedd, « première plateforme de presse française », ont vu apparaitre un certain nombre de nouveautés sur le service.
Le premier changement est visuel, puisqu’un nouveau graphisme, plus élégant et plus moderne, est venu habiller l’interface tout en restant dans les couleurs corporate de Pressedd, le rouge et le gris.
Le premier objectif de ce relooking était de répondre à quelques retours de clients pour donner à la plateforme plus de clarté et de lisibilité, mais aussi plus d’efficacité sur la signalétique : de nouveaux pictogrammes déclinent les différentes fonctionnalités offertes (recherche, veilles, panoramas, dossiers etc…) et il est désormais plus facile de voir dans quelle partie on évolue, grâce à un jeu de surbrillance et de contrastes plus visibles.
Réunion d’utilisateurs après réunion d’utilisateurs, la stratégie de Questel se reconnaît bien.
Cette stratégie consiste à se développer selon trois axes qui, pour être parallèles n’en interagissent pas moins.
Ces trois axes sont l’enrichissement du contenu, le développement des modules d’analyse et, enfin, l’acquisition de sociétés offrant des services complémentaires dans le domaine de la propriété industrielle. L’objectif général reste de couvrir tous les besoins qui apparaissent au cours du cycle de vie de l’innovation, à savoir de l’idée au brevet puis du brevet au marché.
Le courrier du CFIB, sous la plume de Fabienne Monfort-Windels, a fait part des nouvelles possibilités offertes par Wikipedia pour ce qui concerne la recherche sur les structures chimiques.
L’idée est de pouvoir rechercher sur les structures de 15.000 composants chimiques présents dans Wikipedia. En fait, pour diverses raisons techniques, les recherches sont limitées à environ 13.500 structures, ce nombre étant en constante croissance.
Ce projet est une collaboration entre le laboratoire Novartis, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et Actelion, une société biopharmaceutique.
ACTUALITÉS
• Fraudes et plagiats dans la recherche scientifique
OUTILS
• A tester absolument : Millie, le nouveau moteur gratuit de Northern Light
MÉTHODOLOGIE
• Trouver et identifier des salons dans le monde entier
BASES DE DONNÉES
• Les thèses de Dissertation Abstracts sont maintenant référencées dans Compendex
• PsycTESTS : une base originale
Depuis fort longtemps, un article scientifique publié était considéré comme une sorte de vérité révélée qu’il était indécent et malvenu de critiquer.
Le médecin chercheur Philippe Froguel rappelle dans un excellent article1 que, dans les années 1990, ayant remarqué au cours de l’expertise d’un article qu’il effectuait pour « Nature Genetics », et dont il a contesté l’un des résultats, le jugeant « impossible », ce fut lui et non pas le tricheur auteur de l’article qui fut sommé de s’expliquer.
Depuis les choses ont - heureusement - évolué et ce médecin chercheur signale qu’en 2006, et tout récemment encore, le gouvernement américain a mis en prison des fraudeurs qui avaient obtenu de manière indue des financements d’agences fédérales.
Northern Light a maintenant une vingtaine d’années et durant ces vingt ans il a pris plusieurs virages stratégiques.
Il a même appartenu quelques temps à Divine avant la débâcle financière de celui-ci, ce qui a permis le rachat à bon prix de Northern Light par son ancien PDG.
Nous avons parlé dans le numéro 293 de BASES (Mai 2012) du « nouveau Northern Light » et rappelé son histoire. Le principal produit de Northern Light est son portail d’entreprises baptisé SinglePoint qui agrège tant du contenu externe que du contenu interne. Il utilise son propre moteur de recherche et propose aussi du data mining.
Proquest vient d’annoncer que les thèses de Dissertation Abstracts correspondant à la couverture de Compendex étaient maintenant chargées dans cette base.
C’est effectivement le cas pour Proquest Dialog et STN avec 20 000 thèses environ.
Attention, si le lien depuis Dialog permet de télécharger instantanément la thèse, en Pdf ou dans un autre format, il en coûte 75 $.
Le salon professionnel reste aujourd’hui l’un des médias incontournables pour les entreprises.
Malgré son coût, les ressources en personnel que sa préparation puis son exécution impliquent, et ses résultats parfois aléatoires, il représente toujours pour le professionnel un espace de vente mais aussi de rencontres inégalé.
Les raisons de la participation à un salon sont nombreuses, et varient parfois énormément entre les exposants : depuis la prospection de clients jusqu’à la veille concurrentielle en passant par la recherche de distributeurs ou la prise du « pouls » d’une industrie, la stratégie quant à la participation à un salon peut être très différente.