Difficile à interroger, peu associé à une image professionnelle, Facebook ne semble pas le candidat idéal pour la veille ou la recherche d’information.
Et pourtant… Facebook peut se révéler une mine d’informations, à condition de bien savoir s’y prendre.
Dans notre article, nous examinons en détail quels sont les outils et méthodes pour bien rechercher et faire de la veille sur Facebook.
Facebook n’a pas vocation à être utilisé pour tous les types de veille.
Par son caractère grand public, Facebook permettra surtout de trouver de l’information émanant ou visant le grand public.
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LinkedIn est LE réseau social qui monte en puissance pour la veille et la recherche d’information. On y trouve de plus en plus de contenus pertinents qui pourront répondre à de multiples besoins informationnels : informations stratégiques, brevets, commerciales, concurrentielles, etc.
LinkedIn est donc un excellent réservoir d’informations, mais rien, absolument rien, n’est fait pour faciliter la vie du veilleur :
Devant un tel constat, faut-il vraiment essayer de rechercher et de faire de la veille sur LinkedIn ?
La réponse est un grand OUI en raison de la richesse du contenu proposé que l’on ne retrouve pas nécessairement sur d’autres plateformes. Mais il faut adapter ses pratiques de recherche et de veille pour obtenir un résultat satisfaisant.
Dans cet article, nous vous expliquons donc quelles sont les meilleures méthodes et outils pour rechercher de l’information et faire de la veille sur LinkedIn.
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Il est difficile, voire impossible aujourd’hui de se passer des réseaux sociaux quand on fait de la veille ou de la recherche d’information. Pour autant, il n’est pas toujours simple de les inclure à ses pratiques. Cela s’explique par plusieurs raisons.
Tout d’abord, les réseaux sociaux, ce sont plusieurs dizaines d’acteurs à travers le monde qui n’ont pas la même popularité ni le même intérêt. Tous n’ont pas vocation à être inclus à des veilles ou interrogés pour des recherches ponctuelles, il faut savoir choisir ses batailles.
Ensuite, ces réseaux renferment une quantité astronomique de contenus qui contribuent au phénomène d’infobésité. Les utiliser pour la veille, c’est réussir à en extraire les informations les plus importantes sans finir noyé sous de l’information non pertinente. Et c’est parfois un numéro d’équilibriste.
Enfin, on a affaire à des acteurs qui ne simplifient pas la tâche des veilleurs avec des plateformes qui ont tendance à forcer l’utilisateur à passer par leurs services plutôt que par des outils externes, mais qui ne proposent pas ou peu de fonctionnalités de recherche et de veille.
La grande force des réseaux sociaux repose dans le contenu lui-même qui peut être d’une grande valeur et que l’on ne pourra pas retrouver ailleurs : informations concurrentielles et stratégiques, métier, innovations, identification d’experts, etc.
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YouTube a été lancé en février 2005 en Californie par trois ex-employés de PayPal, avec comme objectif de mieux utiliser et valoriser la vidéo, un format jugé sous-exploité à l’époque par les trois fondateurs.
Leur idée première était de créer… un site de rencontres à base de vidéo, mais après quelques jours seulement, le projet a basculé vers la création d’une plateforme où tout internaute pourrait très facilement et gratuitement créer sa propre chaîne de diffusion de contenu vidéo.
Dix-huit mois plus tard, en octobre 2006, YouTube qui comptait déjà 20 millions d’utilisateurs par mois était racheté par Google qui déboursa alors 1,65 milliard de dollars. La version française de YouTube fut lancée quant à elle en juin 2007.
Selon une enquête menée par Hootsuite en octobre 2021, YouTube occupe aujourd’hui la deuxième place du classement des réseaux sociaux les plus utilisés, juste après Facebook, et réunit 2,2 milliards d’utilisateurs à l’échelle de la planète. Son audience est gigantesque puisque d’après YouTube, plus d’un milliard d’heures de vidéo sont consommées chaque jour dans le monde.
L’une de ses particularités est qu’il n’est pas du tout obligatoire d’avoir un compte YouTube pour pouvoir l’utiliser, rechercher des vidéos, visionner du contenu, surveiller une chaîne ou une requête par mot-clé dans la plateforme. Contrairement à certains réseaux sociaux qui restreignent très vite leur utilisation si l’on n’est pas connecté (c’est le cas de Facebook par exemple), YouTube permet de bénéficier de son contenu en n’étant pas identifié.
