Si les ressources et sites d’information en France sur le thème de l’autisme sont plutôt nombreux (Autisme Info Service, Comprendre l’autisme, etc.), il était jusqu’à présent difficile de trouver en un seul et même lieu un recensement de ressources documentaires qualifiées et de natures variées (ouvrages, thèses, articles, législation, etc.).
La plupart des sites ont en effet été conçus dans une optique de sensibilisation et d’aide au quotidien pour les personnes concernées par l’autisme, mais aussi pour toutes les personnes amenées à être en contact avec les personnes autistes et leurs proches.
Le lancement d’un nouveau portail documentaire vient donc combler ce manque.
Avec la plateforme documentaire DOC’autisme qui vient d’être mise en ligne, le Groupement national des centres ressources autisme (GNCRA) a pour ambition d’en faire la référence francophone sur les publications et ressources nationales et internationales consacrées aux Troubles du Spectre de l’Autisme.
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Le site est alimenté quotidiennement par des documentalistes des différents CRA (Centres de ressources Autisme) qui animent depuis de nombreuses années des centres de documentation dédiés à l’autisme à une échelle régionale (on en compte 26, répartis dans toute la France incluant les DOM-TOM).
La grande force de ce portail documentaire réside dans la base de données documentaire qu’il met à disposition et qui regroupe l’ensemble des catalogues des différents centres de documentation des 26 CRA. Cela permet un gain de temps indéniable et évite de devoir interroger les 26 catalogues séparément.
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Selon un « mantra » communément trouvé dans la littérature spécialisée, « 80 % de l’information technique trouvée dans les brevets n’est pas présente ailleurs ».
L’information brevet renseigne en premier lieu sur l’évolution des technologies, et sur l’état de l’art, où l’état de la technique dirait un examinateur. Une proportion très importante des documents cités dans les rapports de recherche produits par l’OEB (Office Européen des Brevets) correspond à de la littérature brevet, ce qui souligne l’importance de l’information brevet dans une étude de brevetabilité.
L’INPI (L’Institut National de la Propriété Intellectuelle), au début des années 1980, avait lancé une publication dénommée « Le clignotant des technologies », dont la production était confiée à un service particulier, le RISC, pour « Recherche en Information Stratégique et Concurrentielle ».
Stratégie et concurrence : nous y voilà. En fournissant une visibilité sur l’orientation des axes de R&D des concurrents, l’information brevet constitue une aide à la définition d’une stratégie d’entreprise.
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Cet article est consacré à un aspect très spécifique de l’exploitation de l’information brevet, celui qui, au-delà d’une simple évaluation technique, va jusqu’à une analyse permettant d’estimer la valeur d’un titre ou d’un groupe de titres en tant qu’arme économique au service du jeu concurrentiel.
Nous évoquerons quatre outils disponibles sur le marché permettant une telle évaluation.
Enfin, nous verrons comment France Brevets a fait de la détermination de la valeur d’un brevet une étape clé dans sa démarche d’accompagnement à la mise en place d’une stratégie d’entreprise fondée, en particulier, sur les actifs de propriété intellectuelle. Les échanges que nous avons eus avec les experts qui y officient nous ont beaucoup inspiré dans l’appréhension du sujet. Nous donnerons quelques exemples de la mise en œuvre de ces outils dans une telle démarche.
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Canada Explore est un portail permettant d’accéder aux résultats de la recherche canadienne (cf. figure 1. Interface de Canada Explore).
Il a été développé grâce à une collaboration entre la Canadian Association of Research Libraries (CARL) et OpenAIRE, ce qui permet aux résultats disponibles sur le portail canadien d’être aussi disponibles sur OpenAIRE.
OpenAIRE, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises, est un portail créé à l’initiative de la Commission Européenne pour retrouver les références des résultats des recherches financées par la Commission, avec un principe de libre accès.
