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Le nombre de publications scientifiques ne cesse de croître de façon soutenue. La technologie a permis de les rendre accessibles auprès de nombreuses plateformes soit sous forme de références bibliographiques soit en texte intégral.
On note que certaines de ces plateformes offrent des dizaines voire des centaines de millions de documents.
Cette croissance du nombre de publications est due également à la forte augmentation du nombre de chercheurs et auteurs, elle-même liée à l’amélioration du niveau global d’éducation.
- ne pas le confondre avec un autre auteur ayant nom/prénom(s)/initiale(s) de prénom(s) identiques ou très semblables ;
- être capable de se rendre compte que deux auteurs aux identifications ayant des points communs proches peuvent être en fait un seul et même auteur.
Il est d’abord loin d’être évident d’identifier toutes les publications d’un auteur, sauf si celui-ci a souhaité en donner une liste exhaustive, sur son site web, sur son profil Google Scholar ou dans ORCID.
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Du Dark Web au Clear Web : Aleph Networks, une nouveauté pour la veille ?
Plateformes de veille : qu’ont-elles à offrir aux PME et TPE ?
La société Aleph Networks, pionnière dans la cybersécurité sur le Dark Web, était présente sur le salon I-Expo/Documation 2020. A cette occasion, elle présentait son nouveau produit en cours de lancement « Aleph Search Clear » qui s’adresse à un tout nouveau public, celui de la veille concurrentielle ou stratégique et s’attaque pour le coup à un nouvel environnement Web bien connu des veilleurs : le Clear Web.
Le Dark Web et le Deep Web sont des espaces très instables qui tendent à ajouter ou retirer fréquemment des sites. Ils suscitent bon nombre de rumeurs et il est par conséquent important de démystifier les différents volets qui composent le Web.
Voir aussi :
ORCID et les autres outils d’identification des auteurs de publications scientifiques
Plateformes de veille : qu’ont-elles à offrir aux PME et TPE ?
Si les PME et TPE ont tout autant besoin de veille que les grandes organisations, la mise en place d’un tel processus est, encore aujourd’hui, loin d’être une évidence.
Manque de budget, de moyens humains ou encore de sensibilisation à la veille sont autant de raisons pour lesquelles de nombreuses PME et TPE n’ont pas de processus de veille formalisé et n’ont pas recours aux plateformes de veille du marché.
Il y a quelques semaines, KB Crawl, acteur bien connu sur le marché français, annonçait le lancement de KB Access, un nouveau produit entièrement dédié aux PME, TPE, ETI et indépendants.
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Réussir une démarche de veille et d’intelligence économique efficace en 2019
Qui ne connait pas Espacenet. Lors de son lancement en 1998 par l’OEB, ce service mettant gratuitement à disposition de tous l’information brevet via une interface web très intuitive a été vécu comme une révolution par les habitués des langages d’interrogation des Questel et autre STN.
Espacenet a incontestablement représenté une sorte de démocratisation de l’accès au contenu des brevets. Pour ceux dont le métier consiste à sensibiliser les PME à la propriété industrielle, Espacenet a aussi constitué, par son côté ludique pour l’« homme de la technique », un excellent moyen d’attirer vers cette matière ardue un public qui y est souvent rétif.
23 ans après ses débuts, et malgré le développement de nombreux outils équivalents, Espacenet reste une référence parmi les produits en accès libre.
Le lancement en octobre 2019 d’une nouvelle version constitue un tournant important dans l’histoire de ce service.
Présentation de l'auteur : Philippe Borne est depuis plus de 30 ans engagé dans les métiers de la propriété industrielle au sein de l’INPI. Il y a commencé ses activités en relation avec le projet Pharmsearch/MMS (Merged Markush Service) , une base de données couvrant les brevets des domaines de la chimie et de la pharmacie résultat d’un projet mené conjointement par Questel, Derwent en l’INPI. Il a, à ce titre, été en contact avec de nombreux professionnels et utilisateurs de l’information brevet avec lesquels il reste en lien, notamment en tant que membre du CFIB (Club Francophone d’Information Brevet).
A quelques semaines d’intervalles, plusieurs annonces viennent changer le paysage des plateformes de veille en France tel que nous le connaissons aujourd’hui.
La première est le rachat de la plateforme de social media monitoring Brandwatch par Cision et la seconde la vente de Linkfluence (éditeur de Radarly) à Meltwater.
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Brandwatch : une plateforme de veille qui allie puissance et flexibilité
NETSOURCES (n°147 - juillet/août 2020)
L’opérateur
site:
sur Google est bien connu des professionnels de l’information et permet de rechercher uniquement sur un ou plusieurs sites web bien précis, ce qui en fait une fonctionnalité très précieuse.
La requête veille site:https://www.bases-netsources.com/
par exemple recherchera le terme veille sur les pages du site bases-netsources.com indexées par Google.
Google permet également la création de moteurs personnalisés appelés « Google CSE », pour Custom Search Engine (https://cse.google.com). L’utilisateur peut créer un moteur en entrant les sources qu’il souhaite interroger et peut ensuite créer des requêtes comme sur le moteur classique de Google.
Dans les deux cas, l’internaute recherche donc sur une sélection de sources et non sur l’intégralité du web.
Que l’on utilise l’opérateur site:
ou un moteur CSE avec les mêmes sources, les résultats devraient donc être sensiblement les mêmes. Sauf qu’il n’en est rien…
METIER • Les compétences des professionnels de l’information : un défi à la fois humain et technologique, pp. 1-4
METHODOLOGIE • Détection de flux RSS : meilleurs outils et bonnes pratiques en 2021, pp. 5-6
OPEN DATA • L’open data des entreprises : une mine d’or souterraine, pp. 7-8
SERVEURS • Dialog : Embase French Literature devient accessible à tous, p. 8
TENDANCES • Les nouveaux dispositifs anti-fake news des GAFAM : un outil pour le veilleur? pp. 9-11
BREVETS • Retour de l’indexation de la littérature chinoise dans Chemical Abstracts, p. 11
«Faire partie de l’équation...» : ce titre, choisi pour introduire les conférences du Congrès des professionnels de l’information au Québec (CPI) sur le thème des rôles et compétences, sonne comme une revendication, somme toute légitime, venant d’une profession hautement qualifiée qui a toujours joué avec courage la carte de l’adaptation, voire de la réadaptation, face aux bouleversements successifs du marché de l’information.
Cette remise en question devenue structurelle dans nos métiers de l’information s’est accompagnée depuis toujours de nombreux débats et travaux au sein des organisations professionnelles, écoles spécialisées ainsi que d’analyses d’experts.
A l’heure où l’on ne parle que d’intelligence artificielle et d’élargissement illimité de la sphère digitale, nous avons voulu faire un point sur la perception de nos métiers de l’information telle qu’elle nous apparaît dans les récentes conférences ou analyses.