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Lancé en Chine en 2016 et mondialement en 2017, TikTok est un réseau social de création et diffusion de vidéos au format court créé par l’entreprise chinoise Bytedance. Originellement uniquement sur smartphone, une interface sur ordinateur a été mise à disposition, ce qui permet aux professionnels de l’information de consulter plus facilement cette plateforme, notamment sans devoir nécessairement créer un compte.
Si la quasi-totalité du contenu n’a aucune pertinence pour les professionnels de l’information, une recherche sur les bons mots-clés et hashtags permet de détecter des éléments intéressants dans le cadre d’une veille.
Aux contenus sans intérêt se sont ajoutés depuis environ 2019-2020 des contenus issus de marques, d’entreprises diverses, de médias journalistiques voire de personnalités politiques. Format court, visuel, accessible, la recette semble parfaite pour la transmission d’informations. Conséquemment, si l’intérêt reste limité et circonscrit à des types de veille précis (veille réputationnelle et concurrentielle en premier lieu), le professionnel de l’information a tout intérêt à ne pas négliger complètement ce nouveau canal. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l'article "Une veille sur TikTok, c'est possible ?".
À condition d’avoir la bonne méthode de recherche.
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Les réseaux sociaux, comme le Web et les moteurs de recherche dans leur ensemble évoluent à vive allure, que ce soit au niveau de leurs contenus, de leurs fonctionnalités, de leur modèle économique et de leur stratégie à long terme.
Et cela modifie en profondeur la façon dont on peut rechercher et faire de la veille sur ces réseaux.
Nous avons repéré six grandes évolutions majeures qui concernent les réseaux sociaux dans leur ensemble qu’il faut aujourd’hui avoir en tête dans ses pratiques professionnelles.
Certaines tendances impactent déjà la veille et la recherche aujourd’hui, d’autres auront un impact à plus long terme, et ce sont autant de défis.
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Les réseaux sociaux sont incontournables pour la veille et la recherche d’information. Contrairement à d’autres types de sources, il faut dans la plupart des cas posséder un compte ou un profil sur le réseau pour tout visualiser. Ce qu’on ne souhaite pas nécessairement faire…
Avoir un compte sur un réseau social s’accompagne de nombreux inconvénients :
Premièrement, les données personnelles sont souvent (pour ne pas dire systématiquement) récupérées par les gestionnaires de la plateforme. Ces données peuvent être vendues à des publicitaires, mais surtout orientent les algorithmes de recherche et n’affichent que des contenus calculés pour « correspondre » au profil de l’utilisateur. Ce biais ferait passer l’utilisateur à côté d’une partie du contenu du réseau.
Le deuxième inconvénient est que les autres utilisateurs peuvent parfois être informés de notre activité sur le réseau. Ainsi, LinkedIn prévient la personne lorsque quelqu’un a regardé son profil professionnel. De même, les éditeurs de Story Facebook savent quels utilisateurs ont regardé leur contenu vidéo.
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Dans chaque numéro, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Si vous souhaitez que votre question apparaisse (de manière anonyme ou non) dans un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous la transmettre à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
À la suite de la parution du récent numéro de NETSOURCES consacré aux outils de veille thématiques (N°155 - novembre/décembre 2021), l’une de nos lectrices Emilie Etienne, chargée de veille juridique chez Arkea, nous a soumis la question suivante : existe-t-il des outils de veille thématiques spécialisés sur l’univers de la banque et plus particulièrement de la réglementation bancaire ?
Pour traiter cette question, il convient tout d’abord de bien définir le secteur que l’on va cibler. Le sujet de la réglementation bancaire est un aspect très spécifique de l’information sur et pour l’industrie bancaire, elle-même faisant partie d’un ensemble beaucoup plus vaste qui est celui de l’information financière.
Or si le secteur financier au sens large est fort bien couvert par les outils d’information et de veille classiques et qu’il est également investi par de nouveaux acteurs innovants, celui de la stricte réglementation bancaire en revanche, l’est beaucoup moins.