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Savoir réaliser des recherches d’image inversée sur le Web est une des compétences des professionnels de l’information. Si cette technique est toujours d’une utilité certaine, elle a quelque peu été malmenée au cours des dernières années. Et aujourd’hui, elle oscille entre une baisse significative de qualité et l’ajout récent de quelques nouveautés et innovations qui ouvrent de nouveaux horizons pour le veilleur.
On rappellera que la recherche d’image inversée est une fonctionnalité, proposée par la plupart des moteurs d’images comme Google Images ou Bing Images, mais aussi par des outils spécialisés comme Tineye par exemple. Elle permet, à partir d’une image (un fichier image ou l’url d’une image), de retrouver des pages et sites qui utilisent cette même image ou des images similaires.
Cette technique permet ainsi de retrouver des contenus que l’on n’aurait pas pu retrouver en effectuant une recherche textuelle par mot-clé classique.
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Les cas où cette technique et ces outils s’avèrent utiles sont nombreux et nous pourrons ici en citer quelques-uns :
Dans cet article, nous explorons les dernières grandes tendances de la recherche d’image inversée pour voir comment cela vient impacter le veilleur dans ses recherches. Nous analysons également les différents outils et méthodes existants aujourd’hui et analysons ce qui fonctionne le mieux.
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Nous avions évoqué le rachat de Proquest par Clarivate dans le numéro 392 de BASES (mai 2021) en présentant les deux sociétés et les conséquences possibles de cette acquisition.
Clarivate a annoncé le bouclage de l’opération, qui a été légèrement retardée.
Nous attendons maintenant l’annonce des changements qui ne manqueront pas de se produire.
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La recherche d’information et la veille reposent avant tout sur un bon sourcing : le sourcing clé en main que l’on trouve dans les corpus que les professionnels utilisent au quotidien (agrégateurs de presse, plateformes de veille, etc.) et le sourcing « fait maison » que chacun se doit de mettre en place et faire évoluer régulièrement.
La taille (des milliers voire des millions de sources) et la diversité des sources qui composent aujourd’hui les corpus des outils grand public et professionnels et le confort et la facilité que cela peut procurer ont tendance à faire oublier qu’il y a des angles morts dans chacun de ces outils. Aucun outil ne contient par défaut toutes les sources utiles à la bonne réalisation d’une recherche ou d’une veille. Et c’est au professionnel de constituer un corpus de qualité adapté à ses problématiques précises et surtout de rester en alerte constante pour l’adapter.
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Il y a une catégorie de sources qui échappent aux radars des différents outils et qu’il faut impérativement aller identifier par soi-même : les nouveaux titres de presse qui arrivent sur le marché. Et ils sont plus nombreux qu’on pourrait le croire.
Ces nouveaux titres de presse se positionnent souvent sur des créneaux spécifiques (hyper local, thématique ou spécialisé, etc.) et ont toute leur place dans le sourcing du veilleur.
Mais comme ils sont nouveaux, ils sont encore peu visibles et ne sont donc que très rarement intégrés dans l’immédiat aux outils de recherche et de veille.
Comment identifier ces nouveaux médias et titres de presse ? C’est ce que nous verrons dans ce nouvel article de BASES.
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Nous avions présenté le portail DATA INPI dans le numéro 378 (février 2020) de BASES.
Jusqu’à maintenant, l’outil se positionnait uniquement sur l’aspect recherche d’information. Depuis peu, il permet également de faire de la veille.
On peut désormais mettre en place, toujours gratuitement, un maximum de 10 alertes simultanément sur une entreprise, une marque, un brevet, un dessin/modèle.
Les résultats des alertes sont envoyés chaque vendredi par courriel.
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Rappelons qu’il propose des informations gratuites sur :
Après les États-Unis en 2019 et le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie en 2021, les internautes vont enfin pouvoir bénéficier du nouveau service de Facebook appelé Facebook News. Il a déjà été déployé auprès de quelques utilisateurs en France et devrait être disponible à tous d’ici le mois de mai.
Facebook News est un peu l’équivalent de Google Actualités, mais intégré à Facebook. Il s’agit d’un onglet spécifique à l’intérieur de la plateforme, dédiée uniquement aux articles de presse.