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Confieriez-vous votre veille métier à des algorithmes ? Vous le faites sûrement déjà…
Comme nous l’avons vu dans l’article « La veille Web sans trace : un pari impossible ? », laisser le moins de traces possible lors de ses recherches et veilles sur le Web n’est pas chose facile.
Et pourtant, il existe des cas où cette stratégie est intéressante, voire même indispensable. On pensera ainsi aux cas où il faut limiter les biais liés à la personnalisation des résultats, et aux cas où il faut éviter de trop se dévoiler dans le cadre de sujets stratégiques, concurrentiels ou confidentiels.
Alors, comment s’y prendre ?
Dans cet article, nous analysons les différentes possibilités, méthodes et outils existants aujourd’hui. Nous couvrons un large champ de solutions allant de la plus simple et rapide à la plus complexe et chronophage. Pour chacune d’entre elles, nous évaluons les cas concrets où elles peuvent avoir une utilité et quels sont les avantages et inconvénients pour le processus de veille et de recherche d’information en lui-même.
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Depuis quelques années, le sujet du respect de la vie privée et de l’anonymat sur le Web prend de l’ampleur et les internautes adaptent leurs méthodes pour laisser moins de traces sur le Web. On ne cesse de voir des articles qui nous expliquent comment être le moins visible possible et comment préserver son anonymat.
Les méthodes pour y parvenir sont multiples, allant de conseils simples à implémenter, à des méthodes nettement plus chronophages et compliquées : de l’utilisation de moteurs plus respectueux de la vie privée à l’utilisation de VPN, installation de TOR, etc.
Si la question se pose de manière bien réelle dans le cadre de sa vie privée, qu’en est-il dans un contexte professionnel de recherche d’information et de veille ? Qu’a-t-on à gagner à laisser peu ou pas de traces sur le Web ou bien qu’a-t-on à y perdre ? Faut-il adapter ses méthodes de veille et de recherche d’information et en faire une démarche systématique ou bien l’utiliser dans certains cas bien précis ?
C’est ce que nous avons analysé dans ce nouveau numéro de NETSOURCES.
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Le marché des outils et plateformes de veille en France était jusqu’à présent plutôt calme avec des acteurs de longue date et de temps à autre quelques nouveaux entrants.
Mais depuis quelques mois, on ne compte plus les annonces de lancement de nouveaux « outils de veille ». Et tous ces nouveaux acteurs ont un point commun : ils se focalisent sur la veille thématique et sectorielle.
Qui sont ces nouveaux acteurs, en quoi leurs outils se démarquent des plateformes existantes et quelle peut être leur valeur ajoutée pour le professionnel ?
Nous avons enquêté pour ce nouveau numéro de NETSOURCES pour comprendre cette nouvelle tendance et son impact pour le professionnel de l’information et nous avons testé et analysé quatre de ces outils : Follaw.sv, Veille Formation, Wabtch et Flint Business.
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Parmi les outils de veille thématiques apparus ces derniers mois, sujet de ce numéro de NETSOURCES, figurent notamment des outils dédiés au secteur de la formation.
On trouve par exemple le service gratuit Formalerte qui s’avère être plutôt un produit d’appel pour la société Digiforma offrant par ailleurs une suite logicielle de gestion pour les organismes de formation. Plus récemment, l’Atelier du formateur a lancé un service d’information clé en main. Parmi les autres solutions disponibles, dont on trouvera un récapitulatif ici , l’outil veilleformation.com, lancé en septembre 2021, a attiré notre attention et nous avons voulu l’étudier de plus près.
La raison pour laquelle on a vu récemment fleurir ce type d’outils se trouve dans un changement réglementaire. En effet, l’article 6 de la Loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée en 2018, stipule que les organismes de formation, désormais englobés plus largement dans un ensemble baptisé « Organismes Prestataires d’Actions Concourant au développement des Compétences » (PAC ou OPAC), devront avoir obtenu à partir du 1er janvier 2022 la certification dite Qualiopi, tout au moins s’ils souhaitent pouvoir solliciter des fonds publics ou mutualisés pour le financement de leurs actions de formation.
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Lancée en septembre 2021, Follaw.sv est une plateforme de surveillance de l’actualité des affaires publiques et législatives. Elle fait le pari de concilier une veille classique sur les affaires publiques (publication des textes de loi, réunions ministérielles, amendements, etc.) et une veille sur les médias sociaux et notamment Twitter.
La plateforme est l’aboutissement d’un an de bêta-test et d’une réflexion amorcée encore auparavant par Nicolas Vanderbiest et Erwan de Rancourt, les cofondateurs de l’agence Saper Vedere. Ce cabinet de conseil est spécialisé dans les études dédiées aux affaires publiques et aux stratégies de communication.
Follaw.sv provient de la jonction de deux univers en constante interaction : le monde des affaires publiques, dont les textes législatifs sont le résultat d’une longue démarche d’élaboration et d’ajustement et faisant intervenir des parties prenantes singulièrement différentes, et le monde des réseaux sociaux, dont l’immédiateté peut influencer les prises de décisions des acteurs de la production législative.
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Flint et ses robots ne sont pas des inconnus des professionnels de l’information. C’est en effet en 2017 que commence son aventure avec le lancement d’un robot du même nom qui se présente comme une newsletter d’informations personnalisée.
Depuis l’été dernier, Flint propose une nouvelle plateforme avec notamment une offre business qui s’adresse aux entreprises. Cet abonnement permet de créer sans limite des robots thématiques et s’inscrit clairement dans une démarche de veille thématique.
C’est cette version que nous avons pu tester pour cet article et que nous évaluons ici par rapport aux besoins des professionnels de l’information.
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Nous continuons notre série d’articles sur les nouveaux outils de veille thématiques et nous nous intéressons cette fois-ci à Wabtch lancé cet automne.
L’idée de Wabtch est née de l’activité de « veilleur informel » du créateur de l’outil, François-Xavier Nion. Lors de ses précédents postes d’informaticien/développeur, il était en effet amené à consulter et transmettre régulièrement des articles sur certains sujets, tels que l’intelligence artificielle. Sa veille consistait alors dans l’envoi d’une newsletter et la mise en favoris des liens URL des articles constitutifs. Face à la difficulté à gérer un nombre grandissant de favoris, il s’est alors créé un outil personnel de stockage et de valorisation des articles pertinents. À cela s’est vite ajouté un crawler pour étoffer automatiquement ses veilles en cours.
Pendant trois ans, cet outil a mûri et évolué en secret avant que François-Xavier Nion ne saute le pas, crée la société FX Softs et lance officiellement Wabtch en septembre dernier.
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information.
La question nous a été posée ce mois-ci par une une personne qui a déjà été narratrice pour livres audio par le passé (mais pas en France).
Elle souhaite identifier les bons contacts et les bonnes sources pour trouver des missions dans ce secteur, mais aussi prospecter directement des contacts qualifiés sur le marché français.
C’est donc à cette question que nous allons répondre aujourd’hui dans cet article.
Google est depuis 20 ans maintenant un acteur incontournable dans le paysage de l’information et de la veille.
On a beau le détester autant que l’aimer, quand il s’agit de rechercher de l’information, il faut être pragmatique. Et sur ce point, pas de doute, il reste bien meilleur que les autres moteurs Web gratuits pour trouver ce que l’on cherche.
Mais encore faut-il comprendre précisément comment il fonctionne, ses grandes évolutions, ses spécificités actuelles pour réussir à en extraire la substantifique moelle.
C’est ce que nous allons faire ici en emmenant le lecteur derrière la barre de recherche de Google à la rencontre des mécanismes et algorithmes qui le pilotent aujourd’hui. Car ce n’est qu’en comprenant ces aspects techniques que l’on pourra l’utiliser au mieux.
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Comme nous avons pu le voir dans l’article « Google n’est plus un moteur de recherche ni de réponses, mais un assistant virtuel », Google se positionne aujourd’hui comme un assistant virtuel qui essaye de comprendre le besoin informationnel de l’internaute et lui propose une sélection de résultats sur un plateau.
Cet assistant évolue en permanence avec l’intégration de nouveaux types de contenus et de nouvelles fonctionnalités de recherche.
Le professionnel de l’information doit évidemment suivre ce rythme effréné, mais il faut aussi évaluer sans cesse la possible adéquation entre ces nouveautés, ces évolutions, ces innovations avec les pratiques professionnelles de recherche d’information.
Et ce n’est pas simple, car Google n’a jamais été conçu pour les professionnels de l’information. Ceux-ci ont néanmoins toujours pu traiter certaines questions avec Google mais la situation empire…
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Ce n’est pas parce que Google a un index gigantesque qu’il donne accès à tous les contenus qui pourraient être utiles à l’internaute. Au contraire, plus les années passent, moins il y a de résultats pour une question ou une requête donnée.
Google est devenu un assistant de recherche qui fournit sur un plateau une sélection de résultats qu’il juge lui-même pertinents. Et il a une assez haute idée de ses capacités et compétences en la matière. Pour faire simple, il sait tout mieux que vous.
Utiliser Google pour des questions simples, factuelles ou pour retrouver un document précis ne présente généralement pas de difficulté majeure. Mais cela se complexifie quand il s’agit d’utiliser Google pour répondre à des questions complexes.
En effet, malgré sa volonté de réussir à répondre à des questions complexes, Google admet qu’il a encore du mal.
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Ce mois-ci, nous avons choisi la question d’un lecteur à la recherche d’un document ancien, ce qui permet de mettre en œuvre différentes méthodologies en utilisant différents outils de recherche, dont les moteurs généralistes comme Google. Comme toujours avec les documents anciens, il n’y a jamais de garantie de réussite et la recherche de ce type de document relève parfois de la chasse au trésor où il faut faire preuve de créativité. Un bon défi en quelque sorte !
Notre lecteur était à la recherche d’une étude interne menée et publiée en 1990 par le géant de la chimie Dupont, sur l’emploi des personnes handicapées. Il avait trouvé la référence bibliographique d’un article parlant de cette étude sur le site de la British Library, mais n’arrivait pas à obtenir ce document. Il souhaitait donc obtenir ce document et par la suite l’étude elle-même.
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Le monde des outils de veille est depuis longtemps scindé en deux grands ensembles : d’un côté les outils gratuits et bon marché et de l’autre les grosses plateformes de veille très complètes, mais onéreuses.
L’année dernière, nous avions consacré un numéro de NETSOURCES aux plateformes de veille présentes sur le marché français, mais aussi aux outils de Competitive Intelligence pas ou peu présents sur le marché français, mais tout aussi intéressants pour le veilleur
cf : « Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ? » & « Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020 » - NETSOURCES n°147 – juillet/août 2020
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de porter notre regard sur les outils de veille gratuits ou bon marché pour bien comprendre :
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Parmi les nombreuses et complexes fonctions qu’un outil de veille spécialisé doit remplir, il en est une assez confidentielle, mais essentielle dans un dispositif de veille : la surveillance de pages d’un site web. Si les outils dédiés à cette fonction ont pourtant été les premiers à apparaître sur le marché de la veille à la fin des années 90, ils sont vite passés au second plan pour finalement devenir quasi-invisibles.
Aujourd’hui, même si la surveillance des sources se fait souvent de façon globale, soit via des agrégateurs de presse, soit via des outils ou plateformes de veille fournis clefs en main, on a encore souvent besoin d’« attaquer » une source de façon spécifique en utilisant son site web et en mettant sous contrôle une ou plusieurs pages :
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
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Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Ce que nous constatons aujourd'hui est plus une tendance récurrente autour de la nécessité d'automatiser de sa veille. C'est donc sur ce point que nous allons nous pencher aujourd'hui.
Faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Cette interrogation peut paraître étonnante à première vue. La croissance exponentielle du web depuis sa création, puis l’explosion des réseaux sociaux depuis une dizaine d’années, rendent en effet l’information disponible toujours plus volumineuse. On peut donc légitimement penser qu’il est nécessaire de recourir à un outil pour réaliser une veille performante.
La veille sur le Web a un rôle à jouer pour la détection de projets ou opportunités commerciales à plus ou moins long terme.
Le premier réflexe quand on cherche à détecter des projets et opportunités commerciales sur le Web, c’est de commencer avec une veille sur les appels d’offres. C’est effectivement la partie la plus visible et la plus évidente de cette démarche et c’est aussi ce qui est le plus structuré et le plus simple à appréhender.
Mais tout projet ou potentielle opportunité d’affaires ne débouche pas nécessairement sur la publication d’un appel d’offres sur une plateforme accessible à tous les internautes. Loin s’en faut…
Maîtriser la veille sur les appels d’offres est donc crucial mais il faut aussi être en capable d’identifier tous ces projets qui resteront en dehors du radar.
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Identifier des projets et opportunités commerciales représente un véritable défi. C’est réussir à détecter des projets clairement identifiés et énoncés en tant que tel par l’entreprise commanditaire, mais c’est aussi réussir à capter des signaux beaucoup plus discrets en amont d’un potentiel projet.
Il y a donc la partie émergée de cette démarche qui consiste à détecter des opportunités d’affaires via la surveillance classique des appels d’offres (voir notre article dans ce même numéro « La veille sur les appels d’offres de A à Z »). Et il y a toute la partie immergée et peu visible de projets et opportunités qui ne déboucheront jamais sur un appel d’offres publics (en raison de la nature de l’émetteur, du montant du contrat, etc.) et qu’il faut pourtant réussir à identifier.
Quelle démarche adopter pour identifier ces projets et opportunités d’affaires sur le web ? Quelles sources faut-il connaître et interroger ?
C’est ce que nous aborderons dans cet article.
Et pour illustrer cette démarche, nous prendrons l‘exemple d’une entreprise spécialisée dans la location de bureaux qui souhaite identifier des entreprises souhaitant déménager ou changer de locaux pour leur proposer ses services.
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Comment surveiller Google Actualités ?
Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Nous avons donc décidé d’introduire une nouvelle rubrique dans NETSOURCES intitulée : « La Question des lecteurs » où nous sélectionnerons l’une des questions qui nous aura été envoyée. Nous nous chargerons d’y répondre en proposant une réponse détaillée, des conseils ou en détaillant la démarche méthodologique.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Pour cette première édition de « la Question des lecteurs », une lectrice nous a fait part de son besoin d’identifier les formations spécialisées sur la veille, l’infodoc ou encore l’intelligence économique qui peuvent être suivies en alternance.
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Quand on pense recherche d’informations sur les entreprises, on pense en premier lieu à l’information légale et financière : raison sociale, rapports et bilans annuels, dirigeants et bénéficiaires, structure capitalistique, etc.
L’information financière et légale de qualité a longtemps été cantonnée aux bases de données payantes et souvent fort onéreuses. Parallèlement à ces outils très complets, on trouvait également des services plus « basiques » proposant les éléments de premier niveau pour s’informer sur les entreprises. Mais, là encore, il fallait payer - pour un tarif nettement plus abordable cependant - pour accéder aux données détaillées.
La loi Macron votée en 2015 a posé le principe de libre accès aux données du Registre du Commerce et des Sociétés et l’INPI a été désigné pour assurer cette mise à disposition des données auprès du grand public. Ce n’est que fin 2019 que l’INPI a mis en ligne son site Data INPI permettant d’accéder gratuitement et librement à l’ensemble des données disponibles.
La recherche de l’information financière, ou à tout le moins, la lecture de documents financiers, sont des défis, que le veilleur en entreprise et globalement le professionnel de l’information, rencontre souvent dans le cadre d’une veille concurrentielle, d’une évaluation de performance d’entreprises ou d’une analyse de risque.
Dans tous les cas, un minimum de culture financière est requis, pour ne pas se laisser rebuter par la technicité d’un communiqué de presse de résultats financiers ou pour être en mesure de comprendre et traiter la demande d’un client à la recherche de documents financiers ou de chiffres précis. Quoi de plus frustrant que de transmettre des documents que l’on ne comprend pas ou dont on ne parvient pas à évaluer la pertinence pour le client...
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L’information financière et légale sur les entreprises françaises : entre ouverture et fermeture de données
Si la recherche sur les entreprises est souvent associée à l’information financière et légale, on pense moins à aller explorer la question des statistiques douanières, c’est-à-dire les mouvements d’importations et exportations entre pays pour un produit donné.
Et pourtant, on peut en apprendre beaucoup sur ses concurrents, ses fournisseurs ou sur son marché en allant explorer ces données.
Mais ce n’est pas avec Google, pas plus qu’avec des outils de recherche et de veille classiques, que l’on va réussir à obtenir l’information souhaitée.
Dans cet article, nous avons voulu faire le point sur ce type de recherche d’information et de veille très particulières en nous intéressant :