Pour les veilleurs, ce nouveau service attise forcément la curiosité, car la recherche et la veille sur l’actualité représentent une part importante de leur activité et parce que les outils et solutions gratuites disponibles sur le marché sont de moins en moins satisfaisants.
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Facebook News tombe donc à point nommé.
Mais qu’y trouve-t-on en termes de contenus et quelles sont les fonctionnalités offertes pour y trouver de l’information ? Faut-il y voir un remplaçant de Google Actualités, un complément intéressant ou faut-il juste passer son chemin ? Quelle place peut-il prendre dans la panoplie du veilleur ?
C’est ce que nous avons exploré dans ce nouvel article de BASES.
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Le Web change à vive allure et les sites Web que l’on voit aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’il y a 5, 10 ou 20 ans. Si cette évolution est bien normale, elle pose un important problème en termes de conservation des données : tous les contenus qui se trouvaient sur ces sites qui ont disparu sont aujourd’hui inaccessibles directement sur le Web ou les moteurs. Et il n’existe que peu de moyens pour les retrouver.
Pour le professionnel à la recherche de contenus anciens (même s’il ne s’agit que de remonter quelques années en arrière), cette quête peut vite devenir compliquée, voire même perdue d’avance.
On a d’un côté les médias qui conservent dans la plupart des cas leurs archives Web. Ainsi une recherche d’antériorité sur ces contenus reste relativement simple. Les médias sociaux quant à eux conservent l’ensemble des contenus (sauf ceux supprimés volontairement par l’utilisateur), comme Twitter par exemple qui permet de rechercher jusqu’en 2006, année de son lancement. Là aussi, une recherche d’antériorité ne pose pas de problème majeur.
Mais pour de nombreux autres sites comme les sites d’entreprises, les sites institutionnels, les sites personnels, il ne subsiste rien quand le site fait peau neuve ou disparaît.
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Outils de recherche sur les contenus audios : un segment encore pauvre
Les professionnels de l’information et de la veille connaissent bien la Wayback Machine proposée par Internet Archive depuis de nombreuses années et qui permet de retrouver les archives d’une page Web à condition que la page ait bien été indexée par Internet Archive. Cet outil est très utile et permet de répondre à certains besoins ponctuels. Mais on sait également que malgré toutes ses qualités, la Wayback Machine ne fait pas de miracles. Il subsiste encore de très nombreux cas où l’on n’arrive pas à retrouver ce que l’on cherche.
De nouveaux acteurs ont fait leur apparition au cours des dernières années. Sont-ils capables de répondre à des besoins informationnels pour lesquels Internet Archive nous conduit à une impasse ?
Dans cet article, nous dressons un panorama des outils et ressources disponibles aujourd’hui pour explorer les archives du Web et nous analysons leurs capacités et complémentarités avec la Wayback Machine.
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Créée en 1996, Minesoft était quasiment une entreprise familiale, ce qui ne l'a pas empêchée de se développer sur le marché de la PI (propriété intellectuelle) et d’atteindre un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros.
Connu pour sa banque de données de recherche de brevets Patbase, utilisée dans de nombreux pays et en particulier en France, Minesoft a développé différents logiciels pour accompagner cette banque de données.
Minesoft vient d’être racheté par MLM 2, une plateforme d’information et de logiciels créée en partenariat avec Warburg Pincus, une importante société de private equity qui gère 73 milliards d’assets répartis dans 235 sociétés très diversifiées.
Minesoft est la première acquisition de MLM 2 dont l’objectif est, par d’autres acquisitions, de devenir un leader dans les logiciels et le service de propriété intellectuelle.
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Si cette première acquisition est significative, on notera que le marché est déjà bien encombré même si l’on peut considérer qu’il se développe et continuera à le faire.
Les relations déjà anciennes avec RWS se poursuivront pour continuer à développer Patbase.
Il faut noter que l’équipe de Minesoft reste en place. Le nouveau responsable du marché français se nomme Alexandre Thibault (